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Contrat de ville 2015/2020 : L’Ophite classé quartier prioritaire, Lannedarré-Labastide quartier en veille active

lundi 9 février 2015 par Rédaction

Vendredi en fin d’après-midi, à la maison de quartier de l’Ophite, s’est tenue une réunion d’information sur le contrat de ville de nouvelle génération, qui succède aux contrats urbain de cohésion sociale et qui a retenu le quartier de l’Ophite comme quartier prioritaire, Lannedarré-Labastide étant considéré comme un quartier de veille active. Josette Bourdeu, maire de Lourdes et Gérard Capel, adjoint chargé de la politique de la ville, avaient convié les représentants d’associations lourdaises et divers institutionnels (Mission Locale, Pôle Emploi, services de l’Etat représentés par Isabelle Rebattu, sous-préfète d’Argelès-Gazost).

Josette Bourdeu ouvrait les débats en mettant l’accent sur une nouveauté : la création d’un conseil citoyen où aucun élu ne siège (01 AUDIO)

Gérald Capel a pris le relais en définissant les trois grands piliers sue les lesquels repose le contrat de ville : le cadre de vie et le renouvellement urbain, l’emploi et le développement économique, la cohésion sociale. (02 AUDIO)

Les contrats de ville de nouvelle génération succèdent à compter de 2015 aux contrats urbains de cohésion sociale. Ils constituent le cadre d’action d’une politique de la ville renouvelée.

L’article 6 de la loi n°2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine définit ce nouveau cadre contractuel.

La circulaire du Premier ministre du 30 juillet 2014 relative à l’élaboration des contrats de ville 2015/2020 et la circulaire du 15 octobre 2014 relative aux modalités opérationnelles d’élaboration des contrats de ville en rappellent les principes structurants :

-un contrat unique intégrant les dimensions sociale, urbaine et économique ;

-un contrat mobilisant l’ensemble des partenaires concernés sur le territoire de l’intercommunalité ;

-un contrat mobilisant prioritairement le droit commun de l’Etat et des collectivités territoriales ;

-un contrat s’inscrivant dans un processus de co-construction avec les habitants.

Lourdes est entrée en 2007 dans la politique de la ville. L’engagement fort des partenaires locaux dans le cadre d’un GIP mutualisateur (réunissant l’Etat, le Conseil Général, la Ville de Lourdes et le Grand Tarbes) a permis de signer un Contrat Urbain de Cohésion Sociale ciblant les quartiers de l’IRIS Centre Mairie (cité Ophite) et de l’IRIS Lannedarré-Labastide.

La politique de la ville a incité l’ensemble des acteurs à être dans une démarche de développement social visant l’intégration des quartiers dans la ville.

Le présent contrat de ville 2015/2020 décline les nouvelles orientations de la politique de la ville sur l’ensemble du territoire de Lourdes, en s’appuyant sur le bilan 2007/ 2014.

La nouvelle géographie prioritaire est la suivante :

Quartier prioritaire : Ophite.

A ce titre, l’Ophite bénéficiera d’une mobilisation renforcée des moyens de droit commun ainsi que des crédits spécifiques de la politique de la ville de l’Etat et des collectivités locales (gérés par le GIP Politique de la ville Grand Tarbes et Lourdes).

• Quartier en veille active : IRIS La Bastide Lannedarré (comprenant les cités de Biscaye, Lannedarré, Turon de Gloire et l’Astazou).

A ce titre, le quartier de Lannedarré bénéficiera d’une mobilisation renforcée des moyens de droit commun et, de manière subsidiaire, de crédits spécifiques de la politique de la ville, hors financement Etat (gérés par le GIP Politique de la ville Grand Tarbes et Lourdes).

ELEMENTS DE CONTEXTE

 Une Communauté de Communes du Pays de Lourdes en évolution.

La Communauté de Communes du Pays de Lourdes compte 18 communes soit 20 830 habitants début 2014. Ses compétences obligatoires sont l’aménagement de l’espace et le développement économique. Les compétences facultatives sont la protection et mise en valeur de l’environnement, la politique du logement et le cadre de vie (Programme Local de l’Habitat), les équipements culturels et sportifs et de l’enseignement préélémentaire et élémentaire (dont activités périscolaires et extrascolaires), les équipements petite enfance, les équipements de l’enseignement préélémentaire et élémentaire, les équipements culturels et sportifs, les activités périscolaires et extrascolaires.

Lourdes, par sa fréquentation et sa notoriété, est un territoire à forts enjeux.

Au sein de la Communauté de communes, la ville de Lourdes concentre 70 % de la population, avec 14740 habitants. C’est la seule commune urbaine de l’intercommunalité : elle compte la quasi-totalité de l’habitat social. Bien que son ,territoire bénéficie d’une renommée internationale générée par le tourisme cultuel, son attractivité résidentielle permanente décline progressivement et certains quartiers se paupérisent.

Lourdes est la 2ème ville des Hautes-Pyrénées. La commune ne connaît pas une nette augmentation de sa population contrairement aux villes voisines. Après avoir stagné depuis 1999, sa population augmente en effet légèrement (+ 0,2 %/an), essentiellement dû au solde migratoire.

Lourdes est par ailleurs une ville avec un revenu médian modeste (16 300 €/unité de consommation) qui reste bien en deçà du niveau départemental (18 400 €) ou régional (19 300€).

C’est également la porte d’entrée des vallées des Gaves permettant d’accéder par la rocade de Lourdes au plus important ensemble touristique du massif pyrénéen (Cirque de Gavarnie, Cauterets/Pont d’Espagne, Col du Tourmalet/Pic du midi de Bigorre, Parc National des Pyrénées, six stations de ski) qui totalise près de 6 millions de nuitées annuelles.

Autre caractéristique forte, sa spécificité cultuelle a façonné son développement spatial, économique et social. L’hôtellerie, la restauration et le commerce d’objets de piété sont un secteur économique important de la ville. 3500 saisonniers y travaillent, dont environ 80 % résident à l’année sur Lourdes. La ville de Lourdes compte le 2eme parc hôtelier de France. En 2013, la ville a reçu 643 000 pèlerins qui ont généré 2 159 000 nuitées dans les hôtels de la ville. 650 000 nuitées ont toutefois été perdues entre 2009 et 2014. Le secteur du tourisme est un employeur important mais la majorité des emplois reste peu qualifiée, ce qui se traduit par une surreprésentation des employés et ouvriers (32%) par rapport aux références régionales. L’activité saisonnière s’étale au maximum sur une période de sept mois : depuis quelques années, se développent des contrats de travail à durée déterminée morcelés et renouvelés pour des courtes durées par les mêmes employeurs. L’environnement économique du département ne permet pas d’être dans une pluri-activités pour un aussi grand nombre de travailleurs saisonniers.

Conséquence de cette spécificité, la ville attire des personnes en grande précarité, des personnes fragiles psychologiquement et d’autres en recherche d’emploi. Ce contexte impacte financièrement et socialement la commune, qui se trouve confrontée à des problématiques lourdes et complexes, en matière de santé, de pathologies mentales, d’errance ou encore de précarité (même pour certains travailleurs).
Zone de Texte: Contrat de Ville de Lourdes 2015 / 2020 — GIP Politique de la VilleSa population vieillit. Les plus de 60 ans sont surreprésentés par rapport aux références régionales et la proportion des plus de 75 ans augmente fortement (+ 30 % en 10 ans), alors que les moins de 29 ans restent en deçà des indicateurs régionaux et diminuent (-12% en 10 ans). Les ménages d’une personne représentent 42 % des ménages (3 013) en 2006 contre seulement 35 % (2 332) en 1999.

Cette augmentation du nombre de personnes seules correspond au vieillissement de la population locale et à l’arrivée de personnes âgées seules venant s’installer du fait de l’attractivité cultuelle de la ville. La taille moyenne des ménages est passée de 2,2 en 1999 à 2 en 2009. Ceci témoigne là encore d’un vieillissement accéléré de la population. On note également une augmentation du nombre de familles monoparentales, composées souvent de femmes au foyer qui n’arrivent pas à travailler faute d’une formation suffisante.

Lourdes dispose de 8 800 logements en 2009 (dont 3600 en location) alors que la commune en comptait 7700 en 1999, soit une augmentation annuelle de 1,4 % pour un besoin réel annuel de 0,9 %. Ainsi, depuis 1990, la vacance de logements ne cesse d’augmenter (+ 45 % entre 1990 et 2009). Ils représentent 12,2 % du parc total de logements en 2009 contre 10.1 % pour le département. Comme les cinq principales villes du département, ces logements vacants sont plus particulièrement localisés dans le centre-ville. Ils peuvent cependant occasionnellement être occupés par des travailleurs saisonniers, l’offre traditionnelle pour cette catégorie de population étant devenue rare et vétuste (depuis 2012, 24 logements ont fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’insalubrité).

La typologie de l’offre de logements sur Lourdes est inadaptée à la demande : 42 % des ménages lourdais sont des ménages d’une personne et les logements d’une ou deux pièces ne représentent que 19 % de l’offre. Ainsi, malgré la stabilisation de la population, la combinaison de la pression foncière exercée par le tourisme et du desserrement des ménages rend le marché immobilier de la commune relativement « tendu ». Cependant, il est important, malgré cette typologie de ménages, de ne pas tendre vers une offre constituée uniquement de petits logements, mais de conserver de la diversité.

Les deux quartiers en politique de la ville

La ville compte principalement deux cités d’habitat à loyer modéré, situés dans la partie haute de la ville, qui concentrent 80 % des logements sociaux de la ville (soit 1163 logements) : l’Ophite et le quartier de Labastide­Lannedarré (comprenant les cités de Biscaye, Lannedarré, Turon de Gloire et l’Astazou).

L’OPHITE (quartier prioritaire)

Ce quartier prioritaire est situé à l’Est de la ville. Il est coupé de celle-ci par la rocade qui est l’axe de transit unique vers les vallées des Gaves. La cité rassemble 1140 habitants en 511 ménages soit les 3/4 du quartier INSEE « Centre-mairie » (1425 habitants). Le revenu médian est faible (9700 €/unité de consommation) et se situe donc en deçà des 11 250 €, seuil défini par la géographie prioritaire.

La taille moyenne des ménages est peu élevée (2 personnes/logement). Les locataires isolés sont très présents (41%). Ce taux très important est à rapprocher du faible nombre de petits logements dans le parc. A l’inverse, le parc social accueille très peu de familles nombreuses, de 3 enfants ou plus, puisque celles-ci représentent bien moins que 10% des ménages occupants.

La part des familles monoparentales est importante (21%) et en légère progression. Peu de jeunes majeurs sont titulaires d’un bail (7,7%) du fait d’une typologie de logement peu adaptée (peu de T1-T2 : 10 %). 20 % des résidents sont âgés de 66 ans et plus. Le pourcentage des locataires inactifs est élevé, (près de 42%) dont 30 % sont des retraités.

L’évolution sociale du quartier est marquée par le développement du phénomène de ségrégation sociale et résidentielle caractérisé ces dernières années par une augmentation de la vacance de logements, provoquant une progression de la demande de ménages aux revenus plus modestes. De ce fait, se concentre une population aux profils socio-économiques similaires qui a pour effet de conforter le quartier dans une spirale d’absence de mixité sociale.

71 % des ménages disposent de revenus mensuels inférieurs à 1000€ (dont 41 % disposent de revenus compris entre 0 et 500€) et le nombre d’impayés concerne désormais 20 % de la population. Avec 45 % d’inactifs et 23 % de demandeurs d’emploi (contre 16 % en 2007), c’est à peine 1/3 de la population qui bénéficie de revenus tirés d’une activité professionnelle. Le nombre de demandeurs d’emplois titulaires d’un bail augmenté de 40 % depuis 2008.

Par ailleurs le quartier souffre de handicaps structurels de nature à nuire à son attractivité.

L’importance du trafic routier entraîne en effet des nuisances sonores et génère une insécurité routière comme en témoigne la répétition d’accidents : deux accidents mortels ont eu lieu sur l’axe 0821, route départementale longeant la cité Ophite, ainsi que trente Accidents de Voie Publiques (AVP). Cet isolement est renforcé par l’absence de continuité urbaine de l’autre côté de la rocade (terrain laissé à l’état de prairie du fait des nuisances).

Les risques liés à la sismicité sont également à prendre en compte.

Enfin, la desserte par les transports en commun nécessite d’être améliorée (le quartier n’étant pas desservi à l’intérieur).

Cet enclavement a également des impacts forts au niveau social : l’accessibilité à l’offre de services en terme d’éducation, de santé ou encore de loisirs en est rendue plus difficile. La fréquentation des accueils de loisirs par les enfants et les jeunes du quartier est par exemple parmi la plus faible de tous les quartiers prioritaires du département. Plus globalement, les enfants du quartier fréquentent peu les activités ouvertes à tous : en 2009, ils étaient deux fois plus nombreux à déclarer ne pas avoir d’activité culturelle, artistique ou sportive (40 % contre 20% en moyenne sur la ville de Lourdes).

De la même manière, les personnes âgées, qui sont nombreuses à résider sur le quartier, ne fréquentent que peu l’offre de services proposée en centre-ville (seulement 6 % d’entre elles se rendent au Foyer associatif qui propose de la restauration et diverses activités culturelles et sportives).

Cette difficulté d’accès à l’offre de services de droit commun n’est pas compensée par une offre de qualité sur le quartier : utilisés par de nombreuses associations, les équipements publics existants sont de mauvaise facture architecturale (Maison de quartier dans des préfabriqués, Foyer des jeunes fermé car ne répondant pas aux normes de sécurité, club du troisième âgé dans un vieux bâtiment,...) et quelque peu excentrés.

Il est certain enfin que cette barrière physique est un frein supplémentaire à l’insertion socio-professionnelle des habitants du quartier, en particulier des jeunes. Entre 2008 et 2011, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 52 % sur l’IRIS comprenant l’Ophite (contre + 21 % sur Lourdes). Les habitants sont peu mobiles, les freins étant autant physiques que psychologiques.

Cette cité peut toutefois compter sur un certain nombre d’atouts, qu’il conviendra de conforter et de valoriser dans le futur contrat de ville :

- De nombreuses aménités urbaines (supermarché, proximité du centre ville) et naturelles (pic du Jer, chemin de randonnée, paysages) sont à proximité et doivent être mises en valeur.

- Les loyers (charges comprises) sont peu élevés.

- L’école maternelle est ouverte sur l’extérieur, de bonne qualité et a une bonne image.

- La cité dispose d’un grand espace central avec une cour intérieure et une aire de jeux d’assez bonne qualité.
 LE QUARTIER DE LABASTIDE - LANNEDARRE (quartier en veille active)

Le quartier de Lannedarré est situé au Nord-Ouest et en marge de la ville. Il est composé de quatre cités d’habitat social appartenant à l’OPH 65 (Biscaye, Lannedarré, l’Astazou et Turon de Gloire), soit 1093 habitants en 2012.

C’est un quartier assez isolé du fait notamment de la distance (plus de deux kilomètres) qui le sépare du centre-ville. C’est par ailleurs un quartier monofonctionnel, comptant peu de commerces et de services de proximité autres qu’une école maternelle et quelques équipements (équipements sportifs et une Maison de quartier fonctionnant avec des bénévoles). Cela rend cet éloignement géographique encore plus problématique à vivre pour les habitants. Le bâti très ancien, en particulier sur la cité de Lannedarré, ne correspond plus aux attentes des locataires d’aujourd’hui (pas d’isolation phonique, pas d’ascenseur, taille et conception des logements datées,...). La réhabilitation thermique des logements, qui est en cours, va toutefois apporter des améliorations importantes.

Sur l’ensemble du quartier, d’après les chiffres des bailleurs sociaux, on note une augmentation conséquente du nombre de demandeurs d’emploi, de 14% en 2007 à 19 % en 2012. La part de personnes en CDI a elle diminué de 6 %. La part de personnes vivant seules a elle aussi considérablement augmenté, passant de 28 % en 2007 à 42 % en 2012. Les familles monoparentales représentent 24 % sur l’ensemble du quartier, pour atteindre 40 % sur la cité de l’Astazou.

Quatre cités très différentes composent l’IRIS Lannedarré :

Biscaye : petit quartier construit en 1986, qui compte environ 80 habitants, avec une majorité de personnes de plus de 50 ans.

Turon de Gloire : quartier construit en 1981, qui compte environ 330 habitants, installé pour beaucoup depuis longtemps sur le quartier (42 % depuis plus de 10 ans), peu de vacance (5 %) et taux de chômage stable et plus bas que sur les autres cités.

Astazou : quartier dont la construction a démarré en 1992, qui compte environ 300 habitants, quartier jeune (les moins de 25 ans représentent la moitié de la population, 2 % de personnes âgées), vacance très faible (3 %) mais qui augmente, progression forte du nombre de familles monoparentales.

Lannedarré : quartier construit en 1959, qui compte environ 400 habitants, cité la plus stigmatisée.

Parmi ces quatre cités, les difficultés se concentrent de manière plus forte sur cette dernière cité de Lannedarré.

Quelques chiffres sont particulièrement significatifs.

- En matière de logement, le taux de vacance y est beaucoup plus important que le taux moyen de vacance départemental (21 % en 2012). A noter toutefois que la vacance est aussi organisée en vue de la démolition d’une partie des logements. La part des personnes isolées y a fortement augmenté et représente près de la moitié de la population. C’est la cité la moins attractive du patrimoine de l’OPH sur le département (2,8 demandes pour 100 logements) soit une pression trois fois moins importante que la moyenne lourdaise. Parmi ces demandes, 7 sur 10 ciblant Lannedarré sont le fait de ménages inactifs.

- C’est un quartier jeune : la part des 0/25 ans est de 37 % contre 22,5 % sur le reste de la ville. Les enfants sont peu nombreux à partir en vacances (deux fois moins nombreux que la moyenne). On note une faible fréquentation des centres de loisirs, bien que situés à proximité. Ils sont également deux fois moins nombreux à avoir une activité culturelle, artistique ou sportive.

- La part de demandeurs d’emploi a augmenté de 10 % depuis 2007 (26 % des contractants en 2012). La part des personnes inactives est également conséquente (40 % des contractants en 2012), d’après les chiffres des bailleurs sociaux.

Pour répondre à ces difficultés, l’évolution de la cité de Lannedarré a été engagée et elle devra être accompagnée dans le cadre du futur contrat :

- La réhabilitation thermique des logements est pratiquement achevée et est accompagnée d’une réflexion plus large sur l’évolution du bâti, avec un projet de démolition de 80 logements (d’ici 2 à 3 ans) et la reconstruction d’environ 20 logements pavillonnaires sur site.

- La rétrocession des voiries à la ville est programmée.

- La desserte par les transports en commun a été grandement améliorée depuis deux ans.

- La cité dispose d’un grand espace central avec une cour intérieure et une aire de jeux d’assez bonne qualité. - L’équipement de quartier est davantage utilisé et ouvert à des utilisations diverses depuis deux ans. La cité se situe à proximité des équipements sportifs et éducatifs, mais ils sont encore peu utilisés par les habitants du quartier.

- Un apaisement général est constaté : il n’y a plus de regroupement sur les espaces publics depuis quelques temps.


titre documents joints

9 février 2015
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