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Rugby : Décès de Jean-Pierre Mir

mardi 2 juin 2015 par rédaction

Le rugby lourdais et bigourdan est en deuil. Ce matin, Jean-Pierre Mir, ancien trois-quart centre du Football-Club Lourdais, s’est éteint au terme d’une longue et épuisante maladie. Il était né le 6 juillet 1947 à Saint-Lary, Cousin de Jean-Henri Mir, demi de mêlée lourdais champion de France en 1968, il était aussi le cousin de la championne de ski Isabelle Mir. Avec le FCL, il remporta le challenge Yves du Manoir en 1966 et 1967. Il porta le maillot de l’équipe de France à une reprise, le 11 février 1967, contre l’Australie. En 1969, il fut la victime d’une fronde des attaquants lourdais et prit la direction de Lannemezan.

Professeur d’éducation physique au lycée de Sarsan, en 1979, il créa dans cet établissement, avec le proviseur André Montoya, la classe Promotion Rugby, la première de France avec Bourg en Bresse, laquelle classe remporta d’ailleurs le 1er titre de champion de France de la catégorie. Un exploit réédité 5 fois de suite. Pendant toutes ces années-là, il a été directeur de l’école de rugby du FCL sous la présidence de Pierre Duplaa et d’André Montoya. A l’époque, il y avait 18 éducateurs, quelque 200 gamins à l’école de rugby. Sous les présidences d’André Abadie et Henri Rancoule, il coacha l’équipe fanion avec laquelle il atteignit la demi-finale du championnat de France, perdue contre Béziers en 1981. La même année, il remporta le challenge Yves du Manoir contre les mêmes biterrois. La saison suivante, il ne supporta pas certaines critiques et se retira chez lui à Saint-Lary où il reprit la direction de l’hôtel familial.

André Montoya qui nous a appris la triste nouvelle se souvient « d’un garçon très discret, assez taiseux mais d’une grande sensibilité. Il était très sérieux, actif, soucieux de son travail. C’était un homme de réflexion, une vraie personnalité. Sur le plan éducatif, il était très apprécié ».

Ses obsèques seront célébrées jeudi, à 15h, en l’église de Saint-Lary.

Nous présentons à son épouse Michèle, à ses enfants Jean-Marie et Benoît, à son frère Claude, à toute sa parenté, nos très vives et sincères condoléances.

G.M.