Le plan de circulation pour la saison 2016 expliqué aux livreurs et représentants

A trois semaines de l’ouverture de la saison, l’Union des Livreurs et représentants de Lourdes a tenu son assemblée générale au restaurant du Golf, laquelle était présidée par Michel Guittard, en place depuis 2003 mais qui a averti la nombreuse assistance qu’il passerait la main la saison prochaine. Le grand sujet de la soirée a été bien évidemment le plan de circulation qui découle de la fermeture du pont Peyramale. Alain Abadie, adjoint au maire de Lourdes, en charge des travaux, est venu expliquer la situation. Il a dû se montrer convaincant puisque aucune question n’a été posée. Cette assemblée générale s’est poursuivie par la distribution des macarons (près de 300), facilitant le travail de ces professionnels.

L’intervention d’Alain Abadie, adjoint au maire de Lourdes,
en charge des travaux

Suite à l’absence de Madame le Maire partie à Bethléem pour la semaine qui d’ailleurs vous transmet ses amitiés, Monsieur le Président GUITARD m’a demandé de vous faire un point sur les ponts, de vous parler également des plans de circulation et de l’arrête municipal de décembre 2009 modifié ces derniers jours concernant les horaires de livraison.

Suite à l’effondrement du quai Boissarie en juillet 2014, du traumatisme qu’il a engendré car cet effondrement aurait pu avoir des conséquences dramatiques s’il y avait eu un car ou des personnes sur ce quai à ce moment-là , Madame le Maire a souhaité procéder à des études approfondies sur l’ensemble des autres ponts, notamment Pont de l’Arrouza, Pont Peyramale, Pont Vieux et Pont Saint Michel.

Sur le pont de l’Arrouza, nous avons déjà procédé à des travaux de confortement des piles centrales qui étaient complètement déchaussées ; nous avons également renforcé par des enrochements les culées côté sud.

En ce qui concerne le pont Peyramale, le résultat des études a été beaucoup plus inquiétant. En effet, ce pont datant de 1930 d’abord a été mal conçu à l’origine, a subi, au cours de toutes ces années, des désordres importants dus à un mauvais entretien des tabliers. En effet, les infiltrations d’eau ont corrodé les structures métalliques et par le fait même fragilisé la portance. En d’autres termes, les bureaux d’étude nous ont conseillé de limiter le tonnage des véhicules passant sur ce pont à moins de 3.5 tonnes, c’est-à-dire uniquement les véhicules légers.

Des études complémentaires sur le pilier central qui, semblerait-il, ne ferait que reposer sur le lit du Gave, sans ancrage réel et des fissures apparues sur les culées avenue Peyramale ont décidé Madame le Maire à fermer définitivement ce pont par principe de précaution.

Quatre scenarii étaient envisagés, deux à court terme, dont le premier rapidement écarté, à savoir le pont de secours pour un coût de 500 000 euros qui nécessitait des travaux importants sur l’avenue Peyramale (culée à construire et des démarches administratives très importantes, notamment étude d’impact environnementale, loi sur l’eau, Natura 2000, qui n’auraient pas permis la réalisation de ce pont avant fin d’année 2016.

La seconde solution à court terme que nous mettons en place est le confortement du pont Peyramale. Nous sommes actuellement sur un cahier des charges en cours de finitions sur un projet conception réalisation qui nous permettrait de n’avoir en face de nous qu’un seul interlocuteur. L’idée suggérée par un bureau d’études serait de créer une structure métallique positionnée sur ce pont prenant en étau les deux tabliers et reposant sur les deux culées. Ces travaux de confortement se faisant à partir du pont ne nécessiteraient pas a priori de démarches administratives très importantes dans la mesure où aucun travaux ne se feraient sur le lit du Gave.

Les travaux estimés seraient de l’ordre de 400 à 500 000 euros.

En parallèle à ce projet de confortement, nous poursuivons l’étude d’un prolongement de l’avenue Peyramale au-delà du Musée du Petit Lourdes qui rejoindrait le Pont de l’Arrouza. Cette option serait pour nous la solution la moins onéreuse (1 000 000 euros) et réalisable dans des délais beaucoup plus courts, possibilité d’ouverture de cette extension pour début de saison 2017. Cette solution nous permettrait également de mieux réfléchir à soit la restauration du pont Peyramale, soit à une reconstruction pure et simple. Les délais de réalisation étant plus longs du fait de toutes les contraintes administratives énumérées plus haut.

En attendant la réalisation de cette avenue Peyramale prolongée, les socio-professionnels autocaristes nous ont fait part de leur inquiétude du fait de la fermeture du pont Peyramale, des manœuvres à réaliser lorsqu’ils sont au fond de l’avenue Peyramale. Donc, pour être opérationnels pour le 11 février 2016, nous avions imaginé dans un premier temps de créer cette plateforme de retournement au fond de l’avenue Peyramale dans un espace défriché mais qui nécessitait de gros travaux de déroctage et de consolidation des berges. Donc devant l’impossibilité, au niveau des délais, de réaliser ces travaux, Madame le Maire a souhaité que nous rencontrions les propriétaires des parcelles de terrain se situant en amont du pont Peyramale et qui appartiennent à l’Hôtel Padoue, M. Henri ABADIE, l’Hôtel América, M. Jean-Marie MARTHE, l’hôtel Notre Dame de France, M. Jean IMBERT et la famille POMES, propriétaire de terrains donnés en location à M. Jean CAZAUX et M. Jean CAZAUX lui-même propriétaire d’une parcelle également.

Ces propriétaires ont accepté de mettre à disposition une partie de leurs parcelles pour réaliser cette plaque de retournement. Le terrain étant légèrement accidenté du fait d’une résurgence, nous nous sommes engagés à réhabiliter ce terrain et à capter cette résurgence. Une convention est en cours avec l’ensemble des propriétaires.

Voilà ou nous en sommes sur le pont Peyramale.

En ce qui concerne le pont Vieux, nous sommes en train de réparer l’avant bec qui avait été endommagé par les crues de juin 2013, de restaurer les fissures et de procéder à l’aménagement du pont avec le changement des garde-fous et la restauration de l’étanchéité de la chaussée du pont avec un nouveau revêtement. Ces travaux seront réalisés courant début 2017.

Les plans de circulation

En ce qui concerne les plans de circulation, nous avions proposé au mois de décembre 2015 plusieurs scenarii dont un était rue de la Grotte et boulevard de la Grotte descendantes avec sortie par le chemin de la Forêt en sens unique et par la cité Saint Pierre. Cette solution ne devait satisfaire ni les socioprofessionnels commerçants de la rue de la Grotte, ni les services de sécurité (Pompiers). Ce projet adonc été abandonné.

Et nous revenons donc au plan de circulation classique, à savoir descente alternée tous les 15 jours. L’option chemin de la forêt en sens unique a été abandonnée et lorsque le boulevard est descendant, pour les bus arrivant du boulevard du Gave, l’option pour accéder aux Sanctuaires sera de passer par la cité Saint Pierre via le pont de l’Arrouza.

Deux nouveautés néanmoins, le label « Destination pour tous » qui remet au cœur de nos réalisations actuelles et futures la personne à mobilité réduite. En d’autres termes, l’idée est de permettre aux PMR de pouvoir accéder de manière autonome à tous les sites touristiques, aux services de la vie quotidienne (banque, pharmacie, commerces, hôpitaux) et cela dans un espace urbain totalement sécurisé. D’ailleurs, à partir de cette saison, nous allons mettre en place l’ « espace rencontres » qui va rendre le piéton prioritaire sur les voitures et pour ce faire limiter la vitesse à 20 km/h, dans le secteur boulevard de la Grotte, avenue Bernadette Soubirous. Par contre, la portion de route entre l’entrée de la Porte Saint Michel et le magasin de l’Ermitage retrouvera une vitesse « normale ».

Cette nouvelle réglementation va permettre de supprimer une partie du mobilier urbain qui donnera plus de fluidité à la circulation piétonne.

L’objectif est d’aller tout doucement vers une semi piétonisation de ces secteurs qui sont l’objet d’une fréquentation de pèlerins très importante.

En ce qui concerne l’arrêté municipal de décembre 2009, et en accord avec les socioprofessionnels réunis le 22 janvier 2016, nous avons autorisé pour les poids lourds de plus de 3.5 tonnes de pouvoir faire leurs livraison de 4h30 à 11 h le matin, les véhicules légers pourront faire leurs livraison de 4h à 11h30 et de 14h à 18h.