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Le jumelage entre Lourdes et Bethléem a été signé
« Il y a dans une vie d’élu, dans l’exercice d’un mandat, des gestes, des événements qui nous engagent bien au-delà d’une simple signature ou d’un simple protocole. Chaque jumelage est en soi une aventure humaine. Et Bethléem, malgré des entraves que nous ne pouvons ignorées, a bâti les fondations d’une véritable reconnaissance internationale à travers un maillage extraordinaire de cités du monde entier », a déclaré Josette Bourdeu, en ouverture de la conférence de presse où a été relaté le récent déplacement à Bethléem d’une délégation municipale lourdaise.
Ce nouveau jumelage entre Lourdes et Bethléem, que nous avons signé le mardi 1er mars, avec beaucoup d’émotion, en présence notamment de Josette Durrieu, sénatrice des Hautes-Pyrénées, et de Bernard Sabella, député de Jérusalem Est, qui tout deux militaient de longue date pour cette coopération, s’inscrit de façon très solennelle dans cette liste. Et j’en suis, sachez-le, particulièrement fière. C’est le signe rayonnant d’une solidarité qu’aucun mur ne saurait stopper.
Cependant, ce jumelage relève aussi d’une dimension supplémentaire. D’une forme d’intimité naturelle qui dépasse les enjeux traditionnels d’une coopération entre deux cités, même si ceux-ci, je n’en doute pas une seconde, permettront plus encore de resserrer nos liens à venir.
Mais je veux aussi vous parler de ce qui demeure le cœur de Bethléem comme de Lourdes : des Grottes qui, chacune à leur manière, à des époques très différentes, ont changé à jamais le visage de la foi ; Bethléem est un berceau, Lourdes, le regard d’une mère sur ce que sont devenus ses enfants. Les symboles forts d’une spiritualité à taille humaine. Des symboles universels qui dépassent tous les clivages ; et qui, pour l’élu de la République que je suis, s’affranchissent sans peine du simple fait religieux pour délivrer à notre monde soumis aux turbulences les plus dures, un message fraternel de paix et de tolérance.
Voilà pourquoi, je n’ose croire que ce protocole que nous avons signé avec Vera Baboun, le maire de Bethléem, ne puisse être qu’un jumelage de plus ; qu’il ne soit pas suivi très vite d’une page d’histoire que nous avons décidé d’écrire ensemble sur la base de tout ce qui nous rassemble. Nous serons à ce rendez-vous, comme nous l’avons été avec Czestochowa, en Pologne, en une période charnière de son histoire. Ce que nous avons scellé avec Bethléem, c’est le pacte d’une amitié exemplaire, celui d’un soutien mutuel indéfectible et rayonnant. Un message qui fait sens bien au-delà des périmètres de nos deux cités.
Coopération LOURDES – BETHLEEM
Proposition de programme d’actions