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Bruits et chuchotements...

mardi 3 mai 2016 par Rédaction

CCPL : La fameuse soirée du 18 avril 2016 où la machine à laver le linge sale a tourné à plein régime !

Nous revenons sur cette réunion du bureau communautaire du lundi 18 avril 2016 qui s’est tenue à la CCPL, sous la présidence de Josette Bourdeu, en présence de 9 vice-présidents et du personnel administratif, dont Laurent Rey, le directeur des Ressources, celui qui, selon la présidente-maire fait fonction de Directeur général des services de la mairie de Lourdes et de la Communauté des communes du pays de Lourdes. Sacrée soirée ! La machine à laver le linge sale a fonctionné à plein régime. 4 heures durant, Laurent Rey a dû faire face à la charge des élus présents. Il lui a été sérieusement reproché son comportement envers José Marthe, conseiller départemental de Lourdes 1. L’opération des factures de La Maison du Papier a été dénoncée. L’un des vice-présidents a plusieurs fois élevé le ton, mettant le doigt sur la gouvernance des deux collectivités (mairie et CCPL) qui ont entraîné de la part des élus une totale perte de confiance à son égard. Acculé dans les cordes, cet agent contractuel aurait aussi tenté de minimiser sa responsabilité dans le fameux rapport de la Chambre Régionale des Comptes d’Aquitaine concernant la gestion du Grand Dax. La discussion a ensuite tourné sur des non-dits. Pourquoi la totale transparence n’a pas été faite sur le recrutement d’une cadre A dont on aurait caché le conflit avec les salariés de l’association de Cahors dont elle avait été la directrice ? Et puis on en est venu au choix du cabinet qui a raflé l’appel d’offres de l’étude demandée par la présidente de la CCPL sur le projet préfectoral du schéma départemental de coopération intercommunale. Si l’appel d’offres a parfaitement suivi les règles et procédures du code des marchés publics, les élus se sont néanmoins étonnés que seuls deux cabinets aient répondu : Chalenges Publics et KPMG. Le premier l’a emporté largement. Coût pour la CCPL : 18 000 euros. En surfant sur Internet, nous sommes allés chercher des renseignements sur Chalenges Publics. Cette société a été créée le 1er décembre 2015. Elle est présidée par Marc Antoine Vincent et le Directeur général est Olivier Abuli. Concernant Marc Antoine Vincent, il a été directeur du pôle Semaphores Territoires, de janvier 2006 à décembre 2015 sachant que Semaphores Territoires était partenaire de l’AGDCF (Association des directeurs généraux des communautés de France) dont Laurent Rey est vice-président en charge de la fiscalité et des finances. Sur son site Linkedin, Laurent Rey se présente comme directeur de la ville de Lourdes et de l’Interco. Concernant le directeur Olivier Abuli, il a été consultant chez Epiceum, de janvier 2009 à décembre 2015. Il a accompagné en 2009 le projet d’agglomération du Grand Dax. Il a travaillé pour Territoires RH, société dont Laurent Rey est actionnaire, ce qui a valu à ce dernier de se faire épingler par la Chambre Régionale des Comptes d’Aquitaine. Il a été secrétaire général de l’assemblée des communautés de France (ADcF) de novembre 1997 à décembre 2008. Il vient de publier sur son site Linkedin sous le titre : Chalenges Publics : D’un sanctuaire l’autre, le commentaire suivant : Malheureux à Lisieux pour notre première réponse, BIENHEUREUX en cité mariale 4 mois plus tard !

Les vice-présidents ont demandé à Laurent Rey s’il savait qui était Olivier Abulli. Il aurait, semble-t-il, mis un certain temps à admettre qu’ils se connaissaient, précisant que dans le milieu des directeurs administratifs et financiers les relations sont courantes.

Il nous vient alors à l’esprit plusieurs questions  :

Est-ce que ces 18 000 euros dépensés par la CCPL pour étudier les implications financières du Schéma départemental de coopération intercommunale seront utiles ?

Est-ce qu’il ne suffisait pas d’interroger les services fiscaux pour obtenir les chiffres qui serviront aux conclusions de l’étude ?

Est-ce que les conclusions de cette étude ne sont pas connues d’avance ?

Iront-elles dans le même sens que celui préconisé par Laurent Rey qui plaide avec Josette Bourdeu pour le projet de grande agglomération ?

Telles sont entre autres les interrogations qui se font jour désormais.

Le comité des Sages et le projet stratégique « Lourdes 2016-2030 »

Nos lecteurs se souviennent sans doute de la présentation du comité des Sages le 12 avril dernier, en préfecture à Tarbes. Ce comité des Sages est chargé d’élaborer un projet stratégique « Lourdes 2016-2030 ». En bref, il s’agit de redonner une impulsion à la ville de Lourdes. La présidence de ce comité des Sages est assurée par Joseph Carles, ancien maître de conférences en management public à l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse, actuel adjoint au maire de Blagnac. Il est assisté de six autres universitaires. « J’ai été sollicité », a-t-il dit, précisant dans la foulée que tous les membres de ce comité des sages intervenaient bénévolement. Par qui donc a-t-il été sollicité ? Renseignements pris, il a dans le passé conduit une étude pour la redynamisation du Grand Dax (ou pour le thermalisme). Rien d’étonnant dès lors s’il connaît bien Laurent Rey. De là à penser que c’est ce dernier qui est à l’origine de sa venue à Lourdes, il y a un pas que plusieurs élus de la CCPL ont eu tôt fait de franchir.

FAR : les craintes de certains maires du canton de Lourdes 2

Le FAR (Fonds d’Aménagement Rural) mis en place par le Département permet d’aider les communes et EPCI de moins de 2000 habitants à financer des aménagements et équipements de bâtiments communaux ainsi que des travaux de voirie. Ce dispositif est très apprécié des maires ruraux. Eh bien, à Lourdes 2 (ancien canton de Lourdes-Est), des maires craignent que leur opposition au projet de grande agglomération se retourne contre eux et qu’en conséquence ils soient sanctionnés par leur conseillère territoriale dont on sait la position opposée. Si tel était le cas, il serait étonnant que le président Michel Pélieu reste silencieux.