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Les précisions de l’hôtelier en colère

jeudi 15 septembre 2016 par Rédaction

L’Hôtelier en colère tient à apporter les précisions suivantes : ce n’est pas contre les bus qu’il est en colère, même si certain manque quelque fois de fair-play ! (ce n’est pas facile à vivre pour eux comme pour lui) mais contre la façon désastreuse dont la réparation de ce pont a été effectuée. Les bus sont la preuve qu’il y a encore des pèlerins à venir à Lourdes et donc, plus il y a de bus, mieux c’est.

L’hôtelier en colère plaint d’ailleurs, les chauffeurs de ces bus qui sont obligés d’effectuer des manœuvres délicates pour tourner. Plusieurs y ont déjà laissés de la peinture, des bouts de pare-chocs ou des feux. 

L’hôtelier est en colère car ce pont mal réparé est à l’origine de bien des dysfonctionnements de la circulation actuelle dans Lourdes et il n’est pas envisageable de le maintenir ainsi plus longtemps. Il devait fonctionner dans les deux sens et nous avons payé pour, mais au final il ne fonctionne que dans un sens, et mal.

L’hôtelier est en colère car pour lui et ses clients, voitures ou car, c’est un vrai problème. Ils ne peuvent même pas s’arrêter 5 minutes devant l’hôtel pour décharger leurs affaires sans bloquer la circulation. Idem pour ceux en chaise roulante qui ne peuvent même plus prendre le trottoir, les bus étant obligés d’avancer très en avant au ras de la façade de l’hôtel avant de tourner.

L’hôtelier en colère est impressionné par le nombre de voitures ou de bus qui remontent l’avenue Peyramale et qui se retrouvent bloqués et s’énervent car ne savent pas par où repartir, leur GPS leur indiquant ce chemin. Ils font demi-tour comme ils peuvent au milieu de la circulation ou prennent le pont en sens interdit. Déjà 2 accidents, sans gravité heureusement !

L’hôtelier est en colère car ce pont est dangereux pour les piétons. Il avait été demandé l’ouverture sur le deuxième côté (coté rambarde neuve) pour éviter que les piétons arrivant du parking n’aient à traverser devant les voitures et les cars qui arrivent vite, idem en sortie de pont où là il n’y a même pas de passage protégé !

L’hôtelier en colère ne comprend pas comment cette réparation qui devait prendre en compte la fragilité de la pile centrale constate que rien n’a été fait si ce n’est lui charger 35 tonnes de ferraille en plus. L’étanchéité était aussi à revoir mais là aussi rien n’a été fait ! Cette réparation n’est en rien pérenne. C’est dommage. Il faut donc très sérieusement envisager son remplacement à très court terme.

L’hôtelier est très en colère d’avoir une telle laideur devant chez lui. C’est aussi le terrain de jeux de quelques noctambules alcoolisés sortant du Vertigo ou de la Bamba qui ne trouvent rien de mieux à faire que grimper et courir sur les poutres ou à prendre à toute vitesse le pont en sens interdit. Il y aura un accident grave un jour !!!

L’hôtelier en colère fait ce jour même un courrier à Madame le Maire pour lui exprimer sa colère et lui demander de bien prendre en considération ses remarques et prendre toutes les dispositions nécessaires rapidement pour mettre fin à tous ces désagréments tant pour lui-même que pour les autres riverains, les chauffeurs de bus, les Pèlerins en voitures, à pied, en chaise roulante et tous les Lourdais eux aussi agacés par ces contraintes de circulation.