Echos, bruits et chuchotements...

La droite lourdaise s’est mobilisée

La primaire de la droite et du centre s’est traduite dans les trois bureaux de vote de Lourdes par la large victoire de François Fillon qui a obtenu 1025 voix (67,79%) contre 487 à Alain Juppé (32,21%). Soit une différence de 538 voix. Dans l’entre-deux tours, on a bien senti une démobilisation dans le camp d’Alain Juppé. Aucune conférence de presse alors qu’il y en avait eu plusieurs avant le premier tour. On avait entériné, semble-t-il, la défaite chez les supporters du maire de Bordeaux dont les mauvaises langues disaient hier soir que sa collègue de Lourdes ne lui avait pas porté chance de se trouver à ses côtés lors de la messe du 15 août dans la prairie du sanctuaire. Toujours est-il que cette mobilisation de la droite a redonné du tonus aux militants des deux camps, lesquels envisageant la probable alternance au sommet de l’Etat en mai prochain ne pouvaient pas s’empêcher de rebondir sur l’alternance d’ores et déjà attendue en 2020 à Lourdes. Une alternance que d’aucuns préparent activement, nous a-t-on répété.

Le silence du maire de Lourdes : où était-elle la petite Josette ?

La maire de Lourdes avait l’occasion de s’illustrer samedi matin, au palais des congrès, lors de la présentation du rapport du comité des Sages sur le projet de relance Lourdes 2016-2030. Eh bien non, elle s’est montrée aussi peu diserte à la fin qu’au début, ne se manifestant qu’en une seule occasion, ne supportant pas l’intervention de Marie-Christine Steckel-Assouère, suppléante d’Adeline Ayela, conseillère départementale du canton de Lourdes 1 qui se félicitait qu’on évoque la place de Bernadette, rappelant l’action de José Marthe, le conseiller départemental de Lourdes 1 , qui préside l’association pour le retour de Bernadette à Lourdes. Et dont Josette Bourdeu s’était moquée lors de l’adoption par la Commission départementale de coopération intercommunale de la grande agglo Tarbes-Lourdes Pyrénées en rejetant la motion déposée par 18 maires du Pays de Lourdes, laquelle bien que majoritaire n’avait pas obtenu les 2/3 des voix, prévus dans les textes. Elle avait alors lancé à l’adresse des maires, de José Marthe et Adeline Ayela qui se trouvaient derrière elle : « Et elle où la petite Bernadette ? ».

La gouvernance de la grande agglo : une semaine déterminante

Ces derniers temps, les maires du pays de Lourdes ont reçu les visites de Yannick Boubée, maire d’Aureilhan, vice-président de la communauté d’Agglomération du Grand Tarbes et de Gérard Trémège, maire de Tarbes. Objet de ces démarches : la gouvernance de la grande agglo Tarbes-Lourdes-Pyrénées. D’après les échos que nous avons recueillis, Yannick Boubée aurait pronostiqué 25 à 30 voix pour sa personne, juste un peu plus, 35 peut-être, pour Gérard Trémège et le reste pour le candidat du rural qui serait le mieux placé. Cette semaine, les maires ruraux doivent se retrouver au siège de la communauté de communes du canton d’Ossun, à Pyrène Aéropole pour départager les deux candidats déclarés : Jean-Claude Beaucoueste, maire de Saint-Pé de Bigorre et Marc Bégorre, maire de Lamarque-Pontacq. Le vaincu devrait se ranger derrière le vainqueur. A l’instar de Juppé derrière Fillon. Pour influencer certains maires, dans les échanges d’aucuns font ressortir l’importance de cette future agglo XXL. Que la présidence exigera une présence quotidienne, qu’il faudra aller discuter le bout de gras avec du beau monde, avec des institutionnels, avec la présidente de la région Occitanie Carole Delga, qu’il faudra être représentatif. Bref, des arguments destinés à s’interroger avant de choisir celui qui présidera cette méga collectivité de 123 000 habitants. Est-ce que l’on avait tenu le même langage au moment de certains autres votes ? Il nous semble que ça serait désobligeant pour certain président ou présidente.

Un maître-chien coûteux

Nous avons appris que la mairie de Lourdes a fait appel à un maître-chien pour surveiller les vendredi et samedi soir les abords du palais des sports François Abadie. Et cela durant plusieurs semaines. Coût de la prestation : 700 euros la semaine. Et après, on viendra pleurer qu’il n’y plus d’argent dans les caisses de la ville…

G.M.