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Bruits et chuchotements...
Suite à la note de service adressée à la demande du maire de Lourdes par Denis Crampe, directeur de cabinet et de la communication, aux services de la mairie ayant des contacts avec la presse leur intimant l’ordre de ne plus envoyer d’invitations et d’informations émanant de la ville de Lourdes et de retirer en conséquence lourdes-infos.com des fichiers municipaux, nous avons mis en ligne, le samedi 8 mai 2010 une lettre ouverte au premier magistrat de notre ville fraternelle. Nous
réclamions des explications sur notre mise à l’écart et sur cette grave atteinte à la liberté de la presse. Une semaine après, c’est toujours le mutisme du côté du très « démocrate » édile en chef. Cela ne nous étonne pas. Pour bien que l’on connaisse le sort que le maire de Lourdes réserve aux journalistes qui ne sont pas dociles avec lui, nous laisserons en ligne dans les premières rubriques de la page d’accueil cette note de service, en comptant les jours, les semaines ou les mois pendant lesquels notre « chavezien » de maire nous traitera par le mépris. Un rappel à l’instar de ce que font les télévisions dans l’affaire beaucoup plus grave et sans commune mesure concernant les deux journalistes de France 3 enlevés en Afghanistan.
Pourquoi cette sanction ?
Nous cherchons encore les raisons qui ont poussé le maire à nous éliminer des fichiers municipaux. Lorsqu’il a pris la mouche, inspiré sans doute par des oiseaux de mauvaise augure, cela faisait environ un mois que nous n’avions pas sorti de « bruits et chuchotements ». Le dernier remontait au 6 avril où nous avions évoqué les invitations sélectives dont l’actuel locataire de l’hôtel de ville est friand. C’était une réception qui avait été organisée en l’honneur d’un styliste d’origine pierrefittoise (Roland Mouret). Dans un autre écho, nous faisions état des absences et du manque d’assiduité de ce même élu à la communauté des communes du pays de Lourdes. Un mois plus tard, le maire rallume le feu. On aura observé qu’il ouvre les hostilités à la veille de la commémoration des armistices des guerre 14-18 et 39-45 puisque en 2009, quelques jours avant le 11 novembre, il avait déjà pris la décision de nous tarir la source d’infos municipales. Il a récidivé cette année, à quelques jours du 8 mai.
Manque de courage ?
On aurait préféré que le maire et son directeur de la communication – nous nous connaissons tous très bien – nous contactent directement pour que nous puissions discuter de cette mesquinerie. Ils ont préféré laisser à d’autres le soin de véhiculer la directive. Est-ce que cela ne témoigne pas d’un manque de courage ? Il a fallu que nous nous étonnions de ne pas avoir reçu de communiqué sur la future nuit des musées pour apprendre la mesure coercitive prise à notre égard. Et on espère que cela ne se traduira pas par des sanctions.
Que nous reproche-t-on ? D’avoir dénoncé certaines méthodes. C’est la réalité. Et nous y reviendrons. Toujours est-il que nous continuerons à couvrir l’actualité lourdaise comme auparavant. Ce ne sont pas des oukases qui nous en empêcheront. Au fond, on a de la chance car sous un régime totalitaire, on nous aurait mis aux arrêts ou à une autre époque envoyé au goulag.
Rédaction
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