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Législatives : Clément Menet, maire de Vic-en-Bigorre et sa suppléante Marie-Christine Assouère investis par Les Républicains dans la 2e circonscription des Hautes-Pyrénées (ACTUALISÉ)

mardi 9 mai 2017 par Rédaction

Clément Menet, Maire de Vic-en-Bigorre, a déclaré officiellement sa candidature aux élections législatives sur la 2ème circonscription des Hautes-Pyrénées. Membre des Républicains, il est investi par son parti et soutenu par l’UDI. A 35 ans, Clément Menet est aussi Vice-Président de la Communauté de Communes Adour-Madiran et chef d’entreprise, ayant repris récemment la Conserverie Brunet à Rabastens-de-Bigorre qui emploie une cinquantaine de personnes.

Il a présenté celle qui sera sa suppléante : Marie-Christine Assouère, non encartée. Docteur en Droit et spécialiste des collectivités territoriales, elle est Maître de Conférences à l’Université. Elle a notamment été auditionnée par l’Assemblée Nationale et le Sénat sur l’organisation territoriale. A 45 ans, elle est par ailleurs conseillère municipale de Poueyferré et Conseillère départementale suppléante d’Adeline Ayela sur le Canton de Lourdes 1.

Tous deux représenteront donc la droite et le centre lors des élections législatives des 11 et 18 juin prochain. Dans un contexte politique, social et économique instable et inquiétant, ils estiment constituer un renouvellement rassurant mêlant défense et promotion de leur territoire comme de leurs valeurs.

Ils ont dit

 « J’ai considéré que le temps était venu d’essayer de porter mon engagement et la défense de mon territoire à un autre niveau, au niveau national pour essayer d’incarner une alternance constructive, a relevé Clément Menet, maire de Vic-en-Bigorre depuis 2014. Une alternance constructive, c’est-à-dire à la fois la volonté affirmée de porter les valeurs de la droite et du centre, la défense du territoire, en dehors d’une majorité présidentielle en étant un député libre et pas un député godillot, en voulant construire pour le pays, en refusant une opposition systématique et stérile ».

Marie-Christine Assouère : « C’est pour moi un immense honneur que d’accompagner Clément Menet dans cette aventure humaine pour défendre nos valeurs, pour proposer une alternance constructive et crédible. Il me semble que Clément Menet réunit toutes les qualités pour cet engagement au service de la Bigorre, au service de notre nation. Il réunit les conditions indispensables, à savoir une personnalité qui rend optimiste et un projet qui est réaliste. Pourquoi sa personnalité me rend-elle optimiste ? » (AUDIO)

A son tour, Clément Menet s’est dit heureux que Marie-Christine Assouère ait accepté d’être sa suppléante et de faire campagne à ses côtés puis après d’exercer un mandat ensemble. (AUDIO)

Ils veulent mener une campagne le plus proche du terrain et couvrir l’intégralité de la circonscription qui va de Gavarnie jusqu’à Castelnau Rivière Basse en essayant d’aborder l’ensemble des problématiques à la fois nationales et propres au territoire. Nationales en termes d’économie, de sécurité, de protection de notre modèle social, de santé. « On voit là en terme de santé que ça rejoint une problématique locale, précise Clément Menet. Je suis vice président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Bigorre. L’hôpital doit faire face à de nouvelles problématiques, doit se poser encore une fois la question du site unique et des défis qu’il va falloir relever. On va se déplacer pendant une vingtaine de journées de campagne qui seront réparties sur tous les cantons de la circonscription. Ça va être une campagne extrêmement dense. On va essayer de rencontrer à la fois des élus, des habitants, des associations, des hommes et des femmes de terrain, des chefs d’entreprise, des agriculteurs, des artisans, des salariés, des retraités. On va essayer de couvrir le spectre de l’ensemble des problématiques qui vont de l’agriculture à l’environnement, de la protection de la santé à la sauvegarde des services publics de proximité »

Pas de local de campagne

Clément Menet a déclaré qu’il n’y aurait pas de local de campagne, « pour la bonne et simple raison que l’on ne va pas demander aux électeurs de venir à notre local car c’est nous qui irons à eux durant ce mois de campagne. Et nous ferons aussi une campagne active sur les réseaux sociaux. ».

Les militants des Républicains sont-ils encore mobilisés après une campagne présidentielle compliquée pour eux ? « Les militants des Républicains sont d’autant plus sont mobilisés qu’ils ont un goût un peu amer sur les résultats de ces dernières élections même si on a évité de plonger la France dans une sorte de fracture avec une élection de Marine Le Pen mais ils ne sont pas pleinement satisfaits de l’élection de M. Macron. Il y avait dans le pays l’idée qu’une alternance était nécessaire après le quinquennat de M. Hollande qui n’avait pas la capacité de se représenter. L’alternance semblait attendue. Les électeurs de la droite et du centre et a fortiori les électeurs des Républicains et de l’UDI attendaient cette alternance. Elle n’est pas venue pour différentes raisons, la candidature de M. Fillon n’a pas su prendre dans le pays et son programme peut être nécessaire manquait d’optimisme, peut-être aussi pour l’incapacité de notre formation politique à se renouveler suffisamment et à pouvoir prendre en compte notamment la souffrance et la colère des classes populaires et moyennes  ».

Clément Menet assume les valeurs de la droite et du centre mais il ne s’interdit pas d’être libre pour construire une candidature positive. « Si je suis élu député, je ne m’opposerai pas systématiquement à la majorité si elle ne correspond pas exactement à mon positionnement (…) Il faut reconnaître l’élection de M. Macron, il est légitime, il sera le président de la République pour les cinq prochaines années. À partir de là, il faudra réussir en affirmant nos convictions et voir comment on peut construire avec le président. Il ne s’agit pas de rentrer dans une majorité qui n’est pas la nôtre ni de s’opposer de manière systématique et irréfléchie à l’ensemble des propositions de M. Macron. Je pense au soutien à l’entreprenariat, à la réforme de l’école primaire, à un certain nombre de réformes qui correspondent à nos convictions. En ce qui concerne le terrorisme et la lutte contre l’insécurité, je trouve par contre le programme de M. Macron un peu léger ».

Marie-Christine Assouère a abordé le problème de la fiscalité. « Il est bien évident que le choix de M. Macron d’augmenter par exemple la CSG qui pénalisera notamment les personnes retraitées ne me semble pas une bonne solution. La hausse de la TVA semble plus opportune. Elle permet d’étaler plus largement cette fiscalité. S’il y avait une majorité présidentielle et que Clément soit porté par les électeurs de cette circonscription, il ne serait ni dans une opposition servile, ni dans une opposition stérile. Par contre, si le président n’avait pas de majorité, il sera plus facile à Clément de porter les valeurs et les projets que nous défendons ».

Lorsque le programme des Républicains et de l’UDI sera finalisé, Clément Menet et Marie-Christine Assouère le déclineront mais avec la liberté de l’interpréter et de l’amender. « Avec la sincérité qui sera la nôtre en privilégiant la fidélité à nos valeurs aux consignes de partis qui relèvent parfois plus de la politique politicienne que des convictions profondes ».

Les enjeux locaux, Clément Menet et Marie-Christine Assouère disent en avoir l’expérience.( AUDIO)

Interrogée sur la loi montagne qui a été votée en fin de législature, Marie-Christine Assouère donne et élargit son point de vue (AUDIO)

Lors d’une prochaine conférence de presse, Clément Menet et Marie-Christine Assouère détailleront leur programme où figurera notamment l’achèvement de la 2 × 2 voies entre Tarbes et Lourdes.

G.M.