Michel Rebollo : "Honte à vous Monsieur Subercazes ! Honte à vous Madame le Maire !"

Un vif incident a opposé Michel Rebollo, relayé ensuite par l’ancien maire de Lourdes Jean-Pierre Artiganave, lors de la délibération rapportée par Philippe Subercazes concernant une garantie d’emprunt accordée par la commune de Lourdes à l’OPH 65 pour la construction de 17 logements avenue Jean Moulin. Philippe Subercazes, aujourd’hui adjoint à la circulation, au stationnement, à l’animation, a retrouvé les accents et l’agressivité dont il faisait preuve du temps où il se trouvait dans l’opposition. Au lieu de se contenter de lire le rapport qui mentionnait que :

« L’emprunt porte sur une somme globale de 1 942 330 € souscrit auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations décomposé en 4 contrats d’une périodicité annuelle dont les caractéristiques sont les suivantes :

PLAI de 608 980,00 € sur 40 ans au taux du livret A-0,2%

PLAI Foncier de 119 390,00 € sur 50 ans au taux du livret A – 0,2%

PLUS de 921 384,00 € sur 40 ans au taux du livret A +0,6%

PLUS Foncier de 292 576,00 € sur 50 ans au taux du livret A + 0,6% »

Philippe Subercazes interpellait Michel Rebollo sur un ton professoral lui demandant ce que signifiaient un PLAI et un PLUS. Et d’ajouter : « Votre passage en tant qu’adjoint au maire a été une catastrophe incroyable. Je vous rappelle que votre PLUS a été mis à la poubelle ». Le ton montait et un échange « musclé » s’ensuivait. Jean-Pierre Artiganave intervenait à son tour. « Je vous demande Mme le Maire de faire cesser le comportement systématique de ce Monsieur. Il n’a pas de leçons à nous donner. Je n’ai jamais fait de remarques personnelles sur ce Monsieur qui n’arrête pas d’en faire. On pourrait rappeler ici l’intitulé de ces délégations, de la liberté qu’il prend avec certaines de ses délégations. Nous ne le ferons pas. Nous n’y reviendrons pas. Faites cesser le comportement systématique de ce Monsieur au regard de l’opposition municipale en particulier et au regard de la dignité de ce conseil. On est toujours sur une forme de sellette avec des mots qui ne veulent rien dire, on nous donne des leçons, on nous traite de cons ». Josette Bourdeu regrette ces attaques sibyllines : « Tout ça c’est du cinéma. Vous n’êtes pas crédibles ». Peu après l’opposition artiganavienne quittait la séance. AUDIO