La municipalité parle de 160 ans d’émotions (et pas des apparitions)

Etonnante la conférence de presse qui s’est tenue vendredi en mairie de Lourdes. Elle a été ouverte par Josette Bourdeu, la première magistrate, qui a rappelé que le comité des sages avait préconisé de se réapproprier Bernadette, comme quelques socio-professionnels lourdais l’avaient suggéré dans un courrier qui lui avait été adressé et resté pourtant sans réponse. Une façon de tirer la couverture à soi que n’ont pas appréciée les véritables inspirateurs. Si du côté du Sanctuaire, on parle à quelques jours du 11 février, du 160^e anniversaire de la première apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous, dans la bouche de nos édiles, on traduit cela par « 160 ans d’émotions ». Ce qui n’a pas empêché l’association « Libre Pensée 65 » d’engager des recours contre l’octroi de financements publics pour cet événement. Sont visés la municipalité lourdaise et le conseil départemental. Cela ne fait ni chaud ni froid à Josette Bourdeu qui refuse de retirer la délibération du 10 novembre 2017 (n°2.3) et qui attend la suite avec la décision du tribunal administratif.

Prise par une autre réunion, la maire de Lourdes a laissé la parole à Bruno Vinualès, son adjoint chargé du redressement économique. (Audio ci-dessous)

Bruno Vinualès a ensuite décliné ce que la municipalité considère comme ses temps forts. Donnant l’impression qu’elle s’attribue certains concerts pour lesquels elle n’est pas seule à l’origine (Concert de la Chorale de Westminster : merci au Toit du Chœur) et concert Oratorio "Aquero" (merci au Père André Cabes et à François Vayne).

Autre étonnement quand Martine Valentie, présidente du Comité d’Animation du Commerce Lourdais, a déclaré que contrairement à ce qui était avancé, elle n’était au courant de rien, qu’elle ne savait pas ce qu’on attendait des commerçants. 

Pascale Lacau-Fourticq, directrice de l’Office de tourisme, a reconnu qu’il y avait eu des manques, car elle avait jusqu’alors "le nez dans le guidon", mais que cela allait être corrigé. A la bonne heure…

G.M.