« Communiqué de José MARTHE, Conseiller Départemental du canton de Lourdes 1, Sur les Bancs de la Grotte »

La ville de LOURDES a décidé de mettre en vente les murs des Bancs de la Grotte, une décision annoncée uniquement par voie de presse sans que les intéressés aient été prévenus et qu’aucune réunion de concertation n’ait été organisée.

Une municipalité qui ne cesse pour se justifier, de se référer au projet que nous avions présenté dans notre programme lors des élections municipales de 2001 et dont nous avions déjà parlé en 1995 alors que l’équipe municipale actuelle n’avait pas annoncé cette mesure en 2014. Notre projet, n’en déplaise à la municipalité, n’avait rien à voir avec celui dont on parle aujourd’hui.

Comme l’a rappelé, une nouvelle fois Jacques BARZU, nous proposions l’achat de ces murs, il y a 18 ans, dans un contexte économique bien plus favorable, et surtout basé sur le volontariat. Le but de cette opération était d’investir les résultats de ces ventes sur un projet structurant autour du Château Fort (rue du Bourg, haut de la rue de la Grotte), secteur aujourd’hui confronté à de grandes difficultés.

Finalement, à l’époque nous avions raison et nous ne serions pas confrontés à la situation actuelle si notre projet avait été retenu.

Aujourd’hui nous sommes face à une vente forcée qui met en difficulté la grande majorité des personnes concernées et dont le but n’est autre que de combler les déficits importants accumulés.

Certes la Loi PINEL qui oblige désormais les propriétaires des murs à effectuer l’entretien des bâtiments change effectivement la donne. Bien évidemment les Lourdaises et les Lourdais n’ont pas à assumer ces charges, il y a d’autres solutions pour préserver le tissu économique local et rationaliser les dépenses de la commune.

Il faut régler ce problème de façon juste et équitable, dans la concertation et le dialogue.

Ce sera certainement le travail de la future Municipalité.

Nous apportons notre entier soutien au collectif qui s’est créé autour de Jacques BARZU et de Claudine AUBERT qui œuvrent pour une approche plus raisonnable et réaliste.

José MARTHE