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Maternité de Lourdes : Réponse au maire de Lourdes, l’adepte de la censure…

dimanche 1er août 2010 par Rédaction

Pour répondre à la lettre du Docteur Didier Garnier, directeur du Pôle Anesthésie Urgence Réanimation (service d’anesthésiologie) du centre hospitalier de Lourdes mise en ligne sur notre site, le maire de Lourdes a profité de la conférence de presse qu’il avait programmée

samedi matin, à 11h et dont le sujet portait sur le prochain pèlerinage des gens du voyage. A la fin de ce point-presse, le scénario avait été préparé de toute évidence avec la complicité du disc-jockey du conseil municipal, le sieur Subercazes, celui-même qui avait servi la soupe à Artiganave sur les ondes de la radio des Sanctuaires à propos de l’article paru dans les dossiers du Canard Enchaîné. Le très « chavezien » maire de Lourdes attendait la question dudit intervieweur pour couper court à ce qu’il aime qualifier – surtout quand ça le dérange – de ruminologie. Ne cherchez pas dans la dictionnaire, c’est propre au langage artiganavien. Il y a belle lurette que nous savons qu’il peut compter sur un trio de « cireuses de pompes », dont le tandem D(P)-CG, pour voler à son secours. Désormais, il a reçu le renfort de celui qui passait en début de mandat pour la grande gueule de son opposition. Celui-ci n’a pourtant pas été tendre avec le maire de Lourdes dans ses interventions concernant l’hôpital de la cité mariale. Alors que nous nous sommes abstenu, pour notre part, de prendre position sur le dossier tant que nous n’avions pas en mains toutes les données. En aucun moment, contrairement aux allusions d’Artiganave, nous n’avons tenté de déstabiliser l’hôpital de Lourdes, pas plus que ses personnels voire la population ou encore ses élus . Nous ne nous sommes jamais prononcé pour la fermeture de l’hôpital et de sa maternité. Comme dans l’affaire des dossiers du Canard Enchaîné où il laissait entendre que nous avions téléguidé l’article sur Lourdes, Artiganave MENT. Qu’il prouve donc ce qu’il affirme. Nous sommes en paix avec notre conscience.

Celui qui n’est plus président du conseil d’administration de l’hôpital, depuis la loi « Hôpital, patients, santé et territoire », dite aussi loi Bachelot, et qui n’est plus réduit qu’au rôle de membre du conseil de surveillance – le président étant désormais le directeur – évoque une saga de 2 égos : « Celui du chef de pôle d’anesthésie qui croit pouvoir décider tout seul par une lettre adressée au service de la maternité que les accouchements à la maternité de Lourdes sont dangereux et que les anesthésistes ne les pratiqueront plus mais qu’ils refusent surtout les astreintes ». « Prise de position, ajoute Arti dans son show, relayée par une certaine presse où domine un 2ème égo. Elle se précipite pour avoir un scoop et mettre en porte-à-faux, croit-elle, les autorités sanitaires et les politiques. Elle n’enquête pas,

ne contrôle pas ses sources auprès de qui de droit : l’ARS, la direction de l’hôpital, les élus du département et ceux de la ville. Ces deux égos profitent du fait que Monsieur Bruno Hourmat, le directeur de l’hôpital de Tarbes et de Lourdes est en grave danger de santé et que ses services ne puissent tout contrôler pour faire passer ce genre de lettre et ce genre d’info ». Nous ne répondrons pas à la place du Docteur Garnier. En tant qu’autorité médicale, il doit savoir ce qu’il écrit. Nous nous limiterons à son interprétation nous concernant. S’agissant de notre ego, on lui suggère de voir du côté de ses fréquentations, s’il n’y en a pas de plus gros. Nous nous précipiterions donc sur les scoops. Tout journaliste aime bien publier une info avant les confrères. Il n’y a rien d’anormal à cela. En l’occurrence, c’est ce que nous avons fait dès l’instant où nous est parvenue la nouvelle. Nous n’avons pas attendu qu’Artiganave nous conseille de vérifier nos sources. La lettre du docteur Garnier, nous n’avons pas été les seuls à l’avoir. Il nous a paru important de la publier, dans un but d’information d’autant que nous n’avons jamais affirmé que cela déboucherait sur la fermeture de la maternité. Dans notre premier flash (vendredi 30 juillet à 6h42), nous titrions : « Une note de service qui fait mal : la maternité de Lourdes fermée en septembre prochain ? ». Le point d’interrogation n’avait pas été oublié. Dans le second flash (vendredi 30 juillet à 17h17), ayant été informé de ce qui s’était dit le matin en bureau municipal et notre information du matin ayant été mise en doute, nous remettons le couvert sous le titre « Quid de la maternité de Lourdes ?) en publiant la lettre du docteur Garnier connue à cet instant dans divers services hospitaliers . Cela relevait bien évidemment de l’information et pas de la ruminologie chère à Arti. Nous ne voyons rien de désagréable dans nos propos. Puis toujours vendredi 30 juillet, à 23h46, au retour d’un reportage, nous mettions en ligne le démenti de Jean-Pierre Andry, Directeur Adjoint assurant l’intérim des fonctions de Direction des Centres Hospitaliers de Tarbes et Lourdes. Trois interventions dans une journée, difficile de faire mieux. Enfin ce qui est plus grave et inadmissible, voire dégueulasse de la part d’Artiganave, c’est quand il dit : « Ces deux égos profitent du fait que monsieur Bruno Hourmat le directeur de l’hôpital de Tarbes et de Lourdes est en grave danger de santé et que ses services ne puissent tout contrôler pour faire passer ce genre de lettre et d’info ». Ainsi, Artiganave nous apprend que Monsieur Hourmat a des ennuis de santé (chapeau pour la discrétion !) et il veut faire croire que nous profitons de la situation. Mais nous ignorions complètement cela. Dès son arrivée, nous avons eu de bons contacts avec le nouveau directeur, évoquant même avec lui le rugby et l’Aviron Bayonnais, sport et club qui lui sont chers, avant de réaliser dans le bureau du maire de Tarbes sa première interview en Bigorre. Une fois de plus, on constate le côté manipulateur du locataire de l’hôtel de ville dont la plus grande satisfaction actuelle est de pouvoir compter sur un nouvel appui : celui de lourdes-arti. Marrant, non ? Arti, « la farce tranquille », le nouveau feuilleton lourdais qui mérite d’être tourné et que nous ne manquerons pas de développer.

Ah ! on allait oublier : Artiganave montera sur les barricades si Lourdes était privé d’hôpital et de maternité (avant 2012) . Il l’a redit en fin de conférence de presse. Les Lourdaises et les Lourdais peuvent dormir tranquilles.

(G.M.)