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Les Amis de la Cité Rothschild…

mardi 12 octobre 2010 par Rédaction

LA CITÉ, c’était un état d’esprit. L’esprit de la Cité, fait de LIBERTÉ, où chacun savait et pouvait faire ce qu’il voulait sans gêner les voisins. Il était fait d’ÉGALITÉ, les fortunes étaient équivalentes, basées surtout sur le travail, elles contenaient aisément dans le tiroir du buffet. Mais aussi de FRATERNITÉ. C’était une grande famille où les enfants des uns pouvaient sans crainte aller goûter chez les autres. C’était aussi :« Bonsoir madame … pouvez-vous me prêter un peu de sel s’il vous plaît ? » « Bien sûr, avec plaisir ! » Et le sel revenait quelques jours plus tard sous une autre forme. Souhaitons que cet Esprit soit universellement éternel.

Et nous les enfants vivant dans cette ambiance de générosité et d’altruisme, nous étions heureux de ce que nous avions et nous le partagions sans regrets. C’est-à-dire surtout ce qui faisait le bonheur des Romains : le Pain et les Jeux. Nous n’avions pas de tous ces jeux qui surchargent les étalages des Grandes Surfaces. Nous n’avions pas de Gameboy et autres jeux électroniques. Mais nous jouions aux Gendarmes et aux Voleurs. Un jeu dont les rôles FACTICES évidemment, ne faisaient pas la UNE des journaux, ou des parties de cache-cache qui voyaient le sort s’acharner sur les plus petits et les confinaient au POT tandis que les plus grands s’éparpillaient par affinité et restaient introuvables.

Et voilà ce qui nous relie et nous rassemble tous les ans avec une grande joie qui se piquète de plus en plus de points noirs. Tous les ans nous sommes moins nombreux. C’est notre réalité et si elle n’est pas TÉLÉ, c’est la nôtre. Nous l’assumons, car ceux qui sont partis pour un ailleurs sans retour, ce jour là sont parmi nous et entrent dans nos discussions comme ils sont restés dans nos souvenirs.

Cette année encore, Maman Tita Bergeret regroupe en ce jour du 10 Octobre, ses poussins au Pic du Jer. C’était notre terrain de jeu, son restaurant est devenu notre siège social. Le seul changement perceptible en est le mode d’ascension. Notre temps est venu où l’usage de la CARTE VERTE est plus intensif que celui de la CARTE BLEUE. Alors celui que nous gravissions en courant, nous l’escaladons aujourd’hui en Funiculaire. Mais ce léger inconvénient est largement compensé, il nous laisse assez de souffle pour chanter les chants d’Edmond Duplan. Et je vous prie de croire qu’après un bon repas bien ‘’JURANÇONÉ’’, ça pousse clair.

Il serait souhaitable que les ANCIENS qui habitent encore dans la CITÉ, rassemblent les ‘’nouveaux’’ afin qu’ils nous rejoignent et insèrent dans l’histoire de la CITÉ des chapitres récents, assurant ainsi la pérennité de notre amicale.

L’amicale des AMIS de la CITÉ, est une amicale sans statut, les seuls liens sont l’Amitié et la bonne humeur. Tous sont les bienvenus y compris les Amis de nos Amis.
_ René Delhom

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