Les infos de Lourdes et du Pays de Lourdes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Dernière session du conseil départemental : l’hommage d’Adeline Ayela, conseillère départementale de Lourdes 1

vendredi 28 mai 2021 par Rédaction

Beaucoup d’émotion ce vendredi matin, à l’occasion de la dernière session de la mandature du conseil départemental. Ce sont 10 conseillers et conseillères départementales qui quittent définitivement l’assemblée départementale. Le président Michel Pélieu auquel un hommage unanime a été rendu a eu un mot pour chacun d’entre eux. Adeline Ayela, conseillère départementale de Lourdes 1 a pris la parole la première pour remercier d’abord Michel Pélieu de son élégance à l’égard du binôme qu’elle formait avec José Marthe. Mais c’est surtout envers ce dernier qu’elle a consacré l’essentiel de son intervention. José Marthe qui détiendra à jamais le record de présence au conseil départemental des Hautes-Pyrénées, avec 45 ans de longévité. Un record qui lui a valu d’être chaleureusement félicité par ses collègues.

L’hommage d’Adeline Ayela, binôme de José Marthe

Monsieur le Président, mes chers collègues, Mesdames et Messieurs,

Merci de m’accorder un temps de parole pour cette dernière session et fin de mandat collectif. Nous souhaitons, bien entendu, le meilleur à tous ceux qui vont quitter la scène politique, pour se consacrer à d’autres activités ou pas d’ailleurs.

Je vais remercier plus particulièrement l’ensemble de mes collègues avec qui j’ai davantage partagé, et leur dire tout le plaisir que j’ai eu a échanger et débattre sur des sujets importants pour notre collectivité.

Nous souhaitons également remercier très sincèrement tous les services, toutes les équipes qui font l’excellence du conseil départemental et encore saluer leurs implications personnelles aux moments des temps forts de la Pandémie. En notre nom, Merci à vous tous.

Un mot pour vous, particulièrement, Monsieur Pélieu. Je l’ai déjà évoqué, mais je tiens à vous le redire, merci pour votre élégance à notre encontre. Pour nous avoir toujours laissé nous exprimer en ayant tenu compte de nos observations ou de nos avis contraires. C’est le signe d’une volonté d’un chef de file d’être dans le consensus et dans le respect de la réflexion de chacun. C’est une qualité, nous semble-il, indispensable pour faire évoluer les mentalités rétrogrades de la pensée politique unique. Et pour cela vous avez toute notre considération.

Je ne peux terminer mon propos sans dire à José Marthe tout le respect et toute l’admiration qu’il m’inspire et pas qu’à moi je le sais. Rares sont les acteurs politiques qui, envers et contre tous, gardent leurs lignes, leurs convictions sans jamais faillir. C’est une grande leçon, que je retiens, en toute humilité, pour poursuivre peut être ta mission. José m’a souvent dit « en politique, il n’y a pas d’ami ! » L’amitié est un mot avec un véritable sens, il relève de la sphère privée, et des amis, de vrais amis José en a depuis toujours fidèles, présents, et pour certains depuis des décennies. C’est dire toute l’importance qu’il accorde à la fidélité, à la droiture.

Je t’ai souvent comparé, José à un haut gradé ! Par ton Intelligence, ta rigueur, ta force intérieure, tes fines stratégies, ta capacité à rassembler tes troupes (tes amis, tes piliers) pour aller plus loin et plus longtemps dans un but : défendre ta collectivité, tes montagnes et ta nation. Peu de personne impose le respect, comme tu l’as toujours imposé. Rassurant, bienveillant mais aussi très exigeant pour toi même, et pour les autres. Tu ne supportes pas la médiocrité.

Après avoir passé des décennies de mandats électifs juste en accord avec toi même, tu t’es vu imposé une première remplaçante en 2008, bien sûr tu m’as choisie mais pour moi c’était pas gagné. Ta réputation t’avait devancé, et j’ai été un peu comme une « bleue ».

Et puis, cerise sur le gâteau, en 2015, voilà que l’on t’impose non seulement un binôme, mais deux remplaçants. Je me souviens que tu as avalé ta salive un bon moment. Pourtant, tu as su nous assimiler, nous intégrer à ton cercle et capter très vite le potentiel dans l’échange des savoirs, le partage des réflexions.

J’en ai pour preuve ta volonté de continuer lors de ce dernier mandat, à travailler avec nos suppléants, je crois que nous avons été plus ou moins les seuls binômes à garder nos remplaçants près de nous et avoir souvent travailler en quatuor.

Tu as su le faire, ça a été une prouesse pour toi, mais pour moi c’est le signe d’une grande capacité à t’adapter à ton temps, à la mutation des nouvelles générations pour que vive ta feuille de route politique et survive ton combat de toute une vie au service des autres.

UN Grand Merci « d’être TOI ». José.