A nos lecteurs

Plusieurs lecteurs se sont étonnés de ne voir aucune mention sur lourdes-infos de la rencontre du maire de Lourdes Thierry Lavit avec Benoît Mournet, le candidat macroniste à l’élection législative de la 2^ème circonscription des H-P. La raison en est simple : contrairement à mes confrères, je n’ai pas été convié à cette fameuse "pointe du cavalier" dont on nous rebat les oreilles depuis l‘arrivée du premier magistrat aux commandes de la ville mariale. Une pointe du cavalier dont je n’ai jamais entendu parler durant les mandatures précédentes, c’est-à dire depuis 1968, mes débuts dans le journalisme ! Auparavant, enfant du quartier, j’ignorais et les copains aussi à quoi correspondait la pointe du cavalier. Les jeunes de l’époque auraient été incapables de renseigner pèlerins et touristes qui fréquentaient nombreux ce secteur. Bref, revenons à nos moutons, pas à ceux qui ont pacagé au château-fort, ils ont été retirés en moins de deux. Je ne vous dis pas les réactions entendues. Comme il l’a fait depuis le début de sa campagne, nous avons publié les communiqués de Benoît Mournet résumant ses journées sur le terrain. Il m’a donc adressé son commentaire. Mais n’étant pas présent, volontairement écarté pas par lui mais sans doute par Thierry Lavit, de crainte que je ne pose des questions « plus ou moins embarrassantes » - ce que j’aurais fait inévitablement, je me refuse de publier ce communiqué. Il ne s’agit pas de boycotter Benoît Mournet dont j’ai largement couvert la campagne. Comme ses concurrents du reste. Que voulez-vous, j’ai mon amour propre. Je ne suis pas de ceux que l’on met à la porte et qui rentrent à tout prix par les fenêtres. Certains comprendront…

G.M.