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Le crash des avions de chasse du cabinet
Thierry Lavit, maire de Lourdes, vante les qualités de son cabinet. Il aime les qualifier d’avions de chasse. Pourtant, il semble que ces avions si talentueux ont plusieurs fois, ces temps derniers, rater leur atterrissage. On ne compte plus les courriers, émanant de particuliers et de socio-professionnels restés sans réponse. Et puis le dernier exploit qui s’est propagé à la vitesse de l’éclair dans le milieu médiatique et associatif lourdais, illustre une fois de plus le manque de connaissance du terrain local des membres du cabinet, installés après la prise de pouvoir de Thierry Lavit. Quelques semaines avant l’arrivée du Tour de France, le personnel du château-fort – musée pyrénéen avait donné son accord pour accueillir deux expositions concernant le tour de France : la première proposée par l’excellent photographe de Lamarque-Pontacq Fernand Fourcade dont nos lecteurs apprécient depuis longtemps ses clichés, la seconde par Emile Arbes, le frère d’Hubert Arbes, que l’on ne présente plus à Lourdes et dans la région. Eh bien ces deux propositions ont été rejetées sèchement par le cabinet du premier magistrat et nous a-t-on dit d’une manière peu élégante (sic). De toute évidence, la notoriété de Fernand Fourcade et de la famille Arbes ne sonnait pas aux oreilles des avions de chasse du cabinet. Il est vrai qu’Il faut un certain temps pour apprivoiser le microcosme lourdais et surtout ne pas penser qu’on a la science infuse. L’exposition de Fernand Fourcade a été aussitôt réclamée par le maire de Saint-Lary et la directrice de la Culture auroise qui ne le regrettent pas. La preuve, depuis l’ouverture, les visiteurs, surtout les touristes, se pressent à l’entrée. Et cela va durer jusqu’à dimanche, jour de la fin du Tour de France. Quant à l’exposition de vélos de courses d’Emile Arbes, elle est très réputée. Elle présente plus d’une centaine de vélos de courses, un véritable « musée du vélo de course », représentant toutes les époques, de 1907 à 1990. Avec des répliques plus vraie que nature des machines de Louison Bobet, Gino Bartali, Eddy Merckx, accompagnés souvent des bidons de l’époque. Vraiment dommage d’avoir négligé ces deux événements.
Sans doute, aujourd’hui ce ne sont pas des « bisous bisous, calins calins » qui seront adressés en direction du cabinet. Peut-être qu’avec la nouvelle directrice de la communication qui ne s’est pas encore présentée à la presse alors qu’elle est arrivée depuis un mois, cela va changer…
G.M.
Rédaction
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