Déplacement de Thierry Aumage , inspecteur d’académie, aux écoles de Lannedarré et Honoré Auzon

Dans le cadre de la rentrée scolaire, Thierry AUMAGE, Inspecteur d’académie, Directeur Académique des Services Départementaux de l’Éducation Nationale des Hautes-Pyrénées, s’est rendu ce Jeudi 1er septembre 2022 à Lourdes pour visiter d’abord l’école maternelle de Lannedarré. Il était accompagné de Catherine Lavit, inspectrice de l’Education Nationale du secteur. Les y attendaient Thierry Lavit, maire de Lourdes et président du SIMAGE, Sylvie Mazurek, vice-présidente du SIMAGE, Benoît Mournet, député des H-P, Aurélien Brandou, directeur de l’école maternelle.

64 enfants ce jour de rentrée à l’école maternelle de Lannedarré

Trois salles étaient proposées aux 64 enfants - dont 11 tout petits (2 ans) et 18 petits (3 ans) - de l’école maternelle de Lannedarré. L’une réservée aux enfants qui découvrent l’école. Une seconde pour ceux qui connaissent un peu l’école et la troisième pour les grands. Thierry Aumage a félicité Aurélien Brandou, le directeur, qui a bien su présenter le projet d’école. “C’est un signe positif pour que les enfants viennent à l’école en général, à l’école de Lannedarré en particulier. Comme je suis d’une nature très optimiste, j’ai demandé à l’inspectrice de voir comment on pouvait affecter à vos côtés une jeune professeure des écoles qui va débuter sa carrière. Je vais voir lundi quelles décisions prendre en matière d’ouvertures de classes. J’ai eu écho que nous avions beaucoup d’élèves à l’école de Lannedarré.

Pour Thierry Lavit, maire de Lourdes « L’école de Lannedarré est une école très importante. C’est une vraie maternelle dédiée. Nous avons lancé depuis quelques semaines l’opération Lannedarré sur plusieurs axes. Tout va en s’améliorant ».

Benoît Mournet s’est dit très heureux d’être présent. Il a rappelé que la revalorisation des enseignants serait au cœur des débatsà l’assemblée nationale avec cet engagement de démarrage des carrières pas en dessous des 2000 euros par mois. “On sait aussi qu’il faut se pencher sur les conditions de travail. L’école est un chantier prioritaire avec une volonté farouche de travailler avec les acteurs, les professeurs et les parents. Je me réjouis de démarrer avec les tout petits ce matin »

252 élèves à l’école Honoré Auzon et une enseignante urkrainienne

Sylvie Mazurek se rappelant qu’elle avait enseigné dans cette école a montré l’arbre de la liberté qui symbolise cet établissement Thierry Aumage mentionnait que c’était une école dynamique avec un beau projet pédagogique. « J’avais eu déjà l’occasion de la découvrir en y étant déjà venu. On a l’occasion d’accueillir en cette rentrée Mme Caty Leclercq, la nouvelle directrice qui vient de Meurthe-et-Moselle. Le département des Hautes-Pyrénées est extrêmement attractif pas seulement par la beauté de ses paysages mais aussi par la dynamique économique et en particulier pour l’éducation. L’école Honoré Auzon a une très belle tradition d’accueil et d’inclusion. D’inclusion des élèves en situation de handicap en particulier et puis cette année d’accueil des familles ukrainiennes (25 jeunes ukrainiens). Plusieurs centaines de personnes d’origine ukrainienne ou de nationalité ukrainienne sont recensées sur le site de Lourdes. Ce sont à peu près 150 jeunes ukrainiens qui se trouvent sur le site du pays de Lourdes. Tous ne sont pas scolarisés parce que le système éducatif ukrainien est extrêmement performant, notamment dans la continuité à distance. On constate aujourd’hui qu’il y a une volonté des parents de scolariser les plus jeunes enfants (3-12 ans). Cette inclusion aussi sociale est quelque chose d’important. Merci au président du SIMAGE et à ses équipes, et aux directeurs des différentes écoles. J’ai souhaité donner un signal encore plus fort pour montrer notre volonté de solidarité et d’accueil. J’ai demandé à mes équipes de recruter une enseignante ukrainienne qui était professeure en Ukraine et qui est installée ici en prenant ses fonctions aujourd’hui au sein de l’école Honoré Auzon. On a pu faire reconnaître ses diplômes et pouvoir la contractualiser. J’ai eu toutes les facilités du ministère de l’Education nationale puisque c’est un moyen budgétaire supplémentaire qui a été accordé au département. C’est un clin d’œil que nous voulions donner en visitant l’école Honoré Auzon ».

Catherine Lavit a précisé que l’accueil des enfants allophones de la circonscription allait être recentré sur la ville de Lourdes. C’est une priorité pour la rentrée.

Est-ce que l’arrivée des enfants ukrainiens a permis de sauver une ou des classes sur Lourdes ? Réponse de Thierry Lavit : « C’est venu en plus. Il y a 52 ou 54 élèves ukrainiens en plus. On avait déjà stabilisé les effectifs. Oui, ça conforte effectivement la stabilisation des classes mais le travail qui avait été fait par les équipes du Simage et les élus avait rééquilibré toutes les classes. Ce n’est pas ce qui a permis de sauver les classes »