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Près de 1500 manifestants dans la rue ce mardi après midi pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève

mardi 18 octobre 2022 par Rédaction

A l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaire, plus de 1500 manifestants selon les syndicats et 1100 selon la police ont répondu présents. Le cortège est parti de la bourse du travail aux alentours de 14h 20 en direction de la préfecture où une prise de parole commune a eu lieu.

Les syndicats revendiquent des augmentations de salaires, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité. Le mouvement des lycées professionnels de ce jour s’inscrivait dans cette dynamique.

Dans son intervention, Angélique Samaran, secrétaire de l’UD CGT a déclaré : « Alors que les entreprises de la branche pétrole en particulier Total ou Exxon réalisent d’énormes profits mais refusent d’accéder aux exigences des salariés massivement mobilisés par l’ouverture d’une négociation sérieuse. Cette situation de blocage patronal crée aujourd’hui la pénurie de carburants.
Mardi dernier, une limite a été franchie par le gouvernement, annonçant faire procéder aux réquisitions des salariés des raffineries. Cette procédure déjà condamnée par l’OIT constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales.

La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public et obtiennent par leurs actions l’ouverture de nouvelles négociations et des avancées significatives.

Aujourd’hui, la santé, les cheminots, l’énergie, les services à la personne, l’industrie etc.… que l’on soit retraité, privés d’emploi, salariés du public comme du privé, l’injustice sociale touche l’ensemble du monde du travail. On veut pouvoir se nourrir, se loger, se chauffer, se déplacer, se soigner, vivre dignement de son travail.
Le salaire est au cœur de l’affrontement entre le monde du travail et celui du capital.

C’est pourquoi les organisations syndicales appellent à continuer de développer des luttes pour exiger des augmentations de salaires qui répondent aux besoins de tous et toutes  ».

Pour les syndicats c’est par la grève ensemble que l’on va peser sur le patronat et sur le gouvernement : en imposant la condition des aides, en augmentant le smic, en légiférant pour qu’à chaque augmentation du smic tous les salaires soient revalorisés, en augmentant le point d’indice pour les fonctionnaires, en augmentant les pensions et les minimas sociaux.

Nicole Lafourcade