En Bigorre, la Macronie fait le ménage !

Fichtre, que se passe-t-il au sein de la Macronie bigourdane ? Aux dernières nouvelles, Benoît Mournet, député Renaissance de la 2^ème circonscription des Hautes-Pyrénées, vient de se séparer de son attachée parlementaire, basée à Lourdes et qui avait été sous la législature précédente l’attachée de Jean-Bernard Sempastous, alors député de la 1^ère circonscription des Hautes-Pyrénées. On apprend également que la référente de la feue LREM (La République en Marche) Olivia Carrasco a été débarquée, au grand dam des premiers marcheurs qui lui portaient, semble-t-il, une grande estime. Selon certaines sources, elle n’aurait pas été assez fiable dans ses capacités à rallier des élus haut-pyrénéens vers Renaissance, le nouveau parti macroniste. En fait c’est Benoît Mournet qui prend les affaires en main. Il a accepté de prendre la responsabilité d’être le correspondant départemental de Renaissance. « La structuration locale de notre mouvement n’est aujourd’hui pas aboutie. Les causes sont multiples. L’insuffisante association de nos élus (locaux et nationaux) à la vie du parti, et la difficulté à faire vivre la promesse d’élargissement de notre base d’adhérents actifs sont, à mon sens, des facteurs importants d’explications », explique-t-il. Et de rappeler que « La promesse initiale d’En Marche, c’est le dépassement politique, c’est aussi de permettre à chacun de s’engager pour faire tomber les barrières entre le pouvoir et les citoyens. Nous devons continuer à faire vivre cette promesse, même si c’est difficile. La montée de l’extrémisme dans notre pays n’est pas une fatalité ».

Dans un courrier adressé aux militants et dont nous avons eu connaissance, Benoît Mournet écrit : « J’ai accepté de prendre cette responsabilité de correspondant Renaissance. Il n’est évidemment pas question de l’assumer seul. Je crois en la collégialité et ai besoin de chacun de vous ». Et d’insister encore : « A court terme, il nous faut aussi des bonnes volontés pour organiser la campagne d’adhésion et d’affichage ».

Le correspondant bigourdan de Renaissance est aussi préoccupé par la réussite du Conseil National de la Refondation, le nouveau « machin » du Président de la République. Mais pour l’heure, le cap est fixé sur l’organisation interne de Renaissance pour les Hautes-Pyrénées. Les élections auront lieu en janvier. Plusieurs listes pourront se présenter. Mais il ajoute : « Au regard de notre nombre d’adhérents Renaissance à date, encore relativement modeste, ma proposition est que nous parvenions à nous rassembler dans une liste départementale unique, paritaire, représentant la diversité géographique du département et intégrant des élus et des militants ».