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Le maire et les tartines : chronique d’un matin pas comme les autres
Ce mercredi matin, le soleil tapait à peine sur les murs de l’hôtel de ville que déjà un parfum enivrant de café chaud et de croissants dorés flottait dans les jardins. Mais que se passait-il à Lourdes ? Un miracle ? Presque. Thierry Lavit, le maire, avait décidé de soigner ses troupes… à coups de petits pains au chocolat.
Objectif : chouchouter le personnel administratif avec un petit-déjeuner digne des plus grands sommets diplomatiques (avec jus d’orange et confiture Bonne Maman ?, svp). Certains y ont vu un élan de bienveillance, d’autres une stratégie anti-grève, mais tous ont apprécié la démarche – et les viennoiseries.
« J’espère que ce genre d’initiative deviendra hebdomadaire », aurait glissé une agente entre deux gorgées de chocolat chaud, un œil sur le buffet, l’autre sur son supérieur hiérarchique.
Côté mairie, on parle d’un simple geste de reconnaissance. Côté employés, on milite déjà pour une cantine étoilée. Lourdes, toujours entre mystique et logistique.