Christian Agius en grande colère après Sylvain Peretto !

Le vice-président de la Commission extra municipale sur l’environnement (CEME) accompagné de Jean Omnès avaient convié la presse à une conférence de terrain autour du lac de Lourdes puis de la ferme Baloum, ce mercredi après midi.

Plusieurs points et attitudes fâchent et exaspèrent Christian Agius concernant les réalisations en cours sur l’aménagement des abords du lac de Lourdes, plus particulièrement le nouveau parking des voitures et cars « un parking pour chars d’assauts ou A380 », l’éclairage public du parking jusqu’au plan d’eau, en cours d’achèvement à l’entrée nord du site. Il a rappelé qu’il a toujours combattu depuis 20 ans les projets pharaoniques sur le site du lac, aussi bien les projets d’Artiganave que de Douste Blazy. Il prétend que Sylvain Perreto n’a pas de leçon à lui donner sur ce point, qu’il ne l’a jamais vu défendre le lac, "qu’il reste à sa place et les vaches seront bien gardées".

En préambule et avec insistance Christian Agius martèle que le choix fondamental de la CEME est le respect de la nature. Les membres de celle-ci ne sont pas écoutés par les services techniques de la ville. Pour Christian Agius, l’installation de bordures routières qui délimitent l’emplacement des stationnements aussi bien des véhicules lourds que légers n’a pas lieu d’être sur ce site, tout comme le décaissement sur 80 cm et l’enrochement du parking

avant bitumage. La proposition de la CEME sur ce point était le positionnement de rouleaux grillagés caoutchoutés de haute résistance (voir photo) placés à même la terre et ensemencées sur l’ensemble de la surface, cette solution avec ce produit avait le double avantage de convenir au roulage des véhicules légers et lourds tout en gardant le coté naturel du site. L’éclairage public sur le parcours du parking au lac toujours pour la CEME et son vice-président est un double gaspillage : un gaspillage d’équipement et d’énergie. Pour eux il est aberrant de déranger les animaux la nuit par ces lumières, surtout que la fréquentation humaine du site se déroule en journée. Il veut toujours un lac naturel, pas artificiel avec des parkings les plus naturels possibles.

Sur la ferme Baloum, il déplore l’arrêt des travaux qu’il réclame depuis 3 ans. La mairie répond : « on va faire, on va faire ! ». A ce jour rien, l’état désastreux de la grange prête à s’écrouler mériterait une rénovation très urgente, c’est toujours la demande de la commission.

La brigade verte selon le secrétaire général de mairie coûte trop cher, là c’est la goutte de trop pour Christian Agius. Aujourd’hui, il est dans l’incertitude totale sur la pérennisation de cette structure qui pourtant a effectué un grand et bon travail sur les terrains de la ferme Baloum, à un coût moindre qu’une entreprise privée, alors même qu’il y a 1200 hectares de forêt à entretenir.

Tout en regrettant ce manque de moyens, Christian Agius en pleine colère énumère des postes selon lui où la ville devrait faire des économies, par exemple l’arrosage des pelouses municipales qui est trop fréquent et provoque une repousse rapide, la tonte de celle-ci 24 fois par an alors que la moyenne est de 12. Encore une idée d’économie peu convaincante pour le maire de Lourdes. Christian Agius préconise la diminution des adjoints car il s’interroge sur le nombre important d’adjoints à la ville et de délégations, alors même que certaines compétences sont passées sous l’égide de la CCPL.

Outre ces points, Christian Agius note le manque de concertation : « Depuis plus de 2 mois on demande une réunion sur les travaux , davantage d’écoute concernant les préconisations de la CEME et des réunions régulières avec les services techniques de la ville, notamment avec l’adjoint aux travaux Sylvain Peretto qui déclenche l’ire de Christian Agius, lequel lâche quelques phrases piquantes à l’encontre de l’adjoint : « On n’est pas des chiens qu’on siffle au dernier moment pour les réunions quand on prend connaissance d’une conférence de presse ! Si Sylvain Peretto est trop occupé par ses affaires privées pour délaisser les affaires publiques, qu’il démissionne de son poste d’adjoint et qu’il redevienne simple conseiller municipal ». Et de préciser : « Nous à la CEME, nous ne sommes pas payés ! On apporte notre savoir faire, notre temps bénévolement alors qu’on ne nous prenne pas pour des chiens ! » Rouge de colère, il ajoute que « M.Peretto aime faire des coups tordus, qu’il pratique la politique des faits accomplis. « On n’a pas envie de voir ce Monsieur arriver avec tous ses copains et coquins et nous imposer leurs diktats, c’est de l’argent public, pas le sien ! »

Jacques Omnès, quand à lui, nous montre la différence entre l’esquisse du projet de l’architecte Pierre Cassou affiché sur les grilles de protection du bâtiment en chantier de l’embarcadère et la réalisation finale. A l’évidence, après plusieurs modifications de permis la différence est significative.

Malheureusement pour le vice président de la CEME même à Lourdes : « Le chien aboie la caravane passe »

Marc Laffitte