Débat sur le « Développement économique » : ça n’a pas fait recette !

Lourdes (Jeudi 12 mai 2011 - 22h10) - Il n’y a pas eu foule ce soir à l’hôtel Elyséo pour le débat sur le « développement économique » animé par Pierre Trouillet, directeur général de la Chambre de commerce et d’Industrie de Paris et ancien directeur-adjoint de cabinet en charge de l’emploi, de la formation professionnelle et du développement économique de Jean-Louis Borloo lorsque ce dernier était alors ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi. Ce qui lui permit de relever que durant trois ans aucun dossier émanant des Hautes-Pyrénées n’était arrivé jusqu’à son bureau.

On était donc curieux de savoir si la foule allait répondre aux centaines d’invitations lancées par Artiganave et à la retape téléphonique effrénée constatée depuis une semaine au secrétariat du maire « chavezien ». Retape à laquelle a participé activement le jeune directeur de cabinet intérimaire Brice Jehanno. Malgré le forcing artiganavien, ce sont tout au plus 80 personnes qui constituaient l’auditoire. Moins que la fois précédente à l’hôtel Mercure pour le monologue d’Artiganave.

Les chefs d’entreprise se comptaient sur les doigts de la main, le plus représentatif étant le directeur de la SEB, Gilbert Badie. Peu d’élus également alors que l’on avait ratissé large, jusqu’à convier des élus de gauche, éloignés de Lourdes ! De la Communauté de communes du Pays de Lourdes dont « Arti » est le président, Robert Bergero était le seul vice-président des communes rurales présent. Le gros de l’assistance était constituée de militants UMP venus du département, ce qui est bien maigre. Bref, le flop total s’agissant de l’impact d’Artiganave sur la population et le monde de l’entreprise. Et après on s’étonnera si la CCPL rencontre des difficultés pour remplir la zone artisanale de Toulicou, à Adé.

Quant au débat, force est de reconnaître que l’intervenant ne manque pas de talent. Mais de la parole aux actes, il y a un gouffre. A Lourdes, on en sait quelque chose. Nous reviendrons peut-être sur cette soirée (durée 2 heures) pour laquelle la « presse bien-pensante » avait été conviée en dernière minute (ce jeudi après-midi à peine !).