Les infos de Lourdes et du Pays de Lourdes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Bruits et chuchotements..

mardi 6 décembre 2011 par Rédaction

Artiganave ne pilote plus rien et c’est toujours la faute à l’autre

L’affront infligé au maire de Lourdes par les pompiers lors de la Sainte-Barbe a alimenté les conversations depuis dimanche matin, lorsque la nouvelle a été connue. La preuve, à la fête d’Ourdis-Cotdoussan, village haut perché du canton de Lourdes-Est, pendant le vin d’honneur les conversations tournaient autour de cet incident qui a terriblement affecté JPA, dit-on dans l’entourage « artiganavien ». Hier, au monument aux morts, à l’occasion de la cérémonie en hommage aux « morts pour la France » durant la guerre d’Algérie et les combats au Maroc et en Tunisie, l’ « affaire » était beaucoup commentée.

Du côté de la mairie, on cherchait la parade. Et les doigts étaient pointés en direction de Tarbes et de l’OPH (anciennement OPAC), plus particulièrement envers son directeur Giovanni Fala. Avec Artiganave, c’est jamais lui, c’est toujours la faute à l’autre. Les élus de la majorité – même ceux que le maire a ignorés lors de la venue de Rachida Dati – font, paraît-il bloc, autour de JPA. On est prêt à demander des sanctions (sic). Ils oublient sans doute que la ville de Lourdes n’a plus aucune autorité sur les sapeurs-pompiers. Le patron, c’est le SDIS. L’actuel locataire de l’hôtel de ville va écrire et pleurer auprès de la direction du SDIS 65, se plaindre auprès de tous les administrateurs, au préfet, au ministre de l’Intérieur. Et il laisse entendre que faute de réponse, il est prêt à revoir la relation entre la ville de Lourdes, le SDIS et le centre de secours. Il ne va pas quand même aller jusqu’à priver la cité mariale de pompiers et abandonner le dossier de reconstruction de la caserne ! La hiérarchie des sapeurs-pompiers lourdais ne devrait pas s’exprimer. On attend plutôt dans la semaine un communiqué de presse du collectif des (mal) logés. Puisque c’est après les promesses non tenues par Artiganave (depuis 6 ans) pour la réhabilitation des logements de la caserne que la contestation est venue. Il faut comprendre le ras-le-bol exprimé. Et les jérémiades entendues ça et là n’effaceront pas cet affront qui restera attaché aux basques du maire de Lourdes. Deux ans à tenir, ça va être long pour ce dernier. Quant à la candidature de JPA aux législatives prochaines, elle est sérieusement compromise, tant d’autres dossiers compliqués s’annoncent. Il y a longtemps qu’il n’y a plus un pilote dans l’avion lourdais municipal… (G.M.)

Explication

D’aucuns se sont étonnés que dans l’article de la Sainte-Barbe signé Philippe Decotte, il n’a été fait aucune mention à l’incident (départ des pompiers au moment où le maire de Lourdes prenait la parole). C’est tout simple. La rédaction lourdaise était sur d’autres reportages (Gérard Merriot et Marc Laffitte étaient à Tarbes pour couvrir le match de rugby TPR-Narbonne ; Gérard Arramon se trouvait au stade de Lannedarré pris par le football). Notre collaborateur Philippe Decotte a accepté volontiers de venir d’Argelès-Gazost où il suit pour nous l’actualité du Lavedan. A notre retour de Tarbes, le téléphone a fonctionné pour nous signaler l’incident. Philippe Decotte a respecté la parole donnée à la hiérarchie des pompiers de ne pas évoquer l’affront infligé à Artiganave dans l’article de la Sainte-Barbe. Nous avons donc attendu la mise en ligne de son papier pour en informer nos lecteurs. Présent, nous aurions évidemment développer ce camouflet.

Il faut signer, collègue…

Le clash de la Sainte-Barbe à Lourdes nous aura permis de constater qu’un certain correspondant de presse d’un hebdomadaire (étiqueté à droite) n’a aucun scrupule pour alimenter un site politique connu pour son opposition au maire de Lourdes, puisque nourri par l’opposition municipale de gauche. Au côté de Philippe Decotte, se trouvaient la journaliste Francine Depeyre, du groupe Dépêche du Midi et Henri Soulet, le correspondant du Petit Journal. L’article et les photos ont trahi son auteur. Cela n’est pas gênant. Il a le droit d’écrire où il veut mais il faudrait signer les papiers pour savoir à qui on a affaire.