Echos, bruits et chuchotements...

• Le couple princier n’est pas venu à la mairie

Lorsque nous avons fait état dans notre rubrique de jeudi dernier de la venue d’un couple princier au pied du rocher de Massabielle à l’occasion du 54e Pèlerinage Militaire International, nous savions depuis quelques jours déjà qu’il s’agissait du Prince Albert de Monaco et de son épouse Charlène. Peu de monde à Lourdes était au courant. Le conseil municipal, à l’exception du maire et de son directeur de cabinet Serge Labordère, l’ignorait. Comme c’est souvent le cas, Artiganave ne fait pas confiance à sa majorité municipale. On ne sait jamais, il pourrait y avoir des bavards. Par contre, ce que nous n’ignorions pas, de notre côté, c’est le forcing que le plus proche collaborateur du pauvre « Arti » effectuait auprès de ses connaissances diplomatiques pour qu’une entrevue et un passage à la mairie soient inscrits à l’agenda de nos deux illustres visiteurs. A un mois du premier tour des élections législatives, ça pouvait faire bien d’afficher sa notoriété, de renforcer son aura. Surtout pour l’image. Eh bien, pour la visite à la mairie et la signature du livre d’or, comme pour Frédéric Mitterrand, alors ministre de la Culture, c’est raté !

JPA a quand même pu échanger quelques mots avec le prince et la princesse. C’est dans un hôtel de la cité, près du pont Saint-Michel, là où se trouve depuis des décennies, le QG du PMI que la rencontre a eu lieu. Mais Artiganave n’était pas seul (contrairement à ce que la photo prise par l’inévitable DPP et parue ce matin dans la NR veut le laisser croire). JPA a dû partager cette intimité avec six autres personnes (dont un prélat) réunies en cercle autour d’Albert et Charlène. Faute de réception à la mairie, c’était un moindre mal pour le premier magistrat de Lourdes. Et ça permettra sans doute d’enrichir sa bannière « relationnelle » qui ouvre son site internet de campagne, lequel semble ne pas connaître pour l’instant une très grande fréquentation. Mais de cela, nous en reparlerons.

• Le Grand « Zampanave » en campagne

Nous vous avons dévoilé en primeur la permanence itinérante du maire de Lourdes-candidat aux législatives. Qui lui a donc suggéré l’idée de promener le fourgon blanc (immatriculé dans le 64) dans la 2e circonscription ? Pour l’instant, c’est loin d’avoir un effet bœuf ! Sa première sortie, il l’avait programmée à Juillan. Il avait convié la presse et les conseillers municipaux de sa majorité à l’inauguration de sa permanence. Quelle ne fut pas la surprise des journalistes et correspondants de découvrir qu’il s’agissait d’un fourgon ambulant, un peu comme on en voit beaucoup durant le mois d’août à Lourdes. Quant aux élus lourdais, ils ne sont pas venus en nombre, deux ou trois à peine ! Ce qui n’est pas de nature - il faut le reconnaître - à donner un moral de vainqueur. C’est là que certains ont compris qu’on était bien loin de l’euphorie du début de campagne qu’on avait tenté de créer « arti » -ficiellement. Les jours suivants ont confirmé le peu d’intérêt que suscite sur son passage le fourgon blanc et son candidat qui veut faire croire « qu’il est en prise chaque jour avec les réalités des vallées des gaves, de l’agglomération tarbaise et en étroite relation avec le Val d’Adour  ». Hier après-midi, il n’a pas été convaincant à Rabastens-de-Bigorre où on ne l’avait jamais vu auparavant. Il est allé au marché à bestiaux, ce qu’il ne fait jamais dans sa ville lors des trois foires annuelles. Bref, c’est l’illusionniste et son cirque qui s’expriment. « Ça nous rappelle le grand « Zampano » (en moins costaud) ». nous confiait un de ses opposants qui lui a collé le sympathique surnom de « Grand Zampanave »…

• Et ton drapeau « Arti « où est-il ?

Pourquoi Artiganave cache-t-il qu’il est secrétaire départemental de l’UMP ? Serait-ce dans les habitudes du personnage de jouer les petits cachottiers ? On laisse à nos lecteurs le soin de répondre. Toujours est-il que dans ses documents de campagne qu’il a commencé à faire distribuer, il n’y a pas une seule référence à l’UMP ! Tout juste le fait-il savoir rapidement dans sa biographie sur son site internet de campagne . C’est dans le droit fil de la Présidentielle où il n’a pas battu la semelle pour Nicolas Sarkozy. Et ce qui lui a valu un camouflet électoral sur la cité mariale.

• Jean-Pierre Auguet annoncera demain sa candidature aux législatives

Ancien adjoint à la Culture de Philippe Douste-Blazy à la mairie de Lourdes, Jean-Pierre Auguet annoncera demain mercredi sa candidature à l’élection législative de la 2e circonscription. Il sera accompagné de sa suppléante Josette Gombert, de Tarbes. Tous deux ont reçu l’investiture du parti présenté par François Bayrou, sous l’intitulé « Le Centre pour la France » qui remplacera le Modem. « Encore un qui va piquer des voix à Jean-Pierre ! », se désolait hier soir une des dernières supportrices du maire de Lourdes.