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Echos, Bruits et Chuchotements...

mercredi 13 juin 2012 par Rédaction

Raffarin à Lourdes pour sauver le soldat Artiganave

Dans le camp artiganavien, on a joué depuis le début la carte de la notoriété, de l’image. Tout a été construit autour de l’idée que le grand "démocrate" lourdais connaissait toute une pléiade de personnalités. Histoire de dire qu’en face, ça ne pesait pas lourd ! Ça manquait d’expérience. Le premier tour aura prouvé que les électeurs de la 2e circonscription n’ont pas été sensibles, loin s’en faut, à ce "cinéma". On en a même entendu nous répondre le plus sérieusement du monde : "Comment vous l’appelez ?, Arti... Arti...Arti... enfin le maire de Lourdes, après Adé, personne ne le connaît !" Et c’est vrai que le score obtenu (25,73%) a tendance à leur donner raison. L’actuel locataire de la maison du peuple nous avait donc sorti de son chapeau de prestidigitateur : Pierre Trouillet, Frédéric Lefebvre, Frédéric Mitterrand, Rachida Dati (2 fois). Et maintenant c’est Jean-Pierre Raffarin, un ancien premier Ministre de Jacques Chirac qui débarque dans la cité mariale. Il vient, paraît-il, lancer une bouée de sauvetage à JPA. Son opération s’intitule : "Il faut sauver le soldat Artiganave !". On a déjà entendu ça quelque part. On va nous faire croire que tous les deux sont super-copains, des camarades de combat de longue date. En fait, il n’en est rien. Ce mercredi, Raffarin et Arti-le-Sécateur se verront pour la ... 3e ou 4e fois. Tu parles de connaissances ! Cela n’empêchera pas les deux Umpistes de se tutoyer. Les tutoiements lors de la conférence de presse à l’hôtel Mercure devraient avoir pour but d’enfumer les confrères. Ensuite, direction le Pic du Jer pour un repas républicain. "Pour prendre un peu de hauteur", aurait-on déclaré dans le squelettique entourage artiganavien. On peut d’ores et déjà annoncer que pour l’ancien président de la région Poitou-Charentes, « Sauver le soldat Artiganave  », c’est mission impossible…

Le mauvais score d’Arti, la faute à sa majorité !

Artiganave n’a pas digéré la défaite lourdaise au 1er tour. Pour 4 petites voix (un foyer avec deux enfants en âge de voter par exemple, il ne faut

pas aller chercher bien loin…), l’actuel maire de la cité mariale a été coiffé sur le poteau par celle que lui et ses conseillers brocardaient. Eh oui, Jeanine Dubié lui a infligé un sérieux affront que JPA envisage d’effacer au second tour avec le report des voix frontistes (11,11%), et celles de Jean-Pierre Auguet (4,44%). Une hypothèse qui pourrait se vérifier sur Lourdes uniquement , étant donné le faible report des voix susceptible de venir des autres partis de gauche sur Jeanine Dubié. Si cela devait se vérifier, cela ne ferait pas oublier l’humiliation du 1er tour, là où se mesurent les rapports de forces. Arti-le-Censeur a réuni lundi soir sa majorité municipale. Remonté comme une pendule, il a fait porter le chapeau à ses conseillers et conseillères de la majorité. Son mauvais score obtenu sur Lourdes, c’est de leur faute. Fichtre ! Bref, c’est jamais lui, c’est toujours la faute aux autres (sic). Ils ne se seraient pas suffisamment mobilisés. Et lui, qu’a-t-il fait ? A part se poster devant son fourgon ambulant et attendre les électeurs ? A-t-il monté beaucoup de cages d’escaliers ? L’a-t-on vu tirer les sonnettes ? A-t-il mesuré son impopularité ? Il était tellement en colère qu’il a fini excédé, annonçant qu’il se représentera à la mairie de Lourdes. Sonné, groggy, au bord du ko, il pense déjà à remonter sur le ring !!! D’ici 2014, il va avoir besoin d’être sérieusement regonflé. Et sur qui va-t-il devoir s’appuyer ?

C’est dans l’air

Il est question, d’après certains riverains de l’avenue Foch, de réaliser un passage protégé entre le n°26 de cette rue lourdaise et le jardin de l’hôtel de ville. Nous cherchons la raison qui expliquerait l’aménagement de ce passage. Quelqu’un nous éclairera-t-il ?