Echos, bruits et chuchotements...

• Gare à l’overdose !

Elle est de retour. Qui ça ? Eh bien, DPP, la tendre et plumitive préférée d’Artiganave. Elle avait disparu des écrans radars du pays de Lourdes durant une bonne partie de l’été. Quelque chose nous dit que durant un mois, elle va tenter de rattraper le temps perdu. On a donc revu sa signature dans la presse quotidienne depuis moins d’une semaine. Et déjà que des articles à la gloire d’Arti « le démocrate » et de sa municipalité. D’abord, il y a eu le fils (pourquoi pas ?), après le père, puis un papier sur la rénovation de la salle des fêtes, dans la foulée une présentation du nouveau Directeur général des services, François Roussel-Devaux. Le brave homme recruté dans les sphères de l’UMP par Serge Labordère, le directeur de cabinet de notre Chavez local, clame haut et fort : « On a une bonne situation financière ». DPP a oublié de lui dire sans doute qu’Artiganave faisait partie de la première municipalité Douste-Blazy (dont son compagnon de l’époque était le directeur de cabinet) qui avait particulièrement plombé les finances de la ville. Il avait fallu l’arrivée, en 1995, des élus RPR de l’époque derrière José Marthe, pour imposer le redressement de la situation financière, plus ou moins suivie depuis par l’actuel potentat municipal. Ce lundi matin , Artiganave remet ça. Imitant Nicolas Sarkozy qu’il a, entre parenthèses, soutenu du bout des lèvres pendant la dernière campagne présidentielle, le « royal Arti »veut montrer qu’ il est bien un « hyper-maire ». Il a convié la presse, à 11h30, pour présenter la prochaine fête du sport et des associations. Demain sans doute, la pétulante plumitive va donc remettre le couvert et nous servir une soupe avec un court-bouillon et un fumet artiganavien dont elle seule détient la recette. Bref, c’est bien une overdose qui nous pend au nez mais seulement durant un mois. Pourquoi un mois ? On préfère ne pas vous expliquer…

• L’étrange communication d’Artiganave, l’adepte de la censure

On vous le dit dans l’écho précédent : sur les conseils « éclairés » de son staff municipal, Artiganave va multiplier les rendez-vous avec la presse sélectionnée par ses soins. Ce lundi, à 11h30, l’actuel locataire de l’hôtel de ville évoquera la fête du sport et des associations qui se déroulera le week-end prochain. Sans doute voudra-t-il en mettre plein la vue à des représentants des médias souvent peu informés du passé sportif lourdais. Vendredi prochain 7 septembre, à 18h30, il sera associé à la présentation de l’équipe du Football-Club-Lourdais XV qui aura lieu au palais des congrès. Bien sûr, pour chacun des points-presse, nous ne sommes pas les bienvenus. Pour le second, nous avons été invité par le FCL. On ne sait toujours pas pourquoi nous avons été écartés des grand’messes médiatiques artiganaviennes. Non pas qu’elles nous manquent mais parce que nous ne resterions pas inertes devant certains de ses propos. Aujourd’hui, cela fait 849 jours (soit 2 ans, 3 mois et 26 jours) que l’historique censeur lourdais fait la sourde oreille et qu’il ne répond pas à notre lettre ouverte. " Ça, c’est pas bien Jean-Pierre. Je t’ai connu plus cool. Et plus conciliant. Ne t’étonne pas alors s’il y a un effet boomerang. Jadis, tu étais plus ouvert et surtout plus demandeur ". Comme quoi, le (mauvais) temps a fait son œuvre.

En cette première matinée de la semaine, on attend du "royal Arti"qu’il nous la joue surtout modeste. La fête du sport et des associations à Lourdes, elle a existé bien avant que JPA débarque à la mairie. Il faut remonter au début des années 80 pour retrouver trace de cette manifestation festive. Une idée que nous avions eue avec notre regretté confrère Alain Brouche et Roland Crancée, au retour d’un déplacement épique (comme c’était souvent le cas à l’époque) où nous avions couvert un match du FCL XV qui tenait encore à l’époque le haut du pavé. En passant sur les allées Paul-Riquet, nous avions entendu dans une radio locale biterroise que la veille la fête du sport avait fait un tabac. Revenus à Lourdes, nous avions suggéré l’idée à Jo Cirès qui présidait alors le Dojo Lourdais, à Roger Barrau, à notre frangin Christian, etc. Le coup était alors parti. Cette manifestation attira par la suite des noms prestigieux. On se souvient de la visite de Jean-Claude Killy et de Jean Todt, venus à la demande de Jean Glavany. Jean-Claude Killy dédicaça même le plâtre de Jo Cirès tombé lors de la fameuse course aux ânes. Plâtre que lui posa le docteur Joseph Basile.

Pour conclure, on mettra l’accent sur le manque de professionnalisme et le sectarisme du service de communication supervisé par Serge Labordère. Nous mettons en ligne la copie du courriel envoyé à de nombreux destinataires pour la présentation du FCL 2012/2013. On constatera qu’il y a des noms qui n’ont aucun lien avec les médias locaux. « Ils sont aussi journalistes que moi jockey ! » Parmi la liste, on trouve même le talentueux Jean Anguera dont beaucoup de Lourdais regrettent la parution du fameux Dévelito. On verra aussi l’énorme bourde de l’expéditeur (trice ?) dont nous avons caché l’identité et qui attribue la présidence du FCL à Monsieur Peirègne. Eric Peyrègne (c’est la bonne orthographe) est bien au FCL mais il n’est que directeur général. Les deux co-présidents sont Michel Crauste et Serge Sanguinet. Serge, il faudrait vraiment relire pour corriger la faute d’orthographe à "convié". Enfin, qu’est-ce que vient faire le sectarisme ?, direz-vous. Dans la liste que nous publions figurent aussi les noms des conseillers municipaux de la majorité artiganavienne. Et ceux de l’opposition où sont-ils, comptent-ils pour du beurre ? Ne sont-ils pas des élus du suffrage universel ?

Décidément, tout part en vrille à la mairie de Lourdes. Il reste encore deux ans. Ça devrait passer vite…

G.M.