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Echos, Bruits et Chuchotements...

mardi 30 octobre 2012 par Rédaction

Journée des maires : Artiganave, le grand absent

Hier à la foire-exposition de Tarbes, avait lieu la traditionnelle journée des maires. Un moment apprécié par de très nombreux élus haut-pyrénéens. Pas seulement pour le repas offert par le Conseil général mais surtout par les informations que l’on peut y glaner lors de l’assemblée générale. De nombreux acteurs de la vie politique y étaient présents autour du préfet Henri d’Abzac : Michel Pélieu, président du Conseil général ; les sénateurs François Fortassin et Josette Durrieu, les députés Jean Glavany et Jeanine Dubié ; le maire de Tarbes et président du Grand Tarbes Gérard Trémège, etc. La plupart des 474 maires et présidents d’intercommunalités s’étaient déplacés. Sauf - vous l’avez deviné - Artiganave, le premier magistrat lourdais rarement tenté par ce genre de rendez-vous entre collègues.

Il aurait pu se trouver dans la table des élus des deux cantons lourdais mais Arti avait d’autres chats à fouetter. Franchement, ça ne l’emballait pas de se trouver avec les élus de la vallée de Batsurguère, territoire où il ne met plus les pieds depuis qu’a été connue sa décision d’empêcher le tour de France de passer par la route de la vallée, le 15 juillet 2011, lors de l’arrivée de la 15e étape à Lourdes. Les maires de la vallée de Batsurguère ont d’ailleurs refusé récemment de rejoindre la Communauté de communes du Pays de Lourdes. Ce sont les conseils municipaux qui se sont prononcés au terme de votes. « Ou est ton copain Arti ?  », s’amusait un élu « batsurguèrate ». « Comme toujours absent…. », a-t-on pu entendre avant que nous répondions.

CCPL : réunion d’urgence

Que se passe-t-il ? C’est l’interrogation que se posent les membres du bureau de la Communauté de communes du Pays de Lourdes depuis qu’ils ont été appelés hier au téléphone pour une réunion qui se tiendra, ce mardi, à 14h, au siège de la CCPL. Aucun des vice-présidents n’a pu savoir l’objet de cette convocation précipitée (top-secret !), sauf peut-être Georges Castres , le 1er vice-président, dont on dit qu’il s’est rapproché ces temps derniers de celui qu’il a pourtant appelé à faire battre aux dernières élections législatives. Artiganave a fait savoir que dans la foulée il donnera une conférence de presse (sélective). Le sujet doit être important. Artiganave va-t-il annoncer des investissements qataris, lui qui aurait des connaissances là-bas du côté de l’Emirat ? D’autant que l’argent semble couler à flots ces derniers temps dans cette structure intercommunautaire. Va-t-il parler de ce qu’il va advenir avec l’intégration prochaine de la Baronnie des Angles ? Va-t-il parler du dossier de La Frégate auquel s’intéresse la CCPL et qui va être transformé en centre de loisirs ? Pour l’heure, l’acquisition de ce haut-lieu festif ne se fera pas. On passera par une location pour les 4 prochaines années. Va-t-il annoncer qu’en raison du devenir de La Frégate, il a exigé la disparition de la « Frégate des Pirates », un endroit agréable où les Lourdais venaient se restaurer l’été dans un cadre reposant et magnifique ? Pourquoi cette disparition ? Pour ne pas concurrencer le restaurant de l’Embarcadère. Comme il ne fréquentait pas l’endroit, il ne pouvait pas savoir que la clientèle n’était pas la même. Résultat des courses : «  200 voix de perdues pour les prochaines municipales », nous faisait-on observer la semaine dernière. Va-t-il annoncer aussi qu’une employée que certains voyaient à la tête du personnel administratif de la CCPL a décidé d’aller voir ailleurs si le climat était plus serein ? Va-t-il dévoiler le nom du futur DGA de la CCPL qui serait finalement choisi dans la filière interne ? Amis lecteurs, soyez rassurés, si Artiganave reste un orfèvre dans le tri (non pas de lentilles) mais de journalistes, nous ne manquerons pas de vous tenir au courant.

JPA tente de sortir la tête de l’eau !

La semaine passée, pour écoper le flot de commentaires défavorables à son endroit dans sa gestion des inondations, Artiganave a multiplié les invitations, les remerciements et les félicitations. Nul ne contestera l’efficacité dont ont fait preuve les services de secours, pompiers et Croix-Rouge principalement. C’est dans le domaine de l’information et de la prévention que JPA est passé à côté. Peu aidé, il est vrai par la majorité de son équipe municipale. 4 à 5 élus seulement ont été invités à le rejoindre dans sa cellule de crise. Les autres attendent encore au téléphone ! C’est dire l’estime dans laquelle il tient ses colistiers. Il ne se prive d’ailleurs pas d’en « cisailler » (toujours son attrait pour les ciseaux ) quelques-uns auprès des personnes contactées pour figurer dans sa future liste municipale (On vous parlera prochainement du peu de réponses positives qu’il obtient). Ce forcing, l’actuel maire de Lourdes s’en serait bien passé. Est-ce que cela sera suffisant pour qu’il sorte la tête de l’eau ?

Golf : un sacré chamboulement

Le golf de Lourdes fait l’objet de pas mal de commentaires depuis une quinzaine de jours. Ce qu’Artiganave n’a pas osé faire, le nouveau Directeur Général des Services, François Roussel-Devaux, s’en est chargé. Le jardinier qui s’occupait depuis une vingtaine d’années d’entretenir le parcours avec les moyens qu’on lui donnait, a été invité à rejoindre le stade Antoine-Béguère où il donnera assurément un autre aspect à la pelouse, jugée généralement peu en rapport avec le prestige du FCL. Pour le remplacer, il sera fait appel à un jeune Lourdais qui a acquis déjà ses lettres de noblesse sur d’autres parcours de golf du Grand Sud-Ouest. Le golf de Lourdes pourra se targuer d’avoir un vrai greenkeeper. Ensuite, le grand ménage s’est poursuivi au niveau du secrétariat. Deux CDD n’ont pas été renouvelés. Une troisième employée a changé de service. Une pétition a vu le jour. Aux dernières nouvelles, on ne sait pas où elle a atterri. Au lac ? De nouvelles têtes sont arrivées. En même temps, alors qu’il se chuchote que l’appartement du premier étage suscite des convoitises , des travaux sont annoncés. D’abord dans le bâtiment. Pas pour le restaurant. Pour créer des bureaux. Un total relooking est, semble-t-il, dans l’air. Le parcours du golf serait aussi concerné. Certains « trous » seraient redessinés. Des arbres seraient abattus. Aïe, Aïe ! Les écologistes vont se réveiller. Bref, là encore l’argent qui a fait longtemps défaut coule à flots. D’aucuns se demandent ce que peut expliquer cette soudaine générosité « artiganavienne ». Et puis, nous attendons avec impatience le 10 novembre, une date importante. Là, pour l’heure, on ne vous en dira pas plus.

G.M.