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Droit de réponse de Monsieur Artiganave, maire de Lourdes

jeudi 10 janvier 2013 par Rédaction

Nous mettons en ligne le droit de réponse de Monsieur Artiganave, maire de Lourdes, suite à l’article le concernant, publié le 15 décembre 2012, sous le titre «  La sale soirée d’Artiganave : Bruno Vinualès réclame des excuses et Lourdes-Infos.com aussi  ». Ce droit de réponse nous a été réclamé à deux reprises par lettre recommandée (et par courriels) émanant de Rémi-Pierre Drai, avocat à la Cour, sis 64, rue de Miromesnil, 75 0008 PARIS, en sa qualité de conseil du maire de Lourdes. Nous publions ces deux courriers en fichiers joints. Le texte figure également à part. Dans cet article, il est donc mentionné trois fois. Nous avons attendu le retour à Lourdes de Monsieur Bruno Vinualès, seul mis en cause dans la réponse de Monsieur Artiganave, pour assurer sa diffusion. Il pourra, s’il le désire, répondre à ce courrier qui lui est consacré. Et nous nous réservons aussi de répondre à notre tour dans un prochain article.

• Courrier n°1 (.pdf ci-dessous)

• Courrier n°2 (.pdf ci-dessous)

 
normal'> color:#4F81BD;mso-themecolor:accent1'>La réponse de Monsieur Artiganave

«  Bruno Vinuales a
délibérément pris en otage le repas de Noël des employés municipaux et
intercommunaux à des fins politiciennes au mépris des règles les plus
élémentaires de bienséance jouant de l’ambiguïté de son statut de prestataire
de services et d’opposant municipal.

C’est ainsi que Bruno
Vinuales a profité de l’occasion de ce repas de Noël
pour s’offrir une tribune politique en invitant à ce dîner quelques
représentants de la presse locale et en faisant le tour des tables des employés
municipaux pour faire entendre la parole du maître de ces lieux.

J’ai dénoncé avec
vigueur auprès de lui cette confusion des genres en lui demandant des
explications sur la présence de ces journalistes au-delà de la traditionnelle
prise de clichés à l’invitation du comité d’entraide. Il a alors préféré se
réfugier dans le mensonge niant le témoignage des intéressés qui spontanément
faisaient part de l’appel reçu par Monsieur Vinualès les invitant à sa table en
s’écartant au passage de la commande de son client sans le lui en référer.

Il n’y a aucun
précédent dans l’histoire des manifestations organisées lors de ces festivités
de Noël, par essence dépolitisées, et je comprends mieux l’absence de la grande
majorité de l’opposition municipale à cette occasion.

Manifestement Bruno
Vinualès a préféré la tribune que lui conférait son hôtel à celle du conseil
municipal qu’il avait courageusement déserté la veille alors qu’il était
question des orientations budgétaires de la commune.

Ce n’est pas ma
conception de la démocratie.

Quant aux excuses
qu’il demande aujourd’hui, je l’invite d’abord à les adresser à mon plus proche
collaborateur à l’endroit duquel il a tenu des propos injurieux lors de son
tour de table des employés. Heureusement ces derniers ne sont pas dupes des
jeux politiciens qu’ils apprécient à leur juste valeur.

Pour moi la politique
n’a rien à voir avec le repas de Noël des employés de la ville et de la
communauté de communes. J’ai trop de respect pour eux pour me laisser aller à
la confusion des genres. J’ai été pour ma part très heureux de <span
style='mso-spacerun:yes'> partager avec eux ce moment de convivialité
tout en déplorant qu’il ait pu être ainsi marginalement pollué par une attitude
qui ne grandit nullement son auteur.

Une attitude
pathétique qui ne mérite pas que l’on s’y attarde davantage. »