Plus de 80 décisions du maire sans explication : c’est conforme à la loi mais ...

En fin de conseil municipal, conformément à l’article L 2122-23 du Code Général des Collectivités Territoriales, l’actuel maire de Lourdes a rendu compte des décisions qu’il a prises depuis le 21 mars que vous pouvez consulter sur le .pdf ci-dessous :

Comme l’opposition, comme nous et comme vous sans doute, nous aimerions connaître des explications sur certaines décisions. "Les “décisions du Maire” que ce dernier prend seul grâce à sa délégation permanente peuvent être très révélatrices du respect des règles de la démocratie locale dans votre commune" peut-on lire sur le site anticor.org.

Les règles de base sont que les élus délibèrent, décident et que le Maire applique les décisions du conseil municipal. Il est évident que le fonctionnement de la commune doit être transparent et que le Maire n’a pas à pratiquer un pouvoir personnel. Artiganave-le-transparent est donc dans son droit quand il refuse à Philippe Subercazes, l’un de ses opposants, de donner des explications sur Fantaisie Prod ou le Festival du Rire. On aurait aussi souhaité connaître le contenu de la décision du 6 mai dernier concernant le marché pour la création, conception, rédaction, prises de vue et impression d’un magazine d’informations municipales avec la société BUCEREP, bulletin où se sont illustrées (sic) ses deux communicantes préférées. Au fait continuent-elles à piger pour ce magazine municipal ?

Il faut néanmoins savoir que ces décisions seront consultables aussitôt prises, comme les « arrêtés municipaux » dans un registre ouvert au public en Mairie et envoyées au Préfet au plus tôt pour contrôle de l‘autorité de tutelle. La date de cet envoi devra figurer sur la décision.

La règle de base affirme que les élus doivent délibérer et le Maire appliquer les décisions des élus. Dans ce cas, concernant les « décisions du Maire », on constate que la règle est inversée.

Un certain nombre de Maires profitent de ces « décisions du Maire » pour développer leur « pouvoir personnel » et pour dissimuler des pans entiers du fonctionnement de la commune aux élus, à l’autorité de tutelle et aux citoyens. Evidemment, ce n’est pas le cas d’Artiganave-le-Censeur, le sélectionneur médiatique, le donneur de leçons...

On s’explique mieux maintenant son départ précipité, à la fin du conseil municipal, mercredi soir. Il avait hâte de regagner à pied ses pénates, à 400m de là. Et de goûter à la quiétude de l’appartement d’où le ciel est toujours beau (Bet Ceu en patois si vous préférez). Le bonheur quoi !.

(Réalisé avec des éléments glanés auprès d’Anticor)