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Echos,bruits et chuchotements...

jeudi 5 décembre 2013 par Rédaction

L’obsession de Labordère : la communication. Labordère, le directeur de cabinet d’Artiganave, nous l’avait dit peu de temps après son arrivée, lors d’un entretien qu’il nous avait sollicité : il allait s’occuper de la communication de J-P Artiganave qui ne lui convenait absolument pas. Et pour cela il fallait occuper le terrain et si possible avoir des medias pour relayer la propagande artiganavienne. On le constate depuis quelque temps déjà mais ça devient carrément du délire : il ne se passe pas deux ou trois jours sans que la presse sélectionnée ne soit conviée à couvrir le moindre déplacement du maire sortant, candidat non encore déclaré et qui est de tout de même en campagne.

Les festivités de fin d’année. On nous promet la lune. On aura un programme comme les années précédentes, c’est-à-dire sans imagination de la part de ceux qui en ont la charge. Et en plus d’aucuns revendiquent quelques initiatives qui ont été prises et élaborées par d’autres du côté de la CCPL. Heureusement d’ailleurs que la communauté des communes a lâché 8 à 10 000 euros pour finaliser le programme car le budget de la commission des fêtes de la ville de Lourdes est réduit à la portion congrue ! Les finances de la ville ne permettent plus, paraît-il, de faire des folies ! 

Enfumage. Lundi après-midi, Artiganave avait coiffé la casquette de président de la CCPL pour faire découvrir à la presse la ZAC du Toulicou à Adé rebaptisée ZAC Cap Aéro-Pyrénées. La CCPL a été créée le 17 décembre 2002. 11 ans après, cette ZAC n’a apporté hélas aucune entreprise nouvelle. Le changement de nom exercera-t-il un tout autre attrait ? Il faudrait d’abord que les travaux d’aménagement soient menés à terme. On nous annonce qu’il existe actuellement 350 emplois sur le site. Tant mieux mais ils existaient bien avant la création de la CCPL. La proximité des élections n’est pas étrangère à ce nouvel enfumage que l’on peut découvrir ce jeudi matin dans les colonnes des quotidiens locaux. Pour cette visite, Artiganave était entouré de Jean-Louis Cazaubon, président de la commission développement économique et de Robert Bergero, maire d’Adé. Jean-Claude Beaucoueste, président de la commission des travaux que nous avons contacté, nous a confirmé qu’il n’avait pas été invité. Rien d’étonnant quand on sait qu’Artiganave aime sélectionner et écarter ceux qui ne lui conviennent pas.

Nouveaux Adhérents de l’UMP. Ce jeudi, à 19h, au Café le Central Parc, le nouveau lieu où se retrouve quasiment tous les matins un quatuor artiganavien, JPA a convié la presse pour présenter les nouveaux adhérents lourdais de l’UMP65. Et cela en tant que secrétaire départemental de ce mouvement politique. Combien seront-ils ? 10, 20, 50, 100 ? C’est la première fois, comme par hasard, qu’il prend une telle initiative. Cela signifie-t-il qu’il s’est acquitté de sa cotisation au parti ? Parmi ces nouveaux arrivants, figureront des candidat-e-s sur sa liste.

Quelle méchanceté ! Pas appréciée dans l’opinion publique lourdaise mais alors pas du tout la réponse d’Artiganave parue dans les colonnes de la NR, le mardi 3 décembre 2013, sous le titre « Les écrans de fumée de Mme Bourdeu » (lire). On y sent une méchanceté rare, comme si le maire sortant redoutait d’être sorti par celle qui lui avait causé une grande frayeur, il y a 6 ans. On aura noté qu’il lui reproche un silence de 6 ans. C’est vraiment déplacé quand on sait le drame familial qu’a vécu durant cette période la conseillère générale de Lourdes-Est. Les Lourdaises et les Lourdais apprécieront. Artiganave fait état d’attaques personnelles. Ça fait partie de sa défense récente. Ne pas être en harmonie avec la politique d’un élu, ce n’est pas l’attaquer personnellement. C’est la démocratie. Par contre lui, maire de Lourdes et président de la CCPL , peut se permettre d’écarter des réunions, des points-presse tous ceux qui le contrarient. Bref, Artiganave baigne toujours dans l’autosatisfaction. Il nage dans la suffisance et le mépris. « Lourdes mérite mieux » dit-il. Ce sera le leitmotiv de sa campagne. Oui Lourdes mérite mieux qu’un maire qui a clivé la ville. Oui Lourdes mérite mieux qu’un maire qui fait régner une atmosphère pesante dans bien des domaines. Oui Lourdes mérite mieux qu’un maire qui se comporte comme un monarque. Oui Lourdes mérite mieux qu’un maire qui divise les familles. Oui Lourdes mérite mieux qu’un maire-procédurier. Oui, Lourdes mérite qu’on retrouve la sérénité, la paix, la fraternité. Et là, est-ce que l’actuel locataire de l’hôtel de Ville est le mieux placé ?

G.M.