Echos,bruits et chuchotements...

Ils ne seront plus sur la liste d’Artiganave

Les entretiens du maire sortant avec certains de ses colistiers se poursuivent. Selon nos informations, Artiganave n’a pas pris de gants avec certains d’eux : impossibilité de travailler ensemble, trop bavards, refus de signer une lettre… Bref, pour JPA c’est aussi l’heure des règlements de comptes. Nous allons vous révéler les adjoints et conseillers municipaux sortants qui ne figureront plus sur la nouvelle liste artiganavienne. Soit parce qu’ils ne souhaitent pas se représenter, soit parce qu’une place leur est réservée dans la « charrette des condamnés ». En tout, ils représentent 50% de l’équipe sortante : Maguy Poublanc, Monique Estaun, Bernard Heins, Michel Crauste, Denise Rancoule, Madeleine Sagot, Jean-Pierre Mengelle, Maryse Pérès-Labourdette, Philippe Ayela, Patricia Lachaize, Emilie Marty et bien évidemment Pascale Miqueu qui a claqué la porte depuis longtemps déjà. Louisette Rollat que l’on pronostiquait sur la touche aurait finalement été repêchée grâce à l’ une de ses fréquentations quotidiennes. Pour nous faire mentir, Artiganave en a rattrapera-t-il un (e) ou deux au vol ?

Ils jouent les victimes !

8 élus de la majorité (Azot, Rebollo, Péretto, Cabanne, Merriot, Tounoukoin, Garuet, Tourreille) dont certains sont plutôt connus pour leur discrétion en conseil municipal n’ont pas encaissé les derniers assauts de l’opposition. Bien mal à l’aise lors des deux dernières séances publiques (les documents audio et vidéo mis en ligne l’attestent), lors d’une séance de rattrapage, ils veulent faire croire que le débat démocratique est impossible à cause des invectives de l’opposition. Les élus de la minorité jouent tout simplement leur rôle d’opposants. Ils posent des questions et veulent savoir. Bien souvent, ils ont droit en retour au silence ou au mépris. Le dernier conseil « judiciaire » en a été l’illustration. L’intelligence et les bonnes idées ne seraient donc que d’un seul côté. Fichtre ! L’actuelle opposition est le plus souvent informée par la presse, du moins celle sélectionnée par le maire et son équipe. Drôles de démocrates ces 8 élus réunis hier après-midi en salle du conseil municipal. Qui a donc clivé la ville de Lourdes ces 6 dernières années ? Au fait, avaient-ils le droit en cette période électorale de tenir leur conférence de presse en salle du conseil municipal ? Ça nous semble bien imprudent…

Guerre ouverte

L’adjoint Péretto a annoncé, hier après-midi, le plus sérieusement du monde : « Nous sommes une équipe ». Cela a fait sourire ceux qui savent les tensions existant entre lui et l’autre adjoint Azot. « Entre eux, c’est véritablement la guerre ouverte », nous a-t-on confié. L’un et l’autre visent le poste de premier adjoint, en cas de succès d’Artiganave. Azot a trouvé un renfort en la personne de Rebollo. L’ancien socialiste joue tout simplement la carte de l’UDI. Péretto, étant UMP, n’apprécie pas.

Ça continue de passer très mal

Le côté procédurier du maire sortant fait toujours l’objet de commentaires sévères chez beaucoup de Lourdais. S’attaquer à des opposants et bafouer la liberté de la presse, consacrer plusieurs milliers d’euros à un cabinet d’avocats parisiens pour surveiller les sites internet, les blogs cela va assurément coûter des voix à Monsieur Artiganave. N’en déplaise à ses thuriféraires de service.

Sondages

Des élus de la majorité artiganavienne sont chargés de propager en ville que des sondages donnent Artiganave gagnant et ce dès le premier tour. En fait, aucun institut de sondage ne s’est penché sur les municipales lourdaises. Et si c’était le cas, preuves à l’appui, d’aucuns ne manqueraient pas de le faire savoir. Un sondage à Lourdes plomberait les comptes de campagne de n’importe quelle liste. A moins de le faire procéder par le biais d’un organe de presse.

G.M.