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Echos…Bruits et Chuchotements

vendredi 7 mars 2014 par Rédaction

Le retrait de Sylvain Peretto : un effet dévastateur pour Artiganave

On s’en doutait : l’absence de Sylvain Peretto, premier adjoint au maire sortant, sur la liste « Notre Avenir, Lourdes ensemble » n’en finit pas d’alimenter les commentaires dans la cité lourdaise. Très peu de personnes ont compris le sens du communiqué de celui qui accompagnait JPA depuis deux mandats. Et ce ne sont pas les paroles qui se voudraient rassurantes d’Artiganave qui les ont convaincues. L’actuel locataire de l’hôtel de ville pour atténuer le choc que ce forfait provoque , se contente à répéter que Sylvain Peretto participe financièrement à la campagne. Comme si pour Arti l’argent était essentiel ! Les amis de Peretto espèrent que Sylvain, « homme de consensus, loyal, humilié par les méthodes utilisées à son encontre et par des orientations qu’il ne partage pas », ne se laissera pas instrumentaliser par le maire candidat. « Sylvain doit sortir par le haut, sinon son avenir politique est compromis . Il doit mettre en avant les divergences de fond qui ont vu le jour ces derniers mois », nous confiait l’un d’entre eux. Selon certaines indiscrétions, Artiganave regretterait son choix. Il n’avait pas prévu que se priver de son premier adjoint ferait autant de dégâts dans son électorat !

Le coup de bluff d’Artiganave

Aux abois, le maire sortant de Lourdes cherche à prouver son influence, sa compétence, sa réactivité et à démontrer que lui seul est évidemment capable de diriger la ville de Lourdes. Ne dit-on pas par exemple dans son entourage avec une certaine morgue : « Ce n’est pas une infirmière qui peut être maire de Lourdes ! » (sic). Avec son staff, il a donc, comme nous l’avons annoncé en primeur le 18 février dernier, décidé de monter un coup de pub et s’en est allé à Rome à la rencontre du Pape François. Il a voulu faire croire aux Lourdais qu’il avait été spécialement reçu par le souverain pontife, auquel il a remis une invitation à venir à Lourdes, invitation cosignée deux jours auparavant par Mgr Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes, lequel avait déjà adressé pour sa part deux invitations en bonne et due forme . Les initiés ont très vite compris qu’il s’agissait là d’une manipulation de l’opinion publique lourdaise, d’une instrumentalisation car ladite rencontre avec le pape a eu lieu un mercredi matin, comme le sont quasiment toutes les audiences générales. Assister à une audience générale ne relève pas de l’exploit. Tous les mercredis, un service du Vatican délivre gratuitement des billets pour approcher le Saint-Père. Il est même possible de réserver son ticket pour assister à une audience papale, en passant par un tour opérateur, moyennant la somme de 35 euros (cliquez) avec pour conséquence de se trouver aux premières loges. A la vérité, ce n’est donc pas une faveur qui a été accordée à Artiganave. Reste que la publicité peut avoir un certain écho auprès de quelques électeurs ou électrices, dans des congrégations lourdaises notamment. Et il paraît que le « démocrate » candidat à sa réélection ne s’en prive pas. Nous mettons en ligne un diaporama de cette matinée où ce pauvre JPA a attendu, durant un long moment, piaffant d’impatience au milieu d’une foule de fidèles, que le Pape François arrive jusqu’à lui. Et de lui remettre alors l’invitation avant de s’éclipser piteusement, comme en témoigne notre cliché de fin. Ces photos ont été prises par le photographe officiel de l’Osservatore Romano (refer le copyright). Ce déplacement à Rome sera-t-il payé par la mairie de Lourdes ou entrera-t-il dans les comptes de campagne du candidat ? On va surveiller ça de près…

La voiture de fonction de Michel Azot : pourquoi lui et pas les autres adjoints ?

Dernièrement, Michel Azot, l’adjoint multicartes d’Artiganave, s’est vu attribuer par la mairie de Lourdes une C3 flambant neuve, toutes options, immatriculée CZ276YG. A notre connaissance, c’est le seul maire-adjoint à bénéficier d’une voiture de fonction. Auparavant, il roulait quotidiennement à bord d’un Berlingot Citroën appartenant également au parc de voitures municipal. C’était, paraît-il, pour transporter les bobines des films du cinéma Le Palais (sic). Aujourd’hui, il pilote donc sa C3 sur laquelle ne figure aucune mention concernant la ville de Lourdes. Pas de logo non plus, pas de blason. C’est lui qui l’a souhaité. Résultat : les responsables des parcmètres et de la police municipale ne connaissent pas l’utilisateur du véhicule. Et ce qui devait arriver arriva. L’autre jour, Azot découvre une contravention sur le pare-brise au moment de monter dans la C3, stationnée sur le parking municipal, proche des halles. On nous a décrit un homme furax. Il serait intéressant de savoir qui va s’acquitter de la contredanse : Azot ou la mairie de Lourdes ? On aura peut-être la réponse avant le premier tour des municipales ?

750 euros

Dans notre précédente rubrique, nous vous disions que La Peugeot 3008, voiture de fonction du maire de Lourdes, présentait des éraflures et autres cabossages. Et nous ajoutions : « Cela a fait penser à notre « grand démocrate » qu’il serait plus prudent, à quelques semaines des élections, de rendre impeccable ce véhicule de fonction prisé en certaines circonstances par certain(e) passager(e) ». Le 3008 est donc parti chez le carrossier. Il est revenu après une réparation qui aura coûté à la ville, donc toujours aux contribuables lourdais, 750 euros TTC.

Les coûteux voyages du directeur de cabinet

Dans les points-presse des trois listes concurrentes à celle du maire sortant, il a été fait plusieurs fois mention du coût exorbitant pour une ville comme Lourdes du directeur de cabinet. « 100 000 euros par an » ont notamment souligné Jean-Pierre Auguet et Christian Agius. On ignore si cette somme comprend le coût des fréquents voyages du « dircab » Serge Labordère. Car depuis qu’il est en poste à la mairie de Lourdes, l’homme s’est beaucoup promené, accompagnant souvent son patron Artiganave. Ces voyages ont-ils profité à la collectivité lourdaise ? Pour notre part, nous n’avons constaté aucune retombée pour la ville. Labordère a pris goût aux voyages avant même son entrée en fonction à la mairie de Lourdes, le 1er septembre 2011. Auparavant, il était attaché à l’Ambassade de France à Rabat. Qu’à cela ne tienne, la ville de Lourdes a pris en charge, le 4 mars 2011, le vol A/R, à bord de la compagnie Royal Maroc, Casablanca/Toulouse Blagnac. Coût : 468,97 euros TTC. Nous en apportons la preuve ci-dessous avec la facture et le certificat administratif signé de Jean-Pierre Artiganave. Est-ce vraiment à la ville de Lourdes à payer l’embauche d’un futur collaborateur ? Il nous semble que cela est limite…limite…

Le bide de la photo !

Samedi dernier, comme on vous l’avait annoncé dans un précédent écho, Artiganave avait invité ses colistiers, leurs familles, leurs enfants, leurs amis, pour une photo à l’espace Robert Hossein. Le cliché devait montrer l’élan que provoque sa campagne. Combien étaient-ils autour d’Artiganave ? Tout juste une centaine ! Bien peu par rapport aux prévisions. Par contre, des témoins ont aperçu pas mal de gens extérieurs à Lourdes et qui n’y votent évidemment pas. JPA, fidèle à son habitude, est arrivé avec un quart d’heure de retard. Il n’a pas prononcé un mot d’excuse et ne s’est pas livré à un toque-manettes dont il n’est pas, c’est vrai, un grand adepte.

G.M.


titre documents joints

7 mars 2014
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