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Echos, bruits et chuchotements...

mercredi 2 avril 2014 par rédaction

Avis de recherche

Depuis lundi soir, on n’a pas revu Jean-Pierre Artiganave, le maire sortant de Lourdes. Au lendemain de sa défaite qu’il a ressentie comme un violent uppercut au foie, JPA n’a toujours pas compris ce qui venait de lui arriver. Il lui fallait aussi penser à ce rendez-vous douloureux qui marquera sa carrière politique : le moment où il doit donner les clés de la ville de Lourdes à Josette Bourdeu. Une autre épreuve à laquelle il n’était pas préparé. C’est pour bientôt, précisément vendredi 4 avril à 18h30. Viendra-t-il ? Ne viendra-t-il pas pour installer le nouveau conseil municipal ? Nul ne le sait puisque l’ancien édile en chef a disparu de la circulation ! Plus de nouvelles ! Silence radio ! Perdu de vue ! Nous avons donc lancé un avis de recherche et nous avons fini par trouver où s’était réfugié ce téméraire JPA ? Un de nos fins limiers l’a effectivement aperçu sur la côte landaise. Renseignements pris, il s’accorde quelques jours de repos dans la résidence familiale d’une station balnéaire de la Côte d’Argent. Et il n’a pas pris encore de décision sur son retour à Lourdes. Sera-t-il là vendredi, à 18h30 ? Personnellement, nous pensons qu’il va rater sa sortie, comme il a d’ailleurs raté son dernier mandat municipal. Et le panache Jean-Pierre, qu’est-ce que tu en fais ?

En cas de forfait qui pour présider ?

Si M. Artiganave est absent pour installer le conseil municipal sorti des urnes, que va-t-il se passer ? Nous avons interrogé les services de l’Etat. Il nous a été répondu que si le maire sortant n’était pas présent, ce serait au premier adjoint de la municipalité sortante d’officier. Dans ce cas, ce serait donc à Sylvain Peretto de présider ladite installation. Ça ne manquerait pas de piment quand on sait que celui-ci a été lâché à la veille du dépôt des candidatures par Artiganave. Et qu’en retour, l’ex-premier adjoint n’a pas pleuré sur le sort de celui qu’il a accompagné durant ces treize dernières années. Sylvain Peretto pourrait lui aussi mettre les pouces. Là, ce serait au tour de Michel Azot de s’asseoir dans le fauteuil qu’il a toujours rêvé occuper. « Monsieur Sismicité » qui, entre parenthèses, n’a pas senti arriver le tremblement de terre électoral, est, dit-on, disposé à incarner le rôle de chef de l’opposition, rejoint sans doute par l’ancien président du quartier d’Anclades Michel Rebollo, si toutefois la cascade de démissions annoncées se confirme. Ce dernier ne désespère pas prendre sa revanche aux cantonales de 2015. Aussi, il a tout intérêt à ne pas se faire oublier. Une fois le conseil municipal installé, il convient de procéder à l’élection du maire. Là, le maire sortant ou l’adjoint sortant qui le supplée éventuellement, s’en va. Il cède le siège au doyen de l’assemblée. Selon nos renseignements, la place devrait échoir à Odette Minvielle-Larousse (4e sur la liste Artiganave). Et comme il se chuchote qu’elle démissionnerait, ce serait alors à Alain Abadie (8e sur la liste Bourdeu) de présider le vote qui désignera le nouveau maire de Lourdes. Quel casse-tête !

Josette remet les pendules à l’heure !

Cela faisait plusieurs mois, peut-être plus d’un an, que pour l’horloge de l’église du Sacré-Cœur de Lourdes, le temps s’était arrêté. Informé par le curé de la paroisse de ce dysfonctionnement, Alain Abadie, en tant que futur adjoint aux travaux de Josette Bourdeu, a demandé à un professionnel de voir d’où venait la panne. Surprise pour ce dernier qui s’est aperçu que c’était seulement deux ou trois câbles qui étaient débranchés (sic). Ce qui a été tout de suite réparé. Et cela n’a rien coûté au budget de la ville alors qu’un marché public avait été passé par la municipalité sortante ! Hier soir, on a pu voir que l’horloge était bel et bien à l’heure. Merci Josette !

Procès en diffamation Vinuales & Merriot/Artiganave : la date de l’audience est connue

Curieuse coïncidence : c’est le lendemain de la défaite du maire-procédurier, que l’avocat commun à Bruno Vinualès et à votre serviteur, Me Laurent De Caunes, du barreau de Toulouse, nous informait qu’à l’audience du 27 mars 2014, la 17ème chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris avait fixé au 24 mars 2015, à 13h30, l’audience du procès en diffamation intenté par M. Artiganave, alors maire de Lourdes, contre Bruno Vinualès, conseiller municipal et nous, Gérard Merriot, en tant que directeur de la publication de lourdes-infos.com. Il y a quelques semaines, dans la presse locale, Jean-Pierre Artiganave avait annoncé que le procès aurait lieu dans le courant du premier trimestre 2014. Une fois de plus, il s’était trompé ! La juge d’instruction nous avait dit en effet, le 5 juillet 2013, que l’affaire ne serait pas jugée avant 21 mois. Il est bon de savoir par ailleurs que le tribunal a prévu 3 heures d’audience. Ce qui signifie que les preuves apportées par Bruno Vinualès et votre serviteur méritent toute l’attention des juges. D’autant que les témoins que nous avons cités sont nombreux. Jusqu’au 24 mars 2015, quatre audiences-relais sont prévues, toujours au TGI de Paris. On imagine aisément les frais d’avocat, de procédure et de déplacements que cela engendre. C’était ce que voulait Artiganave : nous pénaliser financièrement d’autant que lui, bénéficiait de la fameuse protection fonctionnelle dont le tribunal administratif avait annulé la première délibération. On se souvient qu’un mois avant l’élection municipale qui a livré son verdict dimanche, Artiganave avait réuni d’urgence un conseil municipal pour se faire voter une nouvelle protection fonctionnelle, en bonne et due forme pensait-il. Délibération qui a été aussi attaquée au Tribunal administratif. Et maintenant que le maire-procédurier vient d’être sanctionné par les électeurs que va-t-il advenir ? C’est un véritable imbroglio qui s’annonce car ce cas est, paraît-il, unique. JPA a déjà perdu deux procès contre nous. A qui la troisième manche ?

G.M.