Assemblée Générale du Comité de Vigilance Lourdais

Quelques phrases captées au vol

 

Commission Locale d'Information et de Surveillance (CLIS)

Le préfet a fait savoir au Comité de Vigilance Lourdais qu'il n'était pas autorisé à assister aux réunions de la CLIS mais que son avis serait entendu à titre d'expert. Réponse de Christian Agius : "On ne veut pas le titre d'expert. Le sous-préfet Soumbo s'est engagé pour que l'on y soit. Nous serons donc à la prochaine réunion de la CLIS, que cela plaise ou pas"

Lac de Lourdes

Le CVL remercie les 2400 personnes qui ont signé sa pétition. "Nous sommes contents que le Maire nous ait entendu. Il parle de consultation. Référendum ou consultation ? Ça nous est égal." (C. Agius)

Le départ de la société Eleven Production

Le président du CVL a évoqué le départ du siège de la CCPL de la société Eleven Production de Grasse, regrettant la situation des 14 salariés. Il a fait observer que des entreprises locales avaient auparavant essuyé un refus de la CCPL pour occuper des locaux du siège de cette CCPL.

Halles et les abris des producteurs

La halle new-look ne donne pas satisfaction au CVL. C. Agius l'a qualifiée de "Halle bâtard". Il a comparé les quatre édicules des producteurs à quatre garages qui défigurent la place du Champ-Commun. "On ne comprend pas, ajoute-t-il, la position de l'Architecte des Bâtiments de France !". "Vivement un Urbaniste à la ville de Lourdes s'est-il exclamé. La réfection des trois places (Peyramale, parvis mairie et Champ-Commun) ont été ratées".

Réponses rapides

Christian Agius a dit avec une certaine gourmandise qu'après le Premier ministre, il avait reçu le matin même une lettre de la Présidence de la République en réponse à son courrier. Ce qui lui fait dire : "Le Premier ministre et le Président de la République répondent plus vite qu'Artiganave et Azot".

Mépris et caresses

Revenant sur l'attitude de Michel Azot qui estime ne pas être bien traité par le CVL, Christian Agius répond : "Si on n'accepte pas de critiques, on ne fait pas de politique". Et Jean Anguera d'ajouter : "Jamais, le maire de Lourdes et son adjoint ne citent le Comité de Vigilance. Ils essayent de nous marginaliser. Nous ressentons de leur part du mépris et une volonté d'humiliation. Le mépris n'a jamais engendré les caresses. Aussi, il ne faut pas s'étonner que l'on soit parfois excessifs".

Demande de subvention

Le Comité de Vigilance Lourdais a écrit au maire de Lourdes le 30 janvier dernier pour demander une subvention. Christian Agius estime la démarche normale. "Nous avons le droit à une subvention municipale, à l'argent public, car nous faisons de l'information pour nos concitoyens". Et Jean Anguera d'en rajouter une couche : "Le maire devrait être fier d'avoir une association comme la nôtre. On l'éclaire en quelque sorte. Nous payons des impôts à Lourdes. Notre association a une noblesse. Nous obligerons nos élus à être transparents".

38 adhérents et 90 euros de dépenses

Le Comité de Vigilance Lourdais revendique 38 adhérents. En 2005, il a dépensé 90 euros, la plupart des membres du bureau prenant à leurs charges les différents dépenses. Il reste 735 euros dans les caisses du CVL.

Modification des statuts

Le Comité de Vigilance Lourdais a procédé à la modification de l'article 2 de ses statuts afin d'étendre son objet dans toutes les structures où la ville de Lourdes est partie prenante.

Retour à l'affaire publique ?

Christian Agius est revenu sur une intervention de Jean-Pierre Artiganave devant les élus de la CCPL espérant que ses détracteurs affronteront le suffrage universel. "Nous avons toujours eu le courage de nous présenter devant les électeurs. En ce qui me concerne, je n'ai jamais été parrainé. Certains d'entre nous souhaitent revenir à l'affaire publique. On aime ça." Michel Rebollo enchaîne dans la foulée : "Nous estimons que l'opposition municipale ne joue pas tellement son rôle. La mairie est dirigée par un trio infernal".

Détournement du gave

Avant de lever la réunion, Christian Agius a rapidement commenté le débat sur l'eau qui s'était tenu dans la matinée au conseil général. Pas question pour lui de détourner le gave de Pau. "Il s'appelle gave de Pau, a-t-il insisté et pas gave de Tarbes". Qu'on le sache : le CVL sera de ce combat s'il devait y avoir risque de captage de l'eau du gave pour alimenter l'Adour par exemple. Mais là, il ne serait pas le seul. D'autres sont prêts à une levée de boucliers...