Christophe Rielland expose
Attendue avec impatience par tous les
amateurs d’Art et en particulier par les amoureux de beaux tableaux,
l’exposition de Christophe Rielland, tient toutes ses promesses. Il
n’était que d’entendre les murmures flatteurs des nombreuses personnes
extasiées ce Vendredi 14 Décembre lors du vernissage au Palais des Congrès.
Christophe Rielland, né aux Sables d’Olonne, est venu habiter Lourdes
à l’âge de dix ans. Les Pyrénées et Lourdes ont comblé ses amours, puisqu’il
y a trouvé les montagnes, les fleurs, les couleurs et… sa femme. Son
bonheur et sa joie de vivre se ressentent dans la luminosité de ses
toiles. Jamais une ombre de tristesse, tout est couleur et lumière.
De la gaîté, de la vivacité, de la vie, c’est du Mozart pictural. Les
Natures mortes, sont tellement ‘’vivantes’’, que tout un chacun se retrouve
dans la cuisine de Grand-Mère. On revoie dans une douce nostalgie les
ustensiles, les légumes, les fruits et les fleurs qui en faisaient le
nid où le bon vivre nous réunissait. Si il excelle dans les paysages
de montagne, les Marines qu’il présente, ne déparent pas dans ce monde
Bigourdan, elles rappellent que Christophe a du cœur, car il se souvient
toujours des paysages de sa tendre enfance. Il y retourne se ressourcer
de temps en temps.
Inscrit au Benezit, sociétaire de la Maison des Artistes Français,
il obtient de nombreux prix. Son talent maintenant mondialement reconnu,
lui vaut des expositions à Paris et dans toute la France. On retrouve ses œuvres
au Brésil, en Californie, et dans plusieurs Pays d’Europe. Dans cette
exposition qui reste encore quelques jours au Palais des Congrès, c’est
un florilège de son Art qui nous est servi.
Monsieur le Maire de Lourdes ne s’y est pas trompé. Porté par son amour
génétique de Lourdes et des Lourdais, il a tenu à féliciter en personne
notre Artiste, son Ego municipal s’enorgueillissant d’un fleuron supplémentaire.
Il a en suite laissé le soin à Madame Cabane, adjoint délégué à la culture
de faire le petit discours traditionnel. C’est avec chaleur et sensibilité
qu’elle a présenté notre ami. Les mots choisis établissaient une curieuse
osmose entre ses paroles et la palette du Peintre. L’assemblée silencieuse
savourait ce moment de vérité où elle entendait avec exactitude ses
propres pensées. Au nom de tous, merci Madame d’avoir su exprimer simplement
les sentiments multiples que nous ressentions.
Puis vint le moment inévitable où la table servie attira tous les amis
et admirateurs de TITO (diminutif amical de Christophe). Le régal des
yeux, suivi par celui de la bouche, c’est ainsi que restera gravé dans
les mémoires, ce vernissage 2007. Merci à Tito et Nadette de nous avoir
fait vivre ces précieux instants.
C’est une visite à ne manquer sous aucun prétexte, car comme dirait
le Guide Michelin, elle vaut le détour.
René Delhom. |