Christian Agius, président du Comité de Vigilance Lourdais, et Alain Jacqmin ont tenu hier soir une conférence de presse pour évoquer certains dossiers d'actualité. Les quatre qui ont été évoqués concernaient la réintroduction de l'ours, l'embarcadère du lac de lac de Lourdes, la Communauté de Communes du Pays de Lourdes et la CLIS (Commission Locale d'Information et de Surveillance).

Réintroduction de l'ours : la satisfaction de Christian Agius

Il l'a dit : ce n'est pas la décision favorable du Conseil d'Etat pour la poursuite de l'introduction slovènes dans les Pyrénées qui l'a poussé à intervenir sur ce dossier. Pour Christian Agius, la biodiversité ne peut pas se discuter en permanence. "A toutes solutions, il faut raisons gardées, précise-t-il. Je comprends le mécontententement des éleveurs de montagne. Il est anormal que 80% des subventions ne soient versées seulement qu'à 20% des agriculteurs. Il convient de rééquilibrer les subventions. Je me demande néanmoins pourquoi on va réintroduire des ours slovènes et pas des ours espagnols". Il s'étonne ensuite que dans le Pays Toy on bétonne près des estives. "Pourquoi bâtit-on autant ?' interroge-t-il. Et de poursuivre ainsi : "Nous aimerions avoir un compromis. Est-ce que l'humain qui est le plus gros prédateur peut tout se permettre ? Nous remercions les 4 maires qui se sont prononcés pour la réintroduction".

Embarcadère du lac de Lourdes

Ayant appris sur le champ que la mairie de Lourdes lançait un appel à candidature pour exploiter l'embarcadère du lac de Lourdes à partir du 1er juillet et jusqu'au 15 octobre, le président du CVL s'est étonné une nouvelle fois qu'on ne procède pas à la démolition du bâtiment actuel. "Pourquoi l'avoir laisser dans cet état afin de trouver un exploitant ? demande-t-il. Qui va payer la remise en état du bâtiment ? J'espère que ce ne seront pas les contribuables. Il est quand même surprenant que l'on attende juillet pour ouvrir l'embarcadère. Quelle vision pour les touristes qui découvrent l'état de délabrement des lieux ? Il faut également assurer un minimum de sécurité".

CCPL : le silence-radio

La Communauté de Communes du Pays de Lourdes ne trouve pas grâce aux yeux de l'ancien élu vert. Il a été une nouvelle fois surpris par le silence radio observée lors des réunions. "On aimerait savoir où passe notre argent ? Est-il nécessaire de payer 150 euros par mois pour un site internet ? C'est facile de faire les riches avec l'argent des autres. On embauche pour la médiathèque deux avant avant l'ouverture. Entre la bibliothèque et la médiathèque, on doublera les effectifs. Comment sont embauchés les gens à la CCPL ? Faut-il avoir des compétences ou quelques affinités avec des élus ?" Il regrette que les délégués communautaires ne soient pas élus au suffrage universel. Et puis une dernière couche : "Je suis surpris que lors des réunions de la CCPL des membres du personnel siègent à côté des élus et qu'elles leur soufflent des infos !".

A quand la réunion de la CLIS ?

Dernier sujet : la Commission Locale d'Information et de Surveillance du Centre de Stockage de Déchets Ultimes de Lourdes-Mourles (décharge). Christian Agius rappelle qu'elle devait initialement se réunir le 15 février dernier. trois mois après toujours rien."Avec l'administration, on ne doit pas avoir les mêmes calendriers" glisse-t-il.