Les opposants à l'introduction des ours slovènes dans les Pyrénées manifestent à Bagnères-de-Bigorre
 
Le film de la journée (avec Louis Dollo)
Une galerie d'images sera mise en ligne dans l'après-midi


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La manifestation s’est terminée vers 14h. Les anti-ours ont entonné « Libertat », ce chant pyrénéen des montagnes qui vante la liberté. En définitive, plus de 5000 personnes auront participé à cette manifestation dans le calme. Venus depuis la Cerdagne jusqu’au Pays Basque (Soule, Basse Navarre et même Labour), les Pyrénéens ont surtout dit non à l’introduction d’ours sans avoir été consultés et écoutés au préalable. Les maladresses, voire même les insultes de Nelly Olin étaient au cœur des protestations. Le Peuple des Pyrénées veut pouvoir décider de son avenir, de son mode de vie sans que Madame Olin ne vienne l’imposer.

Après les efforts, le réconfort. La pluie ayant cessé, tout le monde s’est mis à pique-niquer sur la pelouse de la mairie, libre d’accès et qui n’a pas fait l’objet de dégradations (on ne peut pas en dire autant des écologistes qui ont barbouillé plusieurs murs). Un vaste barbecue était organisé autour duquel il était possible de se restaurer selon une grande tradition d’accueil et de convivialité.
Les Baroussais avait squatté les marches de la mairie pour improviser un chant composé par les amis de l’ours de La Barousse à l’adresse de Nelly sur l’air de Lilly de Pierre Perret.
D’autres entonnaient des chants plus traditionnels. Les bergers de la vallée de Broto (Espagne - Aragon) se retrouvaient avec Gavarnie avant la transhumance de La Bernatoire à partir du 20 juillet…. Chacun se retrouvait, discutait, riait… dans le fond, on en redemanderait presque une autre avec… 10 000 manifestants. Cela doit être possible. D’aucuns parlent déjà du 3 juin à Luchon, jour de rassemblement des pro-ours.
Tout comme contre le CPE, une montée en puissance toutes les semaines est toujours possible comme l’évoquaient déjà plusieurs organisateurs. (Louis Dollo)

13h21 - Cela fait plus d'une heure que les discours se succèdent devant la mairie de Bagnères. Outre les représentants des éléveurs et du monde agricole, les politiques sont également allés au feu avec François Fortassin en tant que sénateur des Hautes-Pyrénées, Chantal Robin-Rodrigo, députée, Augustin Bonrepos, député de l'Ariège. Jean-Marc Delcasso, président de la Fédération départementale des chasseurs des Hautes-Pyrénées, a vivement protesté contre cette introduction d'ours slovènes. Remarquées également les interventions de plusieurs représentants espagnols, dont le président du gouvernement du Val d'Aran. Nous en ferons une synthèse. On retiendra que ça bouge fort et qu'il serait étonnant que les plus hautes autorités de l'Etat ne soient pas interpellées par autant de détermination. Les Pyrénéens debout ! L'hymne "Se canto" a été entonné à plusieurs reprises. La révolte du peuple pyrénéen : c'est ce qu'on a ressenti depuis ce matin dans la cité thermale de Bagnères-de-Bigorre.

12h38 - C'est le moment des discours.

12h12 - Lu sur des pancartes ou des banderoles : "Ours en liberté, montagne en danger", "Aujourd'hui l'ours, à quand le loup", "Rendons la peau de l'ours avant de l'avoir tué", "Franska retourne en Slovénie", "Non à l'ours".

11h57 - Les premiers manifestants sont arrivés devant la mairie. La fin du cortège se trouve encore aux Coustous.

11h37 - François Fortassin, président du Conseil Général des Hautes-Pyrénées, vient notamment de déclarer : "Je suis heureux qu'il y ait autant de monde pour manifester son mécontentement quant à l'introduction d'ours slovènes dans les Pyrénées et pour répondre aux propos du Ministre de l'Ecologie. Je suis satisfait également que la manifestation se passe dans le calme et la dignité". Quant au nombre de manifestants, selon les Renseignements Généraux, il serait de 5000 !

11h25 - Les premiers manifestants arrivent aux Coustous. Les derniers ne sont pas encore passés au pont de l'Adour !

11h17 - Remarqués sur le passage du cortège le frère et la sœur de Rolland Castells, maire de Bagnères-de-Bigorre, favorable à l'introduction d'ours slovènes. Quant au nombre de manifestants, ils seraient d'après certaines sources environ 3000.

11h15 - On nous signale qu'il y a 500 brebis réparties en trois troupeaux.

11h05 - Alors que le début du cortège arrive devant le palais de justice, les premiers tracteurs sont encore au pont de l'Adour. Sur le passage des manifestants, il y a également beaucoup de monde. Le marché a été quasiment déserté. On procède actuellement au comptage des personnes. Tous les observateurs s'accordent à dire que la foule des manifestants est plus importante qu'à Luchon. D'aucuns avancent le chiffre de 5000 personnes.

10h55- Les moutons sont bien sûr de sortie mais ils sont moins nombreux qu'à Luchon.

10h50- Le début du cortège des manifestants arrive au bas de la côte de Toulouse et va se diriger vers le centre de Bagnères-de-Bigorre. Il n'y a aucun débordement. Tout est parfaitement organisé.

10h37- C'est parti : le cortège s'ébranle lentement sous une pluie battante et dans un vacarme assourdissant (cloches, klaxons, pétards, cornes). Les banderoles sont en nombre. La ministre de l'Ecologie Nelly Olin n'est pas à la fête, c'est le moins qu'on puisse dire. Un ours de l'Ecole de Ski de La Mongie est juché sur un tracteur.

10h35- Parmi les élus présents, on note aussi Michel Pélieu, conseiller général du Louron, Jacques Brune, conseiller général de Campan. Jean-Louis Cazaubon, président de la Chambre d'Agriculture des Hautes-Pyrénées, est également présent. De même que Bernard Moules, Gerbet, etc... Une quinzaine de maires avec leurs écharpes figurent aux premiers rangs.

10h25- Le cortège n'a pas encore démarré. La pluie qui tombe drue n'a pas l'air de gêner les manifestants. Pour couvrir cette manifestation, les journalistes et photographes sont nombreux. Eux aussi sont plus nombreux qu'à Luchon.

10h18- On estime le nombre de tracteurs et d'engins agricoles deux à trois fois supérieurs à celui d'il y a une semaine à Luchon.

10h13- Les organisateurs sont déjà satisfaits car la mobilisation dépasse même leurs espérances. Augustin Bonrepos, député de l'Ariège et président du Conseil Général de l'Ariège, vient d'arriver. Il a été rejoint par François Fortassin, sénateur et président du Conseil Général des Hautes-Pyrénées. On a vu aussi Jean Saint-Josse (Chasse, Pêche, Nature et Traditions). Des bus partis du Pay Toy ont été même encadrés par la gendarmerie. Luz et le Pays Toy sont descendus en masse avec des tracteurs. La 4 voies entre Argelès et Lourdes leur a été ouverte. Un bus du Val d'Aran est chaleureusement applaudi. Une banderole retient l'attention : "A Bagnères, il y a 2 Roland : Alfred le Grand et l'aut eth petit baïlet" (traduction : "notre petit valet").

9h45 - D'ores et déjà, la foule est plus nombreuse qu'à Luchon, la semaine dernière. Des bus sont également arrivés de la Barousse.

9h30 - La manifestation des anti-ours devrait drainer la grande foule à Bagnères-de-Bigorre. Sur les routes qui mènent à la cité thermale, la circulation se fait au pas tant les véhicules agricoles, les voitures sont en nombre. Depuis la côte de Loucrup, venant de Lourdes, ça bouchonne. Idem en venant de Tarbes. D'aucuns ont emprunté le CD 8 mais là aussi la circulation est dense. 15 bus venant de l'Ariège sont annoncés. Hier soir, 140 voitures ariégeoises étaient recensées pour venir à Bagnères-de-Bigorre. Il vient également beaucoup de monde du Pays Basque et du Béarn. Il nous a été signalé que des morceaux de verre avaient été repérés sur la chaussée au passage des moutons provenant des Baronnies.

La manifestation anti-ours de Bagnères-de-Bigorre en direct-live