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La rentrée de l’UDI de Lourdes

mercredi 10 septembre 2014 par Rédaction

Michel Azot, délégué départemental de l’UDI, conseiller municipal d’opposition, Michel Rebollo qui va prochainement revenir au conseil municipal suite à la démission d’Antoinette Babin-Chassard, André Barreyat et Marc Pitié ont tenu un point-presse au nom de la section lourdaise de l’UDI. En guise de rentrée, ils ont abordé des questions d’ordre national et des sujets locaux, « histoire de voir à Lourdes l’évolution constatée depuis les élections municipales et aussi les répercussions nationales sur la cité mariale ».

Situation nationale et internationale

Michel Azot : Nous sommes dans une situation catastrophique. Nous ne sommes pas les seuls à le dire. La situation est non seulement catastrophique sur le plan économique. Mais c’est surtout une image désastreuse à la fois de la classe politique, de nos dirigeants et de l’exécutif. L’image du président de la République est dégradée d’une façon épouvantable. Cette dégradation a des conséquences nationales avec une perte progressive d’audience et de sympathie. Elle a aussi des répercussions internationales dans une période difficile, sur les tensions à l’intérieur de l’Europe et sur l’arc des conflits jusqu’en Afrique centrale. La parole de la France, de l’exécutif est dorénavant troublée, perturbée par une image dégradée. Nous ne sommes pas les seuls à être profondément préoccupés de la montée d’un populisme qui remporte des succès et une audience supplémentaires. Le danger extrémiste en France est une réalité. On l’a vu lors des consultations électorales. Les scores de l’extrême droite dans le pays sont extrêmement ahurissants.

Et Michel Azot de parler d’une recomposition à l’UMP et à l’UDI indispensable (audio 1)

Quelles sont les options aujourd’hui ?

Michel Azot : La première option, c’est que le président de la République continue. Ce qui va se traduire par une descente aux enfers. Son niveau de popularité risque encore de se dégrader et peut provoquer à moyen terme une rupture politique. C’est la 2e option. Rupture de quelle nature ? Nul ne le sait. Si le gouvernement Valls 2 venait à rencontrer un certain nombre d’échecs, y compris sur ses propres bases, il pourrait y avoir des élections anticipées. C’est pour cela que nous ne devons pas attendre de telles échéances, il faut d’ores et déjà réaffirmer ce que nous sommes. Nous sommes un parti du centre, avec des idées humanistes, d’ouverture, de tolérance. Nous combattons avec une extrême fermeté tout ce qui peut être exclusion, ce qui peut être rejet d’idées démocratiques, de liberté, toutes formes de xénophobie , etc. Cela dit, le président et le gouvernement sont de vraies bénédictions pour le populisme. Pour nous, ce contexte nous paraît angoissant, anxiogène, susceptible de réveils douloureux. C’est pour cela que combattre l’extrémisme devient plus qu’une nécessité.

Les répercussions sur le plan local

Michel Azot : Avant d’aborder cet aspect sur la politique locale, voilà ce que nous pensons faire sur le plan de l’opposition. Nous faisons partie de l’opposition municipale à l’intérieur de laquelle nous trouvons des courants politiques (UMP, UDI) et des gens issus de la société civile. (audio 2)

Michel Rebollo, « heureux de retrouver le conseil municipal avec comme souci la fiscalité » (audio 3)

Lourdes-Infos : Y a-t-il eu un droit d’inventaire après avoir perdu une municipalité en pleine vague bleue ?

Réponse de Michel Azot (audio 4)

Propos recueillis par Gérard Merriot