Effondrement partiel de la plate-forme du quai Boissarie : des terrassements supplémentaires retardent la fin des travaux

Mi-novembre, lors des travaux de démolition du quai Boissarie, une petite partie de la plate-forme de travail aménagée lors de la phase II s’est effondrée. En effet, la plate-forme présentait des sous-cavements (cavités liés aux affouillements) qui avaient été détectés et devaient être comblés (terrassement et mise en place de béton soit coffré par des big-bags provisoirement ou encagé définitivement par les buses suivant la hauteur). Ainsi lors de la démolition de la longrine de l’ancien mur (assise béton de ce mur qui était fracturée et devait impérativement être évacuée), une cavité d’une dizaine de mètres de longueur sur environ 3 m de largeur s’est effondrée.

« Cet effondrement a généré des terrassements supplémentaires (évacuation des matériaux effondrés) et la mise en oeuvre d’une nouvelle technique pour le comblement du trou, souligne Alain Abadie, adjoint au maire de Lourdes, chargé des travaux. Pour combler cette cavité instable, on a procédé en coffrant en trois phases (par paliers) en posant une assise en béton puis en montant trois marches chaque fois calée par une buse coté gave ».

Le croquis ci-dessous illustre les phases de réalisation :

En complément, des inspections réalisées antérieurement (post-crue 2013) qui n’avaient été que partielles, concernant la partie de l’ancien quai créé en 1971 (moitié aval de ce quai datant de 1971) a été inspectée par sureté par les scaphandriers du chantier. Des cavités (affouillements sous la fondation, risquant de conduire à terme à des déchargements des matériaux derrière le quai) ont été détectés et seront également comblés. De sorte l’ensemble du quai effondré sera repris, mais également l’ensemble de la fondation du quai de 1971 sera consolidée par un rideau de palplanches et des injections de béton dans les cavités commençant à se développer.

Ainsi la totalité du quai sera confortée. L’ensemble de ces actions vont occasionner un retard (achèvement du chantier fin février – début mars 2015) et des coûts supplémentaires mais qui vont engendrer un dépassement de l’enveloppe initialement prévue de moins de 5%.