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Christian Gélis, nouveau président de l’UMIH 65

mercredi 16 mars 2016 par Rédaction

Lundi après-midi, s’est tenue dans l’amphithéâtre de l’IRTH, l’assemblée générale de l’UMIH 65 (Union des métiers des industries hôtelières des Hautes-Pyrénées). Elle était présidée par Jean-Marie Attard. A la tribune, étaient présents Gilbert Manciet, sous-préfet de Bagnères, représentant la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, François Xavier Brunet, président de la CCI qui allait ensuite céder sa place à Jeanine Dubié, députée, Jacques Duvin, président de CGPME, Christian Gélis, le futur président.

Le président Jean-Marie Attard a rappelé le rôle de l’UMIH : « Nous ne sommes pas un club hôtelier faisant partie d’une association. Nous sommes une organisation professionnelle, syndicale et responsable, reconnue au plan national et représentative. Mon successeur Christian Gélis a été validé par le conseil d’administration ». L’assemblée générale a ratifié ensuite à l’unanimité la prise de fonction de Christian Gélis.

Dans sa longue intervention, Jean-Marie Attard a d’abord remercié Jacques Duvin, son prédécesseur qui lui avait confié la présidence du syndicat il y a 15 ans. « L’ami Jacques est toujours à nos côtés. La situation n’était pas la même. Quand j’ai pris la présidence du syndicat de Lourdes, il y avait 300 hôtels à Lourdes. Maintenant, le nombre d’hôtels a diminué de presque de moitié (166). Pareil sur le département. S’il y a une baisse de l’activité syndicale, il y a aussi une baisse très importante du nombre d’établissements ». Il a mis en cause la règlementation toujours accrue. « La simplification, c’est compliqué, a-t-il dit » (AUDIO)

Le discours de Christian Gélis, nouveau président de l’UMIH 65

Mesdames, messieurs et chers confrères

Il s’agit certes d’un honneur de se voir sollicité par Notre Profession pour la représenter mais c’est aussi, j’en ai bien conscience, une marque de confiance et une véritable responsabilité face aux enjeux d’avenir de nos métiers.

Ces enjeux sont de taille et les difficultés auxquelles chacun d’entre nous est confronté semblent sans cesse plus nombreuses ou plus aigues :

Concurrence souvent peu loyale de certains types d’hébergement faussement collaboratifs , réglementation encore trop inéquitable, poids grandissant des normes de toutes natures, effritement de nos marges, recul de fréquentation , frilosité bancaire, exclusion des entrepreneurs individuels du régime d’assurance chômage, pression et coût exorbitant des opérateurs numériques pour ne citer que cela. Sur tous ces sujets l’Umih est et sera présente et active .

Interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, nous œuvrons chaque jour à convaincre, à défendre, à proposer.

Au plan local, l’économie touristique traverse une crise sans précédent et elle apparaît liée autant à des causes structurelles que conjoncturelles : le manque de neige, le recul de la foi ou la crise financière mondiale n’expliquent de mon point de vue pas tout.

En concurrence avec une offre de destinations devenue planétaire grâce à la croissance exponentielle du trafic aérien et en particulier à faible coût, nous devons nous interroger sur notre attractivité , sur les attentes du touriste du 21eme siecle, sur la qualité et l’intérêt des propositions de tourisme et de loisirs de notre territoire, sur la nécessité de développer des offres de séjour aux contenus plus actifs et sur la mise en valeur plus efficace de nos atouts et richesses patrimoniales, environnementales mais également d’une culture pyrénéenne qui a su garder une rare authenticité. La mutualisation, la valorisation de la complémentarité, la réflexion et l élaboration de projets communs, la communication et le marketing restent pour une large part encore à faire pour jouer dans le cour du tourisme mondial.

Le vaste travail de réflexion en vue de construire un projet transversal et collaboratif à l’échelle du département s’appuyant notamment sur le potentiel de Lourdes et des Vallées des Gaves a enfin débuté avec la contribution remarquable et volontariste des services de l’Etat que je remercie ici en la personne de Jean-Luc Sagnard. Je me prends à croire qu’un renouveau est possible et que la volonté commune est là. Pour ma part j’y apporterai toute l’énergie possible.

Je me dois également d’être disponible, à l’écoute, de constituer une source d’information et de soutien pour ne pas dire d’accompagnement individuel ou de représentation des intérêts collectifs dans nos rapports avec les représentants parlementaires , les institutions et les collectivités territoriales du département . Je mettrai dans ce dernier rôle toute la conviction que certains me connaissent qu’il faut privilégier le dialogue, la concertation et la compréhension des difficultés mutuelles sans pour autant retrancher dans le respect de l’autre la fermeté d’une position ou d’une demande dès lors qu’elle est légitime , humaine ou de bon sens.

Avant de conclure, je veux rendre hommage à mes prédécesseurs ici présents en la personne de Jacques Duvin et puis de Jean Marie Attard. Je partage sans restrictions les valeurs qui animent leur action : souci de l’intérêt général, importance du dialogue social et de la protection de nos salariés, défense et promotion des valeurs des entreprises à taille humaine. Les savoir décidés à rester à bord du navire et disponibles à partager leur expérience et leur expertise m’a permis d’envisager la fonction qui m’est confiée avec une certaine confiance. Bien sûr c’est plus particulièrement à toi que je pense en cet instant cher Jean-Marie, nos familles entretiennent des liens d’estime et d’amitié depuis plus de 50 ans, nous en sommes bien plus que des amis, à peine moins que des frères, nos convictions profondes sont communes , nos refus et nos indignations le sont aussi. Ça n’est donc pas neutre en matière d’émotion, de souvenirs mais aussi d’exigence que de prendre le relais de tes mains après ces 15 ans que tu as données à la présidence de l’Umih des Hautes-Pyrénées.

Pour conclure , je n’oublie pas que vous , adhérents et administrateurs, me désignez pour votre président mais que pour autant chacun d’ entre vous est mon patron. Je remercie chaque membre du conseil administration de sa confiance et de son amitié, de sa conscience et son exigence , elles sont à la base des aventures et des combats d’équipes qui mènent loin.