Le comité de soutien aux sœurs dominicaines contemplatives de Lourdes a tenu une réunion d’information devant une centaine de personnes

Dernièrement, s’est tenue au palais des congrès - comme cela avait été annoncé - une réunion d’information du comité de soutien aux sœurs dominicaines contemplatives de Lourdes. Ce comité de soutien est présidé par Christian Brochier, accompagné au bureau par Francis Auzeville, vice-président, Jean-Baptiste Esquerre, trésorier et de la secrétaire Fabienne.

Près d’une centaine de personnes était présente. Au premier rang, on remarquait plusieurs élus : José Marthe et Adeline Ayela, conseillers départementaux du canton de Lourdes 1, Annette Cuq et Claude Heintz, conseillers municipaux de Lourdes.

Pourquoi cette réunion ? Réponse de Christian Brochier : « Un grand nombre de personnes de Lourdes et des environs se posent des questions au sujet de notre comité et surtout sur son efficacité. Cette réunion a pour but de répondre à ces nombreuses interrogations légitimes. Quel est le but de ce comité ? Défend-il la cause d’une moniale en particulier ou de l’ensemble de la communauté et du personnel civil ? Qu’a-t-il fait ? Autant de questions auxquelles nous répondrons ».

Rappel historique

Christian Brochier faisait d’abord un rappel historique « La fermeture du monastère et la dissolution de la communauté annoncées dans la presse à la mi-septembre ont déclenché une véritable onde de choc au plan national. Avec mon ami Jean-Baptiste Esquerre, convaincus que le moment d’agir était des plus urgents, nous avons échangé de nombreux contacts téléphoniques entre amis du monastère. Le constat a été unanime. Nous ne comprenions pas qu’on mette des religieuses à la porte du monastère dont elles sont propriétaires sans avertissement, sans explication et sans leur offrir la possibilité de se défendre. De plus, exposer médiatiquement les moniales de la manière dont cela a été fait dans un lieu hautement symbolique comme Lourdes, nous est apparu insupportable et inhumain et n’a fait que renforcer notre intention d’être utile. Il nous fallait agir vite. J’ai contacté un juge de la région parisienne. Parfaitement en phase avec moi, ce dernier a été d’emblée partisan d’une solution douce. Il a décliné une entrée au bureau en raison de sa fonction. Par contre, sur Lourdes, personne ne s’est manifesté dans les premiers jours. Ce n’est qu’après la parution du communiqué annonçant la constitution du comité et suite au dépôt des statuts de notre association que j’ai reçu un appel téléphonique. La personne acquise à la cause des moniales ne pouvait pas s’exposer pour des raisons professionnelles. M. Auzeville a pour sa part été contacté dans un premier temps par une tierce personne. Il a décliné le poste de président, acceptant celui de vice-président. Nous avons également reçu des messages de soutien. J’ai accepté d’être le président du comité de soutien qui se constituait en ayant indiqué que j’étais à la recherche d’une solution apaisée. Cette option validée par les autres membres du bureau explique la relative discrétion de notre action ». Explication sur le fonctionnement du comité (AUDIO)

Francis Auzeville, lieutenant-colonel honoraire, un personnage truculent qui ne cache pas ses origines catalanes, licencié de droit public, diplômé de sciences criminelles, a tenu à apporter son « éclairage vrai » sur la situation actuelle des moniales dominicaines de Lourdes. (AUDIO)

Après un échange avec l’assistance, pas toujours serein, notamment lorsqu’a été évoqué le rôle d’une certaine communauté, le président Brochier apportait sa conclusion (AUDIO).

Lire le communiqué distribué à l’entrée de la réunion (.pdf)