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Jean-Pierre Artiganave exhorte les Lourdaises et les Lourdais à voter pour Emmanuel Macron

mardi 2 mai 2017 par Rédaction

Ce mardi matin, Jean-Pierre Artiganave a tenu une conférence de presse à 5 jours du 2e tour des élections présidentielles. S’il attribue à François Hollande, sur le plan national et Josette Bourdeu, maire de Lourdes sur le plan local, la montée du Front National, il a terminé son intervention en exhortant les Lourdaises et les Lourdais à voter pour Emmanuel Macron, ajoutant « ce n’est pas un vote de conviction ». L’ancien maire de Lourdes est ensuite revenu sur la conférence de presse de Michel Azot du 26 avril dernier pour faire de ses réflexions.

La déclaration de Jean-Pierre Artiganave

Cinq ans après l’élection de François HOLLANDE à la Présidence de la République, Marine LE PEN se trouve à une marche de la magistrature suprême de la République.

Trois ans après l’élection de Josette BOURDEU à la Mairie de Lourdes, le Front National a quasiment doublé son score des municipales.

Si le désaveu de l’équipe municipale actuelle est manifeste et profond, on mesure la responsabilité de la Gauche dans ce processus, ce qui depuis 1986 n’est pas nouveau...

Après quelques mois d’une campagne trouble et délétère, très peu expliquée voire soutenue par des instances locales au verbe constipé, François FILLON arrive en tête au soir du premier tour à Lourdes.

Dans cette situation, ne caricaturons pas : le fascisme mussolinien, le nazisme hitlérien ne frappent pas à nos portes. Surtout, et disons le fortement, nul mépris pour les électeurs du Front National, dans leur diversité sociale :

Jeunes nourris au sentiment d’exclusion Plus anciens craignant pour leur sécurité Travailleurs menacés par la mondialisation Salariés angoissés par le déclassement Français inquiets pour le devenir de la France

La tentation, pour des électeurs de droite, semble forte de ne pas se déplacer pour voter lors du deuxième tour, de voter blanc, voire, pour certains, de voter Marine LE PEN.

Je veux leur dire avec force : ce serait une grave erreur qu’il faut, à tous prix, éviter.

Eviter le chaos économique, la sortie de l’Euro (sur laquelle est bâti tout son programme), la sortie de l’Europe, les dévaluations successives, l’effondrement du pouvoir d’achat des salaires et des retraites, la fin des aides aux agriculteurs, encore plus de chômage, de détresse, de précarité.

Eviter la destruction de l’image de la France, son isolement en Europe et dans le Monde.

Eviter l’arrivée d’une administration suspicieuse, inquisitoire, liberticide, à l’image des positions de Mr PHILIPPOT.

Eviter de réduire la Droite Républicaine et le Centre à des expédients, voire à néant, parce que telle est la stratégie du Front National depuis toujours.

Ne pas se résoudre à ce que les pseudo-héritiers du Général DE GAULLE se jettent dans les bras des héritiers du Maréchal PETAIN.

Eviter que le message de l’Evangile soit recyclé dans un tract fondamentaliste et sectaire. Eviter que, dans la Ville Fraternelle, Marine LE PEN soit en tête au soir du deuxième tour.

J’exhorte donc les Lourdaises et les Lourdais à voter pour Emmanuel MACRON.

Pour ma part, ce n’est pas un vote de conviction. J’ai donné mon suffrage à Alain JUPPE puis à François FILLON. C’est un vote REPUBLICAIN, un réflexe qu’il nous faut avoir. Car je n’ai, quant à moi, jamais oublié les mots du Général DE GAULLE : « Nous avons choisi la Démocratie et la République »

JP ARTIGANAVE

La réponse à Michel Azot, délégué départemental de l’UDI

Voilà que Michel AZOT, sortant son carnet d’appréciations, son registre de présence et sa feuille de notes, pointe du doigt le lampiste de service que je suis.

Mais je ne suis pas son élève. En guise d’ancien élève, c’est plutôt de Philippe Subercazes, sur ce sujet comme sur d’autres, qu’il devrait se préoccuper.

Pour ma part, j’ai toujours honoré mes mandats, assumé mes responsabilités, et je continuerai à le faire.

Ses reproches, Michel AZOT devrait les faire aux membres délégués de la majorité municipale, voire à lui-même qui a décidé, sous le coup de la déception, de ne plus siéger en Conseil Municipal jusqu’au terme du mandat actuel. Cette attitude est parfois bien commode...

Ses reproches, au fond, Michel AZOT devrait les faire à la Démocratie elle-même, puisque le seul suffrage qu’il ait obtenu lors de la désignation des délégués de Lourdes à la Grande Agglomération, ce fut le sien.

Nous comprenons alors sa préférence pour un autre mode de désignation : la cooptation. Celle que lui proposait Mme BOURDEU et sa majorité municipale reconnaissante.

Après plus de deux ans d’un silence obstiné et peu amical, sa proposition téléphonique fut particulièrement claire : il y aura deux places la sienne et la mienne. D’où tenait-il cela ?

Alors, nous n’avons pas accepté que Mme BOURDEU décide de la représentation de l’opposition municipale et que M.H CABANNE se retire. Etait-elle moins « compétente » que Michel AZOT ? Adieu les grands principes...

Somme toute je ne demande qu’un peu de respect, de solidarité, de loyauté pour ne pas dire de reconnaissance, de la part de celui, toujours peu enclin à défendre un bilan et des camarades, qui, dans une vie sans doute aujourd’hui oubliée, fut respectivement : Adjoint aux Finances, Président de FORUM, Vice-Président de la CCPL, Président du Syndicat Mixte de Traitement des Déchets, Vice-Président du SCOTT Tarbes-Lourdes, etc...