C’est hallucinant d’avoir choisi cette période pour effectuer des travaux dans la ville basse !

Hier soir, nous nous étions étonné de constater que nos élus aient choisi l’actuelle période pour creuser des tranchées dans le cœur économique de la cité mariale, côté porte Saint-Michel (place Mgr Laurence, rues Mgr Schoepfer et Sainte-Marie) à la veille de l’ouverture du 59^ème pèlerinage militaire international qui devrait être suivi par 12 000 militaires et leurs familles. Eh bien, aujourd’hui, le ras-le-bol, plutôt la colère, des commerçants a gagné l’autre côté de la ville basse, vers le pont Saint-Michel, quai Saint Saint-Jean. Certains riverains n’hésitent pas à parler de provocation et d’inconscience de la part de la municipalité. Et déjà on s’apprête à répliquer au mois de juillet quand vont être installées les bornes rétractables. Une nouvelle association de commerçants a vu le jour dernièrement. Elle s’intitule Association du Grand Boulevard de la Grotte et est présidée par Claudine Aubert. Des réunions ont eu lieu et les adhérents sont remontés comme des pendules. « Les bornes, ça ne passera pas ! », nous-a-t-on dit cet après-midi. L’exaspération fait suite également au silence de la municipalité qui ne répond pas aux courriers de l’intersyndicale des socioprofessionnels. Notamment quand il s’agit de demander les conclusions du cabinet IRIS. Et on nous assure aussi que lors d’une réunion tous les socioprofessionnels ont voté contre la coûteuse (1,5 million d’euros) implantation des bornes rétractables.

Nous mettons en ligne des photos qui ont été prises ce matin, à partir de 11h. On voit des pèlerins et les malades en chariots qui cherchent à éviter les obstacles. Au moment de la remontée des pèlerins italiens, c’était le foutoir (voir les bouchons). Le marteau-piqueur fonctionne toute la journée. Au point que dans les magasins, on éprouve les pires difficultés à échanger entre employés et pèlerins. « On ne s’entend pas ! », se plaint une ancienne employée qui n’a jamais vu ça en saison ! Et d’ajouter : « Les militaires vont se croire dans des quartiers de Beyrouth  ». Et c’est vrai que les militaires vont déferler dès ce soir et surtout demain…

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