Jean-Pierre Artiganave replace Josette Bourdeu dans les rails ! (3ème actualisation)

« M. Artiganave nous livre un cours très savant sur la vie du rail. Grand bien lui fasse. Il a enfin trouvé sa voie », avait déclaré la maire de Lourdes lors de sa conférence de presse du mercredi 11 avril dernier. L’ancien maire de Lourdes lui a répondu ce vendredi matin en passant en revue et en démontant toute l’argumentation de celle qui lui a succédé. Il avait choisi les halles de Lourdes pour s’exprimer devant les journalistes. Et il n’a pas été avare de commentaires acides. Nous mettrons en ligne ce week-end l’intégralité de son point-presse qui a duré près d’une heure.

"Madame Bourdeu a du temps perdre. Elle le perd, lance d’emblée JPA. L’agressivité et les injures viennent souvent secourir une défaillance de l’esprit. La lecture, pour elle systématique, d’un texte reste une épreuve, tant pour le lecteur que pour l’auditeur. Elle nous en donne la preuve à chaque intervention. Je voudrais dire à Mme Bourdeu : "Non, je n’ai pas besoin d’exister". J’existe, j’ai une famille, j’ai une compagne, j’ai des enfants, j’ai des petits-enfants, j’ai de nombreuses activités professionnelles, je travaille, je fréquente assidûment ma ville, les halles comme aujourd’hui, comme plusieurs fois par semaine, le centre-ville, les quartiers, évidemment le bas de la ville où je travaille depuis longtemps. Les Lourdais m’arrêtent, me parlent, me disent leur sentiment de tristesse, de colère, de voir Lourdes dans un tel état, me disent leur sentiment d’humiliation parfois à l’écoute de certaines interventions radiophoniques ou télévisées, me disent leur sentiment d’espoir. C’est vrai que je n’ai jamais coûté plus de 8000 euros par mois, plus de 100 000 euros par an, aux contribuables lourdais et départementaux. Moi, je m’arrêtais à la somme de moins 2 000 euros. C’est vrai que je n’avais pas de chauffeur ou de berline. Parfois il est vrai, cette berline est fantôme. Qu’est-elle devenue ces dernières semaines ? En réparation peut-être ? On parle d’accident, de jambe fracturée. C’est vrai que je n’utilisais pas un quelconque litre d’essence de ma collectivité. Moi, je payais mon essence. C’est vrai que, quand je déjeunais, pour moi, pour mes proches, c’était - et c’est bien normal - pour ma "pomme". Je n’ai aucun compte à régler. J’aime aujourd’hui ma ville autant qu’hier et sans doute que demain, je l’ai servie de toutes mes forces, je crois avec probité, M. Capel lui-même en conseil municipal l’assure. Mes amis et moi continuons à travailler dans l’opposition. C’est notre rôle. Si Mme Bourdeu veut nous donner des leçons, elle le fera le jour où elle aura été élue plus de deux fois, avec plus de 49% des voix et sans l’aide du Front National. Après 4 ans de mandat, elle est toujours dans l’opposition. Entend-elle les Lourdaises et les Lourdais comme aujourd’hui ? Elle qui ne sort pas de l’hôtel de ville ou du côté passager de sa berline". (AUDIO ci-dessous)

Chaos administratif

JPA  : "Alors j’ai dit chaos administratif. Oui chaos administratif. Pas de réponse concernant les registres de délibérations. Pas de réponse concernant le recueil des actes administratifs. Pas de réponse concernant l’absence de documents relatifs au PPRS. Pas de réponse concernant la dette et la hausse des dépenses du personnel. A ce propos, deux petits points. En matière de finances, on nous dit 800 000 euros pour le bassin supplémentaire génère 2,2 millions d’euros de subventions. C’est de la prestidigitation. Et on nous dit 26% de subventions totales sur le centre nautique alors qu’on nous avait parlé de 50 à 60%. Mensonge une fois de plus. La police municipale : 2010, 2011 ou 2012, je ne sais plus création de la police municipale. A l’époque police municipale égale 5 agents, 7 ASVP sont des gens depuis toujours des saisonniers affectés aux parcmètres de la ville de Lourdes. 2018 : ceux-là plus 9 agents recrutés selon les dires de Mme le maire en conseil municipal, soit 8 agents visionneurs plus un agent administratif. Mme Bourdeu est en boucle. Elle a deux thématiques : le rapport de la CRC, on attendra le sien avec impatience ; et 21 notifications au procureur de la République. Là dedans, il y a du réchauffé puisqu’elle cite même des éléments signés par elle ou son adjoint aux travaux et du nouveau, je vous livre en vrac : la téléphonie (est-ce qu’il s’agit des smartphones ou de l’ensemble de ses adjoints ?), la concession du parc Peyramale de 1992, et je vais y venir un peu plus longuement c’est l’avenue Peyramale prolongée" (Audio ci-dessous)

Chaos politique

JPA : "Je persiste et je signe : Oui c’est le chaos politique. Je vais finir par comprendre la position de M. Vinualès. Il faut fuir cette pétaudière. Après Mme Omnès, M. Vinualès. Tous deux rompent les amarres. M. Abadie a été l’objet d’une mise en cause violente. M. Vinualès nous dit : j’ai perdu confiance. Que fait Mme Bourdeu ? L’enfer c’est les autres, j’élude. Quelle suite va-t-elle donner à cette situation ? Je prends la balle de tennis et je la renvoie à M. Artiganave. C’est quand même autre chose que les propos de Mme Héry, que je salue d’ailleurs, tenus en 2006 ou que le retrait de délégations de deux adjoints. Je conseille à Mme Bourdeu de leur demander directement pourquoi. La vie ne s’arrête pas à des formules et à de la forme. Il y a aussi du fond". (Audio ci-dessous)

A suivre...