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Thierry Lavit : « On l’a dit, on le fait ! »

dimanche 18 octobre 2020 par Rédaction

On a découvert le nouveau look du maire de Lourdes lors de la conférence de presse qu’il a donnée ce dernier vendredi. Il arbore désormais la moustache. Il en a d’ailleurs
donné les raisons sans qu’on lui demande. Comme il existe chaque année Octobre Rose, une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche, Thierry Lavit nous a appris qu’il y avait aussi Movember (ou Movembre). Chaque année au mois de novembre, les hommes du monde entier sont invités à se laisser pousser la moustache dans le but de sensibiliser l’opinion publique et de lever des fonds pour la recherche dans les maladies masculines telles que le cancer de la prostate. Le nom vient de la contraction de « mo », abréviation de moustache en anglais australien, et de « November » (novembre).

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C’est sous la mention « Entre possible et impossible, deux lettres et un état d’esprit » signée Charles de Gaulle, projetée au bas d’une diapositive (slide) que Thierry Lavit a ouvert sa conférence de presse. Et de dire d’entrée « On l’a dit, on le fait ! », expliquant que sa légitimité est liée au score et surtout à l’importance du score. « L’importance du score ça veut dire qu’à la fois on a voté pour nous mais ça met aussi une pression par rapport aux attentes de nos concitoyens, ce qui est normal, on est là pour ça. Je le répète, je suis un missionnaire politique et non pas un carriériste. Toutes les actions que je vais mener avec mon équipe ne sont pas liées à une éventuelle réélection dans quelques années. Cette ville a besoin de voir arriver de gros changements. Je vais partir sur ce qui prévaut, c’est « Action, Réaction ».

Après avoir demandé un moment de silence à la mémoire d’Henri Soulet, notre confrère du “Petit Journal” qui nous a quittés récemment, Thierry Lavit annonçait 3 axes dans son intervention. « Tout d’abord l’axe humain qui est ma marque de fabrique et qui était au centre de mes préoccupations durant mes mois de campagne. J’ai parlé aussi d’union sacrée qui était une sorte d’ADN qui s’applique au haut et bas de ville à la condition que tout le monde joue le jeu et qui s’adresse aussi à un axe Sud-Nord qui va de Boucharo-Gavarnie jusqu’au nord de l’agglo, sur un territoire élargi, qui est, à mon avis, un des berceaux de la reconquête lourdaise. L’humain, pourquoi ? Je suis allé à la rencontre des services, des agents pour recueillir leurs premières impressions après le changement de la

municipalité. Pour moi, ce mandat de maire est le plus beau des mandats. Je suis un Lourdais depuis très longtemps. C’est une fierté d’être maire de la ville, c’est aussi un chemin de vie. J’aime à rappeler François Abadie parce que je lui ressemble même si je n’ai pas la prétention d’être au niveau où il était. Dans l’esprit, je suis quelqu’un de simple, je suis élu par les Lourdais, je suis un Lourdais parmi tant d’autres. Je m’inscris dans cette logique là. Une gouvernance aux contours bien dessinés. Un mandat municipal n’est viable dans la durée que s’il s’inscrit dans une vision collective où chacun va amener sa pierre à l’édifice. Des citoyens viennent vers moi. Un collectif s’est créé avec des gens qui ont entre 55 et 70 ans, un véritable brainstorming qui doit m’amener des idées. Il y aura à partir du mois de janvier une commission extra-municipale et comme je l’ai dit durant la campagne, je serai disponible le samedi toute la journée, le 2ème samedi du mois, pour recevoir les Lourdais sur la base de rendez-vous. On va aussi créer un e-moyen via le cabinet et la communication pour avoir un accès direct au maire. Il n’y aura pas d’adjoint au personnel, mais une déléguée aux Relations Humaines Christine Carrère. Je m’occuperai moi-même du personnel. Je suis quelqu’un de très dynamique malgré mes 58 ans, je travaille toute la journée, je dors 4 à 5 heures par nuit. C’est mon rythme de croisière. Je rappelle que le maire donne le cap, la vision, l’impulsion et le cadre de l’action municipale. Il ne détient pas tous les pouvoirs mais il a des pouvoirs de police, de protection de la population. Il doit donner l’impulsion à tout le conseil municipal, y compris avec l’opposition que je salue et qui avait dit à la fin de la campagne qu’elle jouerait le jeu ».

Il restait alors au maire de Lourdes de rentrer dans le détail en évoquant successivement le projet de reconstruction de la cité Ophite, celui de la caserne des pompiers à Anclades qui devrait démarrer en avril 2021, le centre de soins pour suppléer l’hôpital, les relations qualifiées d’excellentes avec le Sanctuaire et notamment avec Mgr Ribadeau-Dumas, le probable jumelage de la ville de Lourdes avec Nevers (l’occasion pour lui de dire qu’il a un lien de parenté avec Bernadette Soubirous), la gestion du dossier des saisonniers, l’éventualité de faire du site Toupnot un éco-quartier (les discussions avec le directeur lourdais Rémi Arnauld De Sartre sont en cours), le sens alterné de circulation (Boulevard et Rue de la Grotte), la sécurité (l’embauche d’un policier municipal par an pendant 5 ans est annoncée), la réouverture de la halle le dimanche, la rencontre avec les cafetiers et restaurateurs, la rencontre prévue avec Christian Agius, président du Comité de Vigilance, la réouverture du parking Peyramale, l’aménagement de l’espace Peyramale-Marcadal, le projet de l’auditorium-salle de spectacles, la requalification du centre-ville, le lancement de la crèche dans le cadre du Simaje, le centre aéré. Reste le problème des finances. Elles ne sont pas brillantes et sont placées sous la surveillance de la Direction départementale des finances publiques. De tout cela on en reparle dans nos prochains articles, avec comme promis les audios.

G.M.