Réunion d’informations pour les riverains du quartier Toupnot

Christian Agius*, le président du comité de vigilance lourdais, avait convié hier lundi à 17h30 la presse locale devant le Palais des Congrès, sans dire l’objet de cette invitation. À notre arrivée, nous découvrions une banderole avec les inscriptions rejetant la construction du futur hôpital Tarbes-Lourdes à Lanne, laquelle banderole était tenue avec des tarbais hostiles à cette réalisation dont José Navarro, l’un des chefs de file du collectif Bigorre l’Union populaire. On apprenait que leur présence coïncidait avec la tenue d’une réunion privée à l’initiative du maire de Lourdes concernant la propriété Toupnot et l’écoquartier qui devrait voir le jour ces prochaines années sur le terrain de l’ancienne entreprise qui a laissé sur le carreau plus de 50 salariés. Aujourd’hui, cette propriété est laissée à l’abandon, envahie par une végétation folle et l’insalubrité.

Il s’en est suivi une discussion houleuse entre Thierry Lavit et José Navarro, Le premier magistrat lourdais interdisant l’accès à la réunion à ce dernier ainsi qu’à la presse invitée à se retirer après avoir pris quelques photos. La réunion s’est prolongée jusqu’à 21h passée. Nous sommes donc allés aujourd’hui à la pêche aux informations.

Selon plusieurs membres présents, le Maire n’est pas tout de suite entré dans le débat. Il a d’abord parlé de lui et de divers projets à venir. En quelque sorte, comme il lui est souvent reproché, il a fait de l’autocongratulation.

On a appris que la friche Toupnot allait être rachetée, sûrement avant la fin de l’année 2022, par l’établissement public foncier (EPF), représenté hier soir par un de ses responsables. Interviendront ensuite le nettoyage et la démolition des bâtiments de l’ancienne usine en 2023.

69 logements dans le futur écoquartier

3 scénarii possibles ont été présentés. Celui qui semble se détacher comprendrait 69 logements : 6 pavillons individuels en accès libre à la propriété, 18 pavillons individuels en location mitoyens réservés à des familles monoparentales et à des personnes seules, 45 collectifs en R + 1.

On comprend l’inquiétude des riverains quand ont été exposés les problèmes de voirie et de circulation. “Un véritable casse-tête !”, selon l’un d’entre eux. Même si rien n’est figé.

8 personnes du quartier seront associés au projet (4 titulaires et 4 remplaçants).

En gros, ce sont les renseignements que nous avons glanés. Évidemment, on ne manquera pas de revenir sur ce dossier.

* À noter que Christian Agius a également évoqué le problème des antennes Free sur les bâtiments de l’usine Toupnot. ll a rappelé que le tribunal administratif lui avait donné raison contre la ville de Lourdes, laquelle a été condamnée à verser une indemnité de 1200 euros.