(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({ google_ad_client: "pub-1793763997847718", enable_page_level_ads: true }); (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});

Les infos de Lourdes et du Pays de Lourdes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

« Nous avons à cœur d’exercer notre mandat dans le respect de règles démocratiques », déclarent Marie Christine Assouère et Marie-Laure Pargala, après le dernier conseil municipal

samedi 26 mars 2022 par Rédaction

 

« Notre dévouement est motivé par la défense de l’intérêt général. N’en déplaise à certains, nous avons été élues dans le strict respect des règles électorales en ayant une résidence principale à l’extérieur de Lourdes comme la loi l’autorise. Sans cesse, nous sommes stigmatisées pour cette raison. Le disque est rayé alors que ce cas de figure se pratique également au sein de la majorité municipale de Lourdes. Pourquoi deux poids, deux mesures ? Cessons cette discrimination pour les élues de l’opposition ? Jamais encartées dans un parti politique, nous sommes pour le moins surprises du sectarisme dont nous sommes ainsi victimes. Loin d’entamer notre détermination, ce dénigrement la décuple.

 

Nous restons mobilisées car notre seul parti, c’est Lourdes. Nous sommes une opposition constructive. Preuve en est, à ce jour, nous avons assisté à 100 % des conseils municipaux et avons posé plus de 200 questions dont la plupart sont restées sans réponse (90 %). Parmi nos nombreuses propositions, certaines ont été suivies d’effet avec un impact positif sur les finances de notre cité. De plus, nous formulons des amendements et proposons des corrections pour veiller à l’équité et à la légalité des délibérations. Nous assistons enfin à toutes les cérémonies et manifestations auxquelles nous sommes conviées.

 

Toujours engagées bénévolement, nos propositions constructives sont soit balayées systématiquement soit récupérées implicitement. Nous continuerons à porter la voix de toutes celles et de tous ceux qui n’osent pas s’exprimer...

 

Le respect ne se proclame pas, il se prouve !

 

Normalement, un Conseil municipal représente le berceau du débat démocratique. Or, comme le prouvent les enregistrements vidéos des conseils municipaux de la ville de Lourdes, nous sommes régulièrement muselées.

Malgré la formulation respectueuse de nos interventions, nos arguments objectifs et notre approche factuelle, il nous est reproché de poser des questions ! Il nous est interdit de prendre et/ou de reprendre la parole ! Notre micro a même été coupé... Nos droits sont ainsi manifestement bafoués et les membres de la majorité ne sont pas forcément mieux respectés.

 

À plusieurs reprises pendant les élections municipales, le Maire de Lourdes s’était engagé à respecter les 30 propositions d’Anticor.

Parmi ces engagements, il y avait la promesse d’« élargir le droit à la protection fonctionnelle à tous les élus, même ceux n’ayant pas reçu de délégation de l’exécutif ». Contre toute attente, lors du Conseil municipal du 8 mars 2022, notre amendement pour élargir la protection fonctionnelle à tous les élus a été rejeté. Pourquoi cette double peine pour les élus - de la majorité - privés de délégation ?

 

La transparence ne se déclare pas, elle se démontre !

 

Les décisions du Maire étant exercées par délégation du Conseil municipal, ce dernier doit être informé par un compte rendu complet et précis. Pour cette raison, selon le juge « une évocation succincte des décisions pourrait être regardée comme un refus d’information du Conseil municipal.

Or, une nouvelle fois, le Maire a refusé d’apporter des précisions lors du dernier conseil municipal. Pourtant, les Lourdaises et les Lourdais ont le droit de savoir quelle parcelle de la ville de Lourdes est mise – gratuitement - à la disposition de son directeur de Cabinet. Ils ont le droit d’être informés de l’utilisation prévue d’autant que son directeur de Cabinet dispose déjà d’un logement de fonction.

Où est la transparence ? Nos questions sont la plupart du temps mal interprétées et surtout n’obtiennent pas de vraies réponses. Pire, Monsieur le Maire noie le poisson en changeant de sujet et nous coupe la parole dès qu’il ne veut pas poursuivre le débat.

 

La démocratie participative ne se promet pas, elle se pratique !

 

La commission extra-municipale du commerce n’a jamais été réunie ! Pourtant, elle a été instaurée par une délibération du conseil municipal en 2020… De plus, plusieurs projets impactent lourdement les commerçants ! Ces derniers demeurent en attente d’un rendez-vous pour obtenir des informations précises sur les travaux dont certains ont déjà débuté sans concertation préalable. Les riverains méritent également l’écoute du premier magistrat de la ville sur ce sujet.

Par ailleurs, le sentiment d’insécurité reste au cœur des citoyens. Monsieur le Maire devrait utiliser ses pouvoirs de police pour garantir la sécurité de tous face à la vitesse excessive pratiquée en ville. En outre, il doit prendre à bras le corps ces problèmes urgents et apporter des réponses rapides pour faire cesser cette dangerosité et sans oublier la nuisance sonore, qui perturbe de jour et de nuit la tranquillité des habitants.

 

Sa promesse de régler les problèmes en 21 jours n’est pas tenue !

 

Pour conclure, les gens ne sont pas jugés sur leurs intentions mais sur leurs actes. Au-delà de la politique politicienne, vous pouvez compter sur NOUS. Nous resterons en action pour Lourdes. »

 

https://www.facebook.com/enactionpourlourdes