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Mais qu’est-ce à dire ?

mercredi 25 janvier 2023 par Rédaction

Comme nous l’avons déjà souligné dans de précédents articles, à trop vouloir communiquer, on risque de communiquer mal. Pris dans un élan de surenchère de formules cherchant à marquer ses auditeurs, à vouloir exister médiatiquement, à vouloir trop en dire, on en arrive à être inaudible.

 

Celui qui est surnommé « Yo Soy » par un grand nombre, semble vouloir communiquer à tout prix, que ce soit via ses journalistes préférés - membres du Cartel médiatique, ou encore via le canal de sa page Facebook.

 

Depuis l’automne, nous publions mensuellement le taux d’audience de cette page sans nous attacher au contenu.

 

Cette année, nous élargissons notre étude en nous attardant sur le fond. C’est ainsi que nous vous avons déjà proposé une relecture des vœux du maire.

 

Aujourd’hui, nous relisons le reportage sur la rencontre du chef de la majorité municipale avec l’amicale des Basques (intégralité de la publication ci-dessous).

 

Qu’apprenons-nous ? Pas grand-chose de nouveau. Bien sûr, on nous répète, comme la ritournelle d’une comptine, le slogan de campagne « Lourdes, plus qu’une ville », « Lourdes, Cœur des Pyrénées » ou encore « Lourdes, capitale de la fraternité ».

 

Nous avions déjà entendu des formules pleines d’emphase telles que : « Lourdes est condamnée à réussir », que Lourdes est la ville de « la fraternité double », que le maire est « un cas. Un chanteur de rock qui devient maire » et  à l’image du « Macron national », il est « le Micron local », « les 3 S », « les 3 A », et nous passons nombre de formules toutes aussi croustillantes.

 

Mais là, nous sommes perplexes.

 

En effet, nous apprenons dans cette courte publication que l’objectif du chef de la majorité et de son équipe est « de faire de Lourdes, une ville à contre sens ».

Qu’est-ce que cela signifie ? Quel est ce nouvel objectif déclaré ?

 

Difficile à comprendre. Surtout pour une ville qui change déjà de sens de circulation tous les quinze jours. D’ailleurs, le GPS de nos visiteurs en perd la boussole à de nombreuses reprises, ce qui est aggravé lorsque les bornes escamotables sont mises en service. Mais c’est un autre sujet.

 

Revenons à l’objectif de faire de « Lourdes, une ville à contre sens ».

 

Nous avons déjà vu le chef de file de Lourdes, plus qu’une ville prendre le contre-pied voire à être à contre-courant. Mais à contre-sens ?

 

A quoi pensons-nous quand nous entendons cette expression ?

A notre professeur qui nous dit que dans notre version, nous avons fait un contre-sens qui explique notre mauvaise note. A ce fait divers rapporté dans la presse d’un automobiliste qui a pris l’autoroute à contre-sens.

 

Que nous dit le dictionnaire ? Nous avons consulté les feuilles du Petit Robert et voici ce que nous y avons trouvé :

« Définition de contresens ​​​(contre-sens), nom masculin. Interprétation contraire à la signification véritable. Au figuré : Erreur dans une interprétation. Un contresens historique.

Erreur de choix : Sens, direction contraire. À contresens locution adverbiale : dans un sens contraire au sens normal. Synonymes : erreur, aberration, absurdité, ineptie, à l’envers, en sens inverse, à rebours, de travers. »

 

A la lecture de cette définition et des synonymes de contre-sens, qu’y a-t-il de positif à vouloir rendre une ville à contre-sens ? A contre-sens de quoi ? de valeurs ? d’un système économique, politique et social ?

 

En regardant au pied de la lettre, on remarque une nouvelle forme d’écriture de cette expression avec à un espace à la place du traditionnel trait d’union ou l’orthographe aussi acceptée en un seul mot. Est-ce là la solution de la compréhension de ce nouveau slogan ?

 

Nous vous laissons le soin de trouver une réponse.

 

En attendant, sauf si contretemps, nous aurons peut-être une contrepèterie dans une future publication qui nous éclairera sur ce nouvel objectif ?

 

La semaine prochaine nous publierons le taux d’audience du mois de janvier 2023 comparé avec celui de 2022 et de 2021.

Thierry LAVIT, page personnelle Facebook

 [ AMICALE DES BASQUES ]

Ce dimanche, je me suis rendu à l’assemblée générale de l’Amicale des Basques de Bigorre qui se tenait au Palais des congrès.

Cette rencontre a donné lieu à des échanges conviviaux et chaleureux rappelant les liens qui unissent la Bigorre et le Pays Basque.

J’ai profité de cette occasion, pour informer que dans le cadre du projet de territoire, "Lourdes Cœur des Pyrénées", des coopérations entre la cité mariale et les territoires pyrénéens verraient le jour prochainement.

J’ai rappelé l’importance de la communauté Basque de Lourdes.

Lourdes est une ville fraternelle qui a toujours ouvert ses portes, ses bras et son coeur à de nombreuses communautés.

Aujourd’hui, ce sont 27 communautés qui vivent dans la cité mariale.

J’ai précisé aux membres de l’Amicale, que le projet que je porte avec mon équipe municipale, met l’humain au cœur des préoccupations et a pour objectif de faire de Lourdes, une ville à contre sens.

Une ville d’accueil qui prône le bien vivre ensemble et l’entraide.

Lourdes est plus qu’une ville !

#lourdescapitaledelafraternité

 #lourdescœurdespyrénées