Le « démocrate » Artiganave va parler

A deux jours de la séance publique du conseil municipal, le « démocrate » maire de Lourdes a convié, ce samedi matin, les représentants de la presse qu’il continue à trier sur le volet. Pourquoi écrire simplement représentants ? Parce que tout à l’heure pour boire les paroles chaveziennes, les journalistes professionnels se compteront sur les doigts de la main.

Que va-t-il donc annoncer d’important « Super-Arti » ? Gageons qu’il va évoquer la démission qu’il attendait depuis plusieurs mois : celle de Pascale Miqueu, l’adjointe à la Culture et au Tourisme. Un bref entretien se serait déroulé dernièrement. Pas plus de 10 minutes montre en main, nous a-t-on susurré.

Autre démission, celle du jeune Pierre Courade, élu conseiller municipal et que l’on n’a carrément jamais vu au conseil (sauf peut-être une fois après l’élection). Il va être remplacé par la suivante, 26e sur la liste Cynthia Tounoukouin. Sur l’ordre du jour du conseil municipal il est question de Cynthia Tonoukoin. Il faudrait donc s’accorder sur la bonne orthographe.

Il va sans doute annoncer même si le vote n’interviendra que lundi soir, l’arrivée d’un nouvel adjoint. Il s’agit du dévoué Bernard Heins qui sera chargé du personnel en raison du retrait de la délégation à Julien Poque (à la demande de ce dernier).

Va-t-il aussi souligner le peu d’engouement qu’il y a eu pour trouver un exploitant sur le site de l’Embarcadère ? S’il ne le dit pas, son opposition municipale ne manquera pas sûrement de l’interpeller sur le sujet.

S’agissant de l’activité de la Communauté de communes du Pays de Lourdes, mettra-t-il sur la table les problèmes qui surgissent de plus en plus au sein du personnel de la CCPL où certains employés ne se parlent plus, où une personne – et pas n’importe laquelle - s’enferme dans son bureau. Obligeant même les élus à frapper si on désire la rencontrer. Sous la direction de Philippe Bentz et Philippe Ernandez, suite à la mutualisation des services, il est apparu – si l’on en croit Internet via Google – une direction occupées par deux agents. L’une d’elles ayant jusqu’à 3 « chapeaux » ! Est-ce nécessaire d’avoir autant de directeur(trices) dans une telle structure ? « C’est un peu comme l’armée mexicaine », s’amusait à nous préciser un élu.

Ces questions là seront-elles évoquées par « Super-Arti » ? On devrait pouvoir vous le signaler même si nous n‘avons pas été convié, comme d’habitude, à cette messe médiatique…